La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Saint-Louis (nord) a prononcé l’acquittement en faveur de deux prévenus qui comparaissaient jeudi pour association de malfaiteurs et vol avec violence, a constaté l’APS.
Le juge et ses assesseurs n’ont pas entièrement suivi le ministère public qui avait requis deux peines cumulées de vingt ans pour le plus âgé des deux, S. Sy et s’était reporté à la sagesse de la Chambre sur la culpabilité du plus jeune, A. Sy.
Les deux prévenus placés sous mandat de dépôt depuis trois ans avaient été notamment inculpés d’association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit avec violence et usage d’armes et de véhicule.
S. Sy (37 ans) originaire de Gamadji Sare et A. Sy (20 ans) du village de Megou, dans le département de Podor, étaient suspectés d’appartenir à une bande qui avait braqué dans la nuit du 4 avril 2013, l’agence de la Poste de la commune de Goléré.
Une somme avoisinant trois millions de francs avaient été emportée dans ce braquage.
Cette nuit là, une bande composée de plusieurs personnes armées de fusils d’assaut, de marteaux et d’autres outils dérobés auparavant dans un atelier de menuiserie, fait irruption dans la commune de Golere abord d’un pick-up de couleur blanche. Elle neutralise très rapidement et ligote le gardien de la Poste la dizaine de membres du comité local de vigilance.
Les malfaiteurs défoncent le coffre et emportent l’argent et des téléphones portables appartenant à des agents de sécurité. L’enquête ouverte par la gendarmerie permettra de localiser deux des téléphones après une réquisition faite auprès de la Sonatel.
Selon l’accusation, ces appareils ont été retrouvés et leurs détenteurs entendus et arrêtés, alors que l’un des veilleurs de nuit a prétendu formellement avoir reconnu l’un des assaillants en l’occurrence S. Sy.
L’interrogatoire des deux inculpés et la présence des douze témoins n’ont certainement convaincu le tribunal sur la culpabilité des prévenus.
Il est même ressorti que le mode opératoire et la maîtrise dont ont fait montre les braqueurs ne collent pas avec le profil des deux mis en cause, présentés comme de modestes paysans travaillant la terre tout en s’adonnant a l’élevage.
L’absence de preuves manifestes de leur implication dans ce braquage et les arguments avancés par les avocats de la défense ont certainement contribué à la décision du juge de les acquitter après être restés trois ans derrière les barreaux.
AKS/OID
Le juge et ses assesseurs n’ont pas entièrement suivi le ministère public qui avait requis deux peines cumulées de vingt ans pour le plus âgé des deux, S. Sy et s’était reporté à la sagesse de la Chambre sur la culpabilité du plus jeune, A. Sy.
Les deux prévenus placés sous mandat de dépôt depuis trois ans avaient été notamment inculpés d’association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit avec violence et usage d’armes et de véhicule.
S. Sy (37 ans) originaire de Gamadji Sare et A. Sy (20 ans) du village de Megou, dans le département de Podor, étaient suspectés d’appartenir à une bande qui avait braqué dans la nuit du 4 avril 2013, l’agence de la Poste de la commune de Goléré.
Une somme avoisinant trois millions de francs avaient été emportée dans ce braquage.
Cette nuit là, une bande composée de plusieurs personnes armées de fusils d’assaut, de marteaux et d’autres outils dérobés auparavant dans un atelier de menuiserie, fait irruption dans la commune de Golere abord d’un pick-up de couleur blanche. Elle neutralise très rapidement et ligote le gardien de la Poste la dizaine de membres du comité local de vigilance.
Les malfaiteurs défoncent le coffre et emportent l’argent et des téléphones portables appartenant à des agents de sécurité. L’enquête ouverte par la gendarmerie permettra de localiser deux des téléphones après une réquisition faite auprès de la Sonatel.
Selon l’accusation, ces appareils ont été retrouvés et leurs détenteurs entendus et arrêtés, alors que l’un des veilleurs de nuit a prétendu formellement avoir reconnu l’un des assaillants en l’occurrence S. Sy.
L’interrogatoire des deux inculpés et la présence des douze témoins n’ont certainement convaincu le tribunal sur la culpabilité des prévenus.
Il est même ressorti que le mode opératoire et la maîtrise dont ont fait montre les braqueurs ne collent pas avec le profil des deux mis en cause, présentés comme de modestes paysans travaillant la terre tout en s’adonnant a l’élevage.
L’absence de preuves manifestes de leur implication dans ce braquage et les arguments avancés par les avocats de la défense ont certainement contribué à la décision du juge de les acquitter après être restés trois ans derrière les barreaux.
AKS/OID
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (07:47 AM)Participer à la Discussion