La pluie de 7 300 milliards récoltée par l'Etat au Groupe Consultatif de Paris n’a fait qu’accentuer la peine de Mamadou Lamine Dianté. Cet ancien syndicaliste regrette que l’Education ne soit pas parmi les priorités du régime dans les 5 ans à venir.
Mamadou Lamine Dianté n’est pas satisfait par ce que l’Etat a proposé aux bailleurs lors du dernier club de Paris, les 17 et 18 décembre. Dans une note parvenue à Seneweb, l’ancien secrétaire général du Saems se dit même déçu de la place que l’Etat accorde à l’Education dans le deuxième plan d’actions prioritaires (2019-2023) du Plan Sénégal émergent. ‘’Notre déception n’a été que profonde lorsque nous constatons que l’éducation a encore une fois été royalement ignorée parmi les sept secteurs et domaines prioritaires du PAP 2019-2023. Ceci prouve, s’il en était besoin, que Macky Sall n’a jamais placé le système éducatif au cœur des priorités de son gouvernement, et conforte dans leur opinion les acteurs qui ont caractérisé le PSE de 'Plan Sans Education' », estime-t-il.
Selon le chercheur en éducation et formation, l’argument selon lequel l’axe 2 du PSE est relatif au capital humain ne saurait suffire et qu’il suffit d’interroger les faits pour se rendre à l’évidence. A savoir, le financement de l’éducation occupe une place congrue dans le PSE.
Sur le plan infrastructurel par exemple, Dianté dénonce ‘’la stagnation de la carte scolaire depuis 5 ans sous le prétexte fallacieux du projet 'zéro abri provisoire' qui n’est qu’un gouffre à sous sans effet visible’’. A cela s’ajoute, dit-il, la privatisation de l’enseignement, la réduction ’drastique et injustifiée’ du budget des écoles publiques, la fin progressive de la gratuité dans le système public, la détérioration des conditions d’études avec les effectifs pléthoriques et les coupes opérées sur le quantum horaire. Sans compter la mise en œuvre de réformes ‘sans mesure d’accompagnement ni évaluation sérieuse des précédentes’’.
Si l’on en croit cet ancien syndicaliste, de 2009 à 2014, l’Etat finançait l’éducation à hauteur de 92,6% contre 7,4% de ressources extérieures. Une tendance inversée dans le moyen secondaire lors de ces deux dernières années où les ménages occupent maintenant la première place des dépenses. Ce qui est, à ses yeux, ‘’une violation flagrante’’ de la gratuité de l’éducation dans le secteur public.
Selon cet expert, cela s’explique par le fait que l’Education est sous-financée. Ce qui contraint les parents à la mettre en première ligne en matière de dépenses. ‘’Ce constat a amené les Assises nationales de l’éducation et de la formation (ANEF) en 2014, à proposer 'des pistes de mobilisation des ressources telles que des taxes spécifiques, la réduction des exonérations fiscales, et des modalités de contribution de la diaspora et de particuliers’’.
Les taxes sur les appels entrants, celles sur les transactions financières ou sur le tabac et l’alcool ainsi que sur les ressources pétrolières sont autant de pistes dégagées par les assises de l’éducation, sans suite.
En outre, quand bien même il y avait suffisamment de ressources, il se pose, selon lui, l’équation de leur utilisation. En fait, Dianté reconnait qu’il y a des efforts ‘’considérables’’ de la part de l’Etat pour financer l’Education (3 % du Pib soit 26 % du budget de fonctionnement en 2000 à plus de 6 % du Pib soit 35 % du budget actuellement). Cependant, estime-t-il, il y a ‘’une mauvaise gestion et l’inefficience de leur utilisation’’ qui limitent les effets. ‘’Cette gestion s’appuie encore sur le Manuel de procédure du PDEF’’, regrette-t-il.
On note pourtant de nouveaux mécanismes de gestion tels que ceux relatifs aux réformes budgétaires de l’UEMOA, mais l’ex-patron du Saemss pense que c’est encore insuffisant pour une bonne gestion des ressources. Au regard de ce constat, Dianté conclut que l’école publique, ‘’orpheline sous le régime actuel’’ a le choix entre s’adapter ou disparaître. Son salut réside dans l’ingéniosité de ses acteurs’’.
17 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2018 (18:37 PM)Il ne veut pas donner les cartes électorales aux opposants, il ne veut pas nommer un superviseur consensuel pour les élections, il ne veut pas d’une cena indépendante et d’autres coups bas sont en préparation…
Notre président sait que des élections libres, transparentes, démocratiques ou les grands prétendants, karim et khalifa, participent sont fatales pour lui…
Nous sommes tous obligés, dans son camp de défendre cependant le président dont la réélection est aussi une bonne chose pour nous les dougourous….
MON PROBLÈME AVEC PAPE ALE EST QU’IL EST TROP INFORMÉ ET QU’IL DISE TROP DE VÉRITÉS…
Je lui réserve le titre de grand PATRIOTE, HONNÊTE ET SINCÈRE..
Anonyme
En Décembre, 2018 (18:40 PM)Ce gars au lieu de se réjouir et d'encourager ses dirigeants, il faut de la politique politicienne.
Ces opposants ne sont pas dans leur rôle désolé
Ce sont des nihilistes qui tirent sur tt ce ki bouge.
Anonyme
En Décembre, 2018 (18:45 PM)Beussou wakh kou wakhoul do goor!
Il est grand tps que cette majorité silencieuse réagisse.
Il faut occuper tous les espaces: réseaux sociaux, les émissions wakh sa khalat, les médias, les grds places, les bus et Tata, les écoles, universités et instituts pour défendre le bilan.
comme le laboureur et ses enfants, il faut remouiller le maillot, creuser, fouiller, becher ; ne laisser nulle place où la parole ne passe et repasse.
Il n'est pas normal que des gens se sacrifient pour nous et derrière on reste inerte comme des morts.
Pour de bons croyants, il est dit que "koula defal lou bakh so ko wakhoul souye lime ay noname daf la si bolé".
Quand le président fait de bonnes choses, on dit que oui c'est normal, il est élu pour ça, et on cherche à trouver la petite bête. Alors que tous les jours on remercie nos parents et pourtant ils font leur devoir. On rend même grace à dieu pour cette vie.
Dc nous qui avons élu brillamment le président Macky Sall pour une victoire éclatante au soir du 19 Mars avons l'obligation de sortir de nos réserves pour l'encourager. Dire comme l'avait fait Les Tidianes à tivaoune "Dieureudieuf Macky".
Ce Monsieur a besoin de nos encouragements.
Il serait aussi magnifique que l'opposition se ressaisisse pour encourager ce Monsieur. Mais bon il ne faut pas non plus rêver avec ces gens. Certains ont atteint le point de non retour. Leur orgueil ou leur égo surdimensionné les empêche d'avoir de l'humilité et accepter une décision divine.
Nous avons un president bosseur, il est respecté partout dans le monde et ce pays est entrain de reprendre sa place d'antan.
Depuis qu'il est là on voit qu'il ya de la vie dans ce pays meme si c'est encore difficile pour Bcp. Disons difficile pour cette génération habituée à l'emploi, qui attend à la fin de chaque mois un salaire, aujourd'hui c'est le monde de l'entreprenariat.
Les familles religieuses reprennent leur place qui leur est sied et de surcroît leur dignité.
La guerre en casamance est derrière nous.
La stabilité est retrouvée en Gambie, au Burkina Faso et nous avons de très bonnes relations avec la côte d'Ivoire et surtout avec la Mauritanie.
L'économie est entrain de se relever avec le TER, la restauration du chemin de fer, la compagnie Air Sénégal retrouvée et je pense que même Air Afrique devrait être restaurée.
Un nouveau aéroport est là AIBD.
Des ports et des aérodromes refassent surface.
Dakar Dem Dim fonctionne à merveille et dessert même l'intérieur du pays.
Le bateau aline sitoe diatta est sur pied et d'autres navires pour le transport de marchandises.
L'état de droit est restauré
La SONADIS devrait être repensée et réhabilitée.
Il n'ya que les aigris qui ne supportent pas ces reussites.
Mais le chien aboit la caravane passe.
Il ya aujourd'hui des hommes qu'il faut à la place qu'il faut.
Je pense au ministre du sport qui abat un travail incommensurable, le ministre de la justice, de l'agriculture, économie et finance , élevage, du pétrole et de l'énergie Mansour élimine kane, sans oublier le 1er ministre.
Ici on bosse on est dans l'action, on agit.
Il faudrait que dans tous les domaines que l'on soit des champions.
La souffrance subie depuis l'esclavage, la colonisation, les guerres mondiales, la dévaluation du fcfa, les plans d'ajustement structurel devrait pas être nulle.
On aurait du être dans l'abondance depuis 2000 mais malheureusement on a eu un Machiavel au pouvoir. Dieu l'avait voulu ainsi pour nous préparer une bonne surprise en l'occurrence le couple Sall.
Heuchy
Anonyme
En Décembre, 2018 (19:27 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (19:27 PM)Jambar
En Décembre, 2018 (19:36 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (20:03 PM)Lass
En Décembre, 2018 (20:21 PM)pour guérir de votre mauvaise foi pathologique lisez donc le programme que propose Monsieur Malick Sall pour son 2e mandat. vous serez édifié sur la place de l'éducation et de la formation dans le PSE2.
Anonyme
En Décembre, 2018 (21:42 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (21:47 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (21:47 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (21:47 PM)Anonymedeugeubi
En Décembre, 2018 (21:50 PM)Il est temps de s occuper des entreprises et arrêter un peu le social sinon pas d ' émergence.
Le plus gros problème de Macky c'est son administration dépassée en effet lui il roule à gauche à 200 km à l heure et son administration roule à 30 à l'heure.
On espère qu avec son 2 ème mandat il va operer des changements drastiques.
Anonyme
En Décembre, 2018 (00:28 AM)Ibrahima Tambedou
En Décembre, 2018 (08:46 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (09:30 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (23:48 PM)Participer à la Discussion