«Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.» Albert Camus.
Yaya Jammeh a fini par accepter, contraint et forcé, la volonté souveraine du peuple de Gambie exprimée à travers l’élection d’Adama Barro le 1 er décembre 2016. Le satrape de Kanilai a pris le chemin de l’exil, six semaines après le scrutin, faisant place nette à un président élu.
Après le yoyo de Yaya, le monde entier salue ce départ, l’Afrique s’en félicite et la Cedeao s’enorguellit de ce succès, une «jurisprudence gambienne» que l’on se plaira à donner en exemple dans le futur… Comme un seul homme, nous nous devons, nous Sénégalais, de magnifier la part prépondérante prise par le Président Macky Sall dans la solution de l’équation Jammeh. Parce qu’il n’ y a pas de mal à dire du bien, même de son adversaire.
Le chef de l’Etat du Sénégal, en adoptant une position responsable, courageuse et surtout déterminée, n’a pas raté l’opportunité légale de contraindre au départ l’homme le plus nuisible à la marche du Sénégal depuis son indépendance. Sous son inspiration et sa dictée, notre diplomatie s’est mobilisée, et nos forces armées ont affiché leur détermination à faire partir Jammeh par une contrainte au respect de la légalité constitutionnelle de son pays. Ce n’est point minorer l’action importante des président Abdel Aziz de Mauritanie et Alpha Conté de Guinée que de le dire : Jammeh n’aura pas lâché le pouvoir par la seule force de persuasion des missi dominici dépêchés à Banjul. La vérité : sans le leadership personnel de Macky Sall, sa résolution à refuser le déni de démocratie, la mise en situation de nos valeureuses forces armées et la mobilisation de notre diplomatie, Yaya je-ne-sais-quoi….Jammeh serait encore en train de faire le bras d’honneur au peuple de Gambie et à celui du Sénégal depuis son bunker de Kanilaï.
Dès l’annonce de son revirement par lequel il déniait au Président Barrow son élection, la voix du Sénégal s’est fait entendre : notre pays n’acceptera pas que Yaya Jammeh reste encore au pouvoir, et entendait se donner les moyens de le faire partir. Au mieux, dans la paix, au besoin par la force…
Le dictateur est parti de cette façon-là parce que comme tous les violents, il s’est révélé lâche : c’est la ceinture militaire qui se rapprochait et le menaçait de plus en plus qui l’a, le plus, convaincu de s’exiler. Certes les forces sont sous la bannièree de la Cedeao, mais nul ne feint d’ignorer que les troupes qui ont investi la Gambie sont en très grande majorité celles du Sénégal avec une instruction claire de leur chef suprême : il ne fallait pas rater l’occasion légale de se débarrasser du dictateur gambien, cet homme qui aura tant fait mal à son pays, mais aussi au nôtre.
Aucun pays, pas même la Gambie, n’a autant pâti que le Sénégal des manœuvres de Yaya Jammeh. La cruauté de cet homme et son aversion pour notre pays, mais aussi les mauvaises options de nos dirigeants jusque-là ont valu au Sénégal bien des malheurs. Jammeh aura été la cause, à peine indirecte, de l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la marine : le Joola de tragique souvenir, 2000 vies perdues. Avec l’exil du sanguinaire de Banjul, surgissent aussi les douloureux souvenirs de Babonda et Madina Macangne, des sites de grosses pertes pour notre armée nationale victime de l’appui à peine caché du dictateur aux irrédentistes de Casamance…
Le Président Macky Sall, décryptant tout l’intérêt que les peuples de Gambie et du Sénégal gagnent dans un voisinage fraternel, apaisé et amical, lequel passe par le départ de Jammeh, n’aura pas lésiné sur les efforts pour faire partir le dictateur sous les huées de l’Afrique entière et le regard attentif de la diplomatie mondiale. Et, la rose sur le bout du canon n’aura pas été négligeable : aucune perte de vie humaine dans cette opération salvatrice de grande envergure.
43 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (13:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:27 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:31 PM)1
En Janvier, 2017 (13:32 PM)..
Anonyme
En Janvier, 2017 (13:34 PM)Kiki
En Janvier, 2017 (13:36 PM)Anonymeharoune
En Janvier, 2017 (13:42 PM)SALLA NGAARY WAY!!!!
SI TOUT LES PRESIDENT AFRICAINS ETAIENT COMME TOI. SON PEUPLE NE SERAI QUE GLORIEUX
Xeme
En Janvier, 2017 (13:46 PM)Nous, nous avons retenu, dans ce cas-ci de la Gambie, que par un communiqué
officiel, la CEDEAO, l'UA et l'ONU ont remercié la CEDEAO, Buhari, Sirleaf; John Dramani, Ernest Bai, Alpha Condé et Abdoul Aziz. Cela fait quand une liste de présidents africains. Et dans cette liste, le nom de Macky Sall n'y a été aucunement cité. De là à ce que la presse des 100 veuille nous vendre une détermination de Macky Sall, ou un leadership de Macky, ou toute autre peinture il faudrait se lever plus tôt.
Linguére
En Janvier, 2017 (13:51 PM)La patrie avant les considérations politiques. Je suis foncièrement opposée à la majorité mais 100% ok sur la gestion de ce dossier.
J'espère qu'aucun patriote ne confiera un dossier à des personnes comme El hadj Diouf.
Cela dit, tournons maintenant la page Jammeh et attelons nous à restaurer notre propre démocratie.
Sidiki Diouf
En Janvier, 2017 (13:51 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:52 PM)Yaya Jammeh avait au moins réussi à mettre ses concitoyens au travail.
1
En Janvier, 2017 (13:52 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:57 PM)Karimerékk
En Janvier, 2017 (14:01 PM)KARIME VITE !!! TRÈS VITE !!!
KARIME GAW !! SÉNÉGAL GAW !!!
Lass
En Janvier, 2017 (14:03 PM)Je Dis Non!!!!
En Janvier, 2017 (14:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (14:10 PM)2 ) Quelles solutions envisagées pour éviter les divisions ethniques en Gambie ?
3) Comment faire pour redonner de la confiance aux investisseurs pour qu'ils retournent en Gambie ?
4) Comment faire pour redonner de la confiance au peuple gambien ?
5 ) Comment faire pour organiser le retour de la Gambie dans la coopération internationale ?
Anonyme
En Janvier, 2017 (14:16 PM)Anonyme Urube
En Janvier, 2017 (14:18 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (14:21 PM)Contre_l’éjjaculation_pprécoce_le_mmanque_d’apppétit_sexxxuel_la_faibbblesse_due_à_la_moolllesse_
ou_la_diffickulté_d’avooir_une_érrrection_ou_de_maintttenir_une_érrrection_l’aaaapermie_
l’azzzzoospermie_l’oligooospermie_la_faibbbblesse_sexxxxuelle_due_au_diabbbbète._
AGGRANDISSEMmmENT_de_la_vverge_au_bout_d’un_trrraitement_qui_dure_4_semmmaines_
et_vous_retttrouverez_votre_jjjjeunesse_Traittttement_hémmmmmorroïde_inteeerne_et_exteeeerne_
par_application_locale_avec_cicatrisation_après_30_jours._
Anonyme
En Janvier, 2017 (14:39 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (14:39 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (14:57 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (15:16 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (15:21 PM)Dès l'annonce des résultats Macky a été le premier à appeler Barrow pour le féliciter, coupant court l'herbe sous les pieds de Bambili Machin et lui mettant un coup de pression. Les autres chacelleries lui ont emboité le pas en adressant leurs félicitations à Barrow. Première capitulation de Bambili obligé de reconnaitre la victoire de Barrow devant les caméras.
Au premier revirement du petit bonhomme le Sénégal a activé tous les canaux diplomatiques (cedeao, france et UE, usa, onu), même Touba a été mis à contribution avec une visite organisée pour les nouveaux vainqueurs. Quand la sécurité de Barrow a été de plus en plus menacée Macky lui a ouvert les portes du KFP tous frais payés. A date échue Macky a fait organiser la prestation de serment ici à Dakar en toute solennité. Il a reçu Aziz le Maure jusqu'à 2h du matin pour avoir son debrief. Quand le fou n'a laissé d'autre choix que la force militaire, il n'y a pas eu une seule hésitation de la part de Macky qui a méthodiquement préparé la riposte en se parant de toutes les autorisations légales nécessaires (Onu, cedeao, un commandement nigérien "neutre" pour ménager les susceptibilités et sensibilités de voisinage).
Et c'est là que c'est un coup magnifique, doumaneu wadji, dakh keu mo guèneu Gambie, sans verser une goutte de sang et sans parole. Ba légui on n'a pas vu Macky se prononcer publiquement sur la situation, dafa nekeu ci souf di dor li miy dor.
Bambili est parti avec 7milliards? ce n'est pas un problème, n'importe quel projet au Sénégal fait plus de 7 milliards, ce n'est pas le plus difficile à trouver. Il y a 20 ans Habré était parti avec 20 milliards, anamou tey ? D'autres avaient vidé les coffres de la bceao à Abidjan, où sont-ils aujourd'hui et où en est la Côte d'Ivoire ?
Le temps est un bon juge, que Dieu nous prête vie, on verra bien
Anonyme
En Janvier, 2017 (15:21 PM)nos_ principales_ prestations_ de _service _sont :
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Anonyme Gagnant
En Janvier, 2017 (15:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (15:32 PM)Gadio
En Janvier, 2017 (15:35 PM)On se rend compte que le journalisme alimentaire a encore de beaux jours devant lui.
Vous pensez qu'un président sénégalais sérieux pouvait laisser passer cette opportunité inespérée de se débarrasser de jammeh ,?
OH bien sur que non
Mais le problème dans cette affaire ,, le Sénégal s'est laissé berné par ses pir ennemis La Mauritanie et la guinée , Ce qui fait qu'au finish c'est le satrape de Banjul qui a réussi à tirer son épingle du jeu .
Le diplomatie Sénégalaise n'est pas proactive , elle ne sait pas anticiper , elle est réactive
Anonyme
En Janvier, 2017 (15:44 PM)Presse Vaseline
En Janvier, 2017 (15:45 PM)La presse vaseline va encore aider Macky a encluer(!) les senegalais naifs.
Anonyme
En Janvier, 2017 (16:12 PM)Plintiou
En Janvier, 2017 (16:27 PM)sérieux pourquoi tresser des lauriers a Macky tu oublies vite que lui il a modifier notre constitution pour durer plus longtemps
aucune mérite pour Macky c'est un pantin un bouffon
Anonyme
En Janvier, 2017 (17:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (17:28 PM)Fabs
En Janvier, 2017 (17:31 PM)Foulbés!
En Janvier, 2017 (18:12 PM)cet article bien argumenté de M. Thiam relatif à un événement sénégalais approuvé partout dans le monde civilisé (ailleurs en Afrique la situation comme celle de la Gambie déclencherait des massacres, le Burundi en est un exemple exemplaire, pour ne citer que celui-ci)
devrait vous inciter à apprendre à apprendre à user à bon escient de vos crânes, éternellement désertiques-arides soient-ils.
À défaut, clouer un peu vos grandes-puantes gueules, tout en vous limitant à savourer cette énième démonstration démonstrative de l'illustration illustrative des opérations opératives de la purification pure de l'image du Sénégal depuis que le Président de la République du Sénégal, Son Excellence, l'Ingénieur Macky Sall, Peul pure Souche donc digne-noble-courageux atavique, par le CHOIX de Dieu, trône dignement-noblement-courageusement-humblement à la Tête de toutes les Magistratures suprêmes.
Dites certains-es-certainement-certains-es,
qu'aurait fait un de vos semblables, éternels mesquins, à la place du Président Macky Sall?
Violence-crimes-assassinats-magouilles-corruptions-prédations-complots-combines-pactes diaboliques-triches-usurpations-mensonges-falsifications-trahisons-traitrises-vantardises-exhibitions-fanfarornnades-cris....
Le CERTAINISME est un cruel HANDICAP!
FOULBES!!!
Anonyme
En Janvier, 2017 (18:49 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (19:41 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (19:42 PM)AU MOINS ILS ONT ETE EFFICACES , COURAGEUX , PRAGMATIQUES ET PROFESSIONNELS !!!
LE SENEGAL EST UN PAYS DE PARLEURS , MAIS ACTION ZERO
Anonyme
En Janvier, 2017 (21:37 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (23:00 PM)Participer à la Discussion