Au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), on veut de plus en plus s’intéresser à la chose politique du Sénégal. Jean-Marie Biagui, leader de ce mouvement, l’a fait savoir, hier, en sollicitant un quota pour ses camarades qui souhaiteraient faire partie du futur Parlement (Assemblée nationale et Sénat).
Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) veut avoir des représentants aussi bien dans les rangs de futures composantes de l’Assemblée nationale que dans ceux du Sénat. C’est son secrétaire général, Jean-Marie Biagui qui l’a fait savoir, hier, dans une déclaration qu’il a rendue publique et dont copie nous est parvenue. «Le Mfdc souhaite que le prochain Parlement (Assemblée nationale et Sénat) comporte suffisamment de députés et sénateurs Mfdc par leur idéologie ou philosophie, ou apparentés Mfdc», note le document. Pour autant, mentionne-t-il, «le Mfdc rappelle que, formellement, il ne dispose d’aucun candidat pour les prochaines élections législatives. Pas plus, d’ailleurs, qu’il n’en avait pas eu lors de la dernière élection présidentielle du 25 février 2007».
Sous ce rapport, le Mfdc estime que tous les candidats aux législatives comme, du reste, à la dernière présidentielle, se valent en Casamance.
C’est la raison pour laquelle, avertissent M. Biagui et ses camarades : «Nous ne saurions, donc, tolérer que des propos ou actes d’intimidation ou des menaces, encore moins des actes de violences soient proférées en Casamance, à l’encontre de qui que ce soit et sous aucun prétexte, aussi bien pendant la campagne des législatives que lors du scrutin du 3 juin 2007, comme hélas on a pu l’observer pour le déplorer et le condamner sans réserve à l’occasion de l’élection présidentielle du 25 février 2007.»
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