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Politique

Cheikh DIOP – Secrétaire Général CNTS/FC « La relance de l’économie passe par la redynamisation de la Sar et de la Senelec »

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Cheikh DIOP – Secrétaire Général CNTS/FC « La relance de l’économie passe par la redynamisation de la Sar et de la Senelec »

La situation économique difficile avec comme conséquence la fermeture d’entreprises inquiète le leader syndical. Toutefois, Cheikh Diop ne désespère pas quant à un retour vers des lendemains meilleurs. Le patron de la Cnts/Fc donne même des pistes, conformément à la démarche de sa centrale faite d’anticipation et de proposition.

Alors qu’on n’a pas fini de ramasser les feuilles tombées du cocotier de l’Assemblée nationale secoué par le député Cheikh Diop (Dionne), un autre… Cheikh Diop sort du bois. Naturellement ne siégeant pas à l’Hémicycle, c’est sur un autre registre, disons simplement son habituel, le syndicalisme, que le secrétaire général de la Cnts/Fc se prononce dans l’émission « Ganou Seneweb » diffusée ce mardi.

Au courant des statistiques alarmantes portant sur la fermeture de plus de 380 entreprises au Sénégal depuis environ deux ans, Cheikh Diop reste quand même « optimiste quant à l’avenir ».

 

« Fermer la Sar serait une grave erreur »

La condition sine qua none pour s’en sortir est, à son avis, d’« être organisé ». Ce qui l’amène à défendre mordicus que la relance de l’économie nationale passe par « la redynamisation de la Sar et de la Senelec », l’énergie étant le socle sur lequel repose une bonne partie des activités d’un pays, voire toutes.  Le problème justement, selon lui est que chez nous, « on a longtemps hésité dans l’option énergétique. Il faut une volonté politique et une option claires. L’expertise sénégalaise en matière d’énergie doit être préservée ». Dans les détails, une revue en hausse des ambitions du Sénégal en matière de stockage, l’implication de tous les acteurs, l’intégration des travailleurs dans le capital y passent. Le patron de la Cnts/Fc accentue son propos à ce niveau pour (surtout) exprimer son scepticisme concernant un audit dont une des indications pourrait être la fermeture de la Sar. Parce que, le travail est confié à des experts qui ont longtemps défendu que, « dans l’espace Uemoa, il y a une raffinerie de trop et c’est la Sar ». Ces dits experts, français, ont travaillé pour Total et la Sir, la concurrente ivoirienne de la Sar, et partent donc avec un postulat subjectif, quoique M. Diop dit « faire confiance à leur professionnalisme ». En tout état de cause, « fermer la Sar serait une grave erreur », alarme-t-il.

 

« Si la Sar créée en 1961 par Senghor et Dia, des hommes de culture, est fermée par un l’ingénieur géologue Macky, ça m’étonnerait »

Bien au contraire, le Sénégal a plus besoin de la Société Africaine de Raffinage aujourd’hui que par le passé. « On n’avait pas de ressources comme aujourd’hui, avec un gisement bien fourni en pétrole de la Mauritanie à la Guinée Bissau, pour faire du Sénégal un hub pétrolier dans la sous-région », argumente-t-il. Avant de faire dans une quasi dérision : « la Sar a été créée en 1961 par Senghor et Dia, des hommes de culture, si elle est fermée par un ingénieur géologue (le Président Macky Sall) ça m’étonnerait ».

 

« Je ne dirigerai jamais une centrale affiliée à un parti politique »

Nul besoin de mentionner qu’en sa qualité de syndicaliste, de surcroît à la base du secteur pétrolier, l’invité de Seneweb Radio cette semaine se dressera contre cette éventualité. Le contraire serait en effet surprenant après qu’il l’a fait contre le régime Wade, dont il militait pourtant dans le parti. La cabale d’alors avec la mise en selle de Mme Bakhao Diongue, toujours active pour lui contester la Cnts/Fc, n’y avait rien pu faire non plus. Revenant sur les péripéties, l’ancien « élève » de Madia Diop révèle que les libéraux espéraient le voir reconduire la célèbre « participation responsable », comme au temps du Ps, avant de le combattre, une fois assurés du contraire. Certains épisodes ont là-dessus été humiliants ou poignants, c’est selon, pour lui.

Aujourd’hui la vérité a prévalu, parce que Cheikh Diop est le détenteur du seul récépissé dont peut disposer la Cnts/Fc née le 12 janvier 2002, forte d’une quarantaine d’organisations et de quelque 50.000 militants. Ce sont d’ailleurs là les indicateurs auxquels le secrétaire général fait beaucoup confiance pour son combat, en lieu et place d’une affiliation à un parti politique. Sujet sur lequel, il se veut catégorique : « je ne dirigerai jamais une centrale affiliée à un parti politique ». A titre personnel lui peut avoir un engagement politique mais actuellement, Cheikh Diop a gelé ses activités du Pds et «  observe pour voir une ligne conforme à ce qu’(il veut) et en mesure d’accepter une combinaison avec (son) action syndicale » comme Wade le lui concédait. « Il n’est pas le monstre libéral qu’on croit. Dans sa politique, il laisse une bonne place au social », témoigne-t-il à l’endroit de l’ancien président. A propos d’un éventuel alignement dans les rangs de l’Apr du Président Sall, le patron de la Cnts/Fc dit ne pas l’exclure mais constate que cette formation ne l’intègre pas dans ses schémas, du moins pour le moment.

 

Un nouveau souffle syndical pour de nouvelles conquêtes sociales

Aussi, pour Cheikh Diop, l’urgence reste ou demeure, la défense des intérêts des travailleurs, en s’adaptant à la donne introduite par la mondialisation qui a vu émerger des associations consuméristes, de droits de l’homme, etc. Qui, ont désordonné le mouvement revendicatif jusque-là amené par la politique et le syndicalisme. Ce changement avec comme slogan « un nouveau souffle syndical pour de nouvelles conquêtes sociales » a été par exemple à l’origine d’un pacte de stabilité sociale dans le syndicat pétrolier (droit de grève abandonné sur 3 ans, partage des dividendes du secteur) avec comme résultat une augmentation de 36% des salaires, plus la retraite complémentaire, etc.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Rat

    En Octobre, 2013 (09:20 AM)
    UN VRAI GUIGNOL SANS CONVICTION, HOMME POLITIQUE SANS VERGOGNE
  2. Auteur

    Jojo

    En Octobre, 2013 (09:55 AM)
    ça fait 10 millions de fois qu'on nous rabâche la même connerie (le titre).

    Actions speak louder than words
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    Auteur

    Sunkaru

    En Octobre, 2013 (13:41 PM)
    Un fumier de première catégorie, un opportuniste éhonté, un individu sans scrupules qui mange à tous les râteliers. Bref ce modèle de syndicaliste doit être éradiqué du paysage politique comme on le ferait d'une tumeur cancéreuse.
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    Auteur

    Malik

    En Octobre, 2013 (20:01 PM)


    IL FAUT PRIVATISER LA SENELEC IL N'YA RIEN A REDYNAMISER ! IL FAUT CONFIER LA GESTION A DES SPECIALISTES ET SORTIR LA SOCIETE DES GIRONS DE L'ETAT

    C' EST TOUT IL FAUT ARRETER DE REVER C'EST LES SYNDICATS QUI ONT TUE LA SENELEC AVEC DES OUBRIERS COMME MADEMBA SOCK QUI SONT DEVENUS TOUS DES DIRECTEURS DE SERVICES PAR LA TERREUR ET DE CONNIVENCE AVEC L'ETAT PREDATEUR ET LAXISTE
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