Le front "Siggil Sénégal" qui regroupe les 12 partis d’opposition ayant décidé de boycotter les législatives du 3 juin prochain dévoile ce lundi son plan d’action pour amener leurs militants et sympathisants à ne pas aller voter le jour du scrutin.
Par Nettali
Les leaders des partis de "Siggil Sénégal" sont en effet en conférence de presse cet après-midi au siège du parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Ce sera l’occasion pour le front "Siggil Sénégal" d’expliquer aux journalistes et à l’opinion leur stratégie de campagne pour un boycott actif des législatives de juin prochain.
Mais, d’ores et déjà, l’on sait que c’est une batterie de mesures prises par les plénipotentiaires et validées par les chefs de partis qui seront mises en oeuvre pour battre campagne. D’ailleurs, a expliqué un professeur de Droit administratif interrogé par la Rfm, absolument rien n’interdit aux "12" de battre campagne pour un boycott des législatives.
Seulement, précise ce professeur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, il faudra aux leaders de "Siggil Sénégal" obtenir une autorisation de l’autorité administrative. Et ils ne pourront pas compter sur un temps d’antenne au niveau des media d’Etat. Seulement, cette absence de temps d’antenne ne devrait pas gêner les partis de "Siggil Sénégal" qui ont déjà commencé à installer des directoires départementaux dans les grandes villes du pays. Déjà, ce week-end Khalifa Ababacar Sall, Serigne Mbaye Thiam du Parti socialiste (Ps) et Pape Diouf, le secrétaire politique du parti Rewmi ont installé la cellule départementale de Rufisque. Occasion saisie par ces responsables politiques pour appeler leurs militants à se préparer à trouver Abdoulaye Wade sur le terrain de l’affrontement.
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