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Politique

BACAR DIA REPOND À OUSMANE TANOR DIENG : « Poser le débat de la Ceni, relève de la comédie »

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BACAR DIA REPOND À OUSMANE TANOR DIENG : « Poser le débat de la Ceni, relève de la comédie »

 

Le ministre de l’Information, chargé des Relations avec les Institutions, porte-parole du gouvernement, a dressé, hier, un bilan positif de l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2007. Le Docteur Bacar Dia a félicité le président de la République et son Premier ministre pour l’appui déterminant apporté à son département pour une bonne couverture de la campagne électorale. Le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de se prononcer sur la revendication d’une Commission électorale nationale indépendante portée par Ousmane Tanor Dieng. Sur les chantiers de son département, Bacar Dia a révélé que l’État sera plus regardant dans la formation des journalistes.

Je me réjouis des efforts consentis par le gouvernement pour le déroulement correct de la campagne électorale et de l’élection présidentielle. Comme les Sénégalais dans leur immense majorité, nous avons hautement apprécié ces efforts. Il faut aussi dire que le ministère de l’Intérieur a fait preuve de générosité dans l’organisation matérielle du scrutin. À côté de l’organisation, un système de contrôle du processus a été assuré par la Commission électorale nationale autonome (Cena) ainsi que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour garantir l’accès équitable aux médiats. Tout un dispositif pour garantir la transparence et la régularité du scrutin. Le gouvernement a doté le pays d’un système électoral fiable avec un fichier numérique crédible excluant les votes multiples. En plus, le fichier est disponible sur le net. C’est une des plus grandes révolutions, car le président Wade a mis les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service du processus électoral. Pour les prochaines élections, il y aura des économies très importantes sur le budget.

Au finish, tout a bien marché. La Cena et le Cnra ont fait leur travail et les médias du service public de l’information ont respecté la consigne de travailler en toute impartialité. Je salue le travail de la presse du service public et des médiats privés confondus. Les autres gages de transparence du scrutin ont été apportés par les observateurs (Oif, Cedeao, Ua et Ue) qui ont salué l’exemple sénégalais. Notre pays a ainsi donné le ton. Mais, le plus important, c’est d’approfondir cette maturité.

Il n’y a pas de système aussi fiable que le nôtre en Afrique. Je ne vois pas de raison de contestation de ces résultats qui reflètent le degré d’adhésion du peuple à l’action du président Wade. Les masses populaires sont les véritables sentinelles de la liberté, de la transparence et de la démocratie. Elles l’ont démontré par l’euphorie durant la campagne, ensuite par la mobilisation exceptionnelle le jour du scrutin et enfin le calme qui a suivi le lendemain. Les Sénégalais ont compris que les élections ne sont qu’une étape d’un processus et non une fin en soi. Le peuple a administré la preuve de sa maturité et de son avance sur certaines structures bureaucratiques. On conteste les élections pour les masses. Et, lorsqu’elles adhèrent, approuvent et vont travailler tranquillement après les élections, il faut savoir décrypter certains signes.

L’histoire ne se répète pas. Les revendications du genre Ceni ou autre ne peuvent pas être transposées d’un contexte à un autre. Le contexte qui avait conduit à la revendication d’une Ceni ou d’un organe autonome pour faire face à la volonté du Ps de confisquer les suffrages des Sénégalais a changé. C’est à la suite d’une forte pression des masses populaires que le régime socialiste accepta la création d’un organe de contrôle des élections. En son temps, cette revendication se justifiait. Maintenant que tout le processus de sécurisation des élections est arrivé à terme sous le règne de Me Wade, poser ce débat relève de la comédie. C’est pourquoi elle ne sera pas suivie d’effet.

Le président Wade et le Premier ministre ont créé les conditions pour une participation correcte des médiats du service public. La Rts a été dotée en matériel (voitures et caméras) complet. Chaque candidat avait à sa disposition une équipe de télévision en permanence. On n’a pas senti de contestation majeure sur la participation du ministère durant la campagne électorale.

Je voudrais, au nom du ministère et des agents de la Rts, du Soleil et de l’Aps remercier le président de la République et le Premier ministre pour leur soutien décisif. En nous dotant de moyens, le président de la République nous a instruits de veiller à l’impartialité dans le traitement de l’information par les médiats du service public. Nous sommes en train de travailler pour la presse en général. Il faut savoir que le président Wade est très regardant sur les conditions des journalistes. C’est pourquoi il a décidé de construire une maison de la presse moderne. Le terrain est déjà affecté, le chantier va bientôt démarrer. L’autre grand chantier du ministère, c’est la formation des journalistes. Avec l’octroi des 10 % de l’aide à la presse, il ne s’agira plus d’une formation d’un mois, mais d’au moins une année scolaire. Les principaux critères de sélection seront le bac et l’expérience professionnelle. Le gouvernement ne va plus accepter que n’importe qui rentre dans le métier de journalisme sans formation préalable. Nous comptons sur le soutien des journalistes pour ce travail de moralisation du secteur. La discussion va se poursuivre avec le Synpics. L’heure est venue pour qu’on se regarde dans les yeux et engage les réformes qu’il faut. Par la formation, on pourra aussi régler les problèmes de délits de presse. Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des gens qui exerçaient le métier de journaliste sans le Bfem. C’est inadmissible de laisser perdurer cette situation.

Aussi, je me désole de constater qu’on profère des injures à d’honnêtes gens à travers la radio ou dans un journal et que les journalistes laissent passer. Pour ma part, je pardonne tout en demandant si, au nom de la liberté de la presse, un directeur de publication doit autoriser des propos aussi malveillants. Pour le moment, on est sur le terrain de l’indignation morale. J’en appelle à la responsabilité des uns et des autres.

 



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