Le ministre d’Etat, Djibo Leïti Kâ, dit être «clean comme neige» sur l’audit de l’Armp. «J’ai respecté toutes les étapes et je ne me considère pas avoir fait une faute de gestion ou d’avoir violé les marchés publics», a-t-il dit.
Se prononçant sur l’audit de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Kâ, a laissé entendre, ce samedi au Cices, lors d’«une journée jaune» organisée par la jeunesse du Renouveau démocratique, qu’il est «clean comme neige». Le Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) dit avoir respecté toutes les étapes. «Jusqu’à présent, ça a été exécuté normalement. Il faut qu’on apporte des réponses précises. Car je ne considère pas avoir fait une faute de gestion ou avoir violé les marchés publics», a-t-il ajouté. D’ailleurs, le ministre d’Etat souligne qu’il n’a pas reçu le rapport du Cabinet.
Dans un autre sillage, Djibo Kâ avertit ses militants : «Nous devons assumer notre part de responsabilités dans la marche de l’Etat, en faisant preuve de plus d’engagement, d’écoute des populations en étant proche d’elles et plus sensibles à tous les problèmes qui les touchent.» Ovationné par la foule, le ministre d’Etat note que «c’est le moment de rappeler, en espérant que ce sera la dernière fois, la décision de notre parti au cours de son premier Congrès, de faire de son Secrétaire général le 4e président du Sénégal». Et Djibo Kâ de marteler : «Cette option est plus actuelle que jamais.» Néanmoins, reconnaît le ministre d’Etat, «cela nécessite du travail par une présence plus active sur le terrain, car, dit-il, «la politique c’est l’art de gérer le réel et de rester plus sensibles aux différents problèmes des populations, de l’animation du parti à la base». Ainsi, Djibo Kâ a demandé à la coordination des Cadres de l’Urd de réfléchir sur l’emploi, sous ses différents angles et de soumettre un document qui constituera un volet important dans (leur) programme. «C'est-à-dire que nous sommes conscients de ce que nous assumons aujourd’hui, non seulement comme parti qui aspire à diriger le Sénégal, mais en tant que membre de l’Alliance qui gère le pays et que la présence de l’Urd dans toutes les institutions nationales, exécutives et législatives, comme locales, doit être apprécié sur cette base.»
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