En effet écrit Cheikh Yérim Seck, « les limiers s’intéressent tout particulièrement à la gestion du Programme national de développement local (Pndl), un fonds de 100 milliards de francs Cfa confié à la Primature, mais aussi à deux biens immobiliers de l’ancien chef du gouvernement situé à Saly… et l’autre à Atlanta aux Etats-Unis ». Le moyen que les enquêteurs comptent utiliser pour inquiéter l’ancien Premier ministre consiste à établir le délit à la réglementation douanière. « Une des maisons de Macky Sall à Saly ayant été construite avec du matériel importé », souligne Jeune Afrique. L’autre délit visé par le pouvoir est l’enrichissement illicite, « car la demeure d’Atlanta aurait été achetée avec des fonds dont la provenance reste mystérieuse ».
Mais Jeune Afrique avance que Macky Sall a des arguments pour justifier la provenance des fonds et « affûte déjà sa stratégie » pour sa défense. En effet, note toujours Jeune Afrique, « aux dires de ses proches, il est d’autant plus serein qu’il a bâti sa résidence de Saly en recourant aux services d’un entrepreneur qui s’est chargé d’acquérir tout le matériel nécessaire ». Alors que selon les mêmes sources proches de l’entourage du Président de l’Assemblée nationale citées par Jeune Afrique, « la propriété d’Atlanta a été acquise à crédit – les mensualités s’élèvent à 600 dollars – après un apport de 4000 dollars.
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