Les Sénégalais de déplacent aux urnes ce dimanche pour les élections législatives. Vingt- quatre listes sont en présence et cent cinquante sièges sont à pourvoir suivant un mode de scrutin "mixte" qui associe la proportionnelle (à l'échelle nationale) et le scrutin majoritaire (au niveau départemental).
C’est une campagne électorale relativement morne qui vient de se terminer. Sans engouement véritable de la population. « La plupart des Sénégalais sont persuadés que les jeux sont faits, analyse le chercheur en science politique Alioune Badara Diop. Surtout avec un PDS (Parti démocratique sénégalais, ndlr) divisé en deux tendances, au moment où les grands ténors de l’ancienne opposition ont battu campagne pour la coalition présidentielle. »
Autre explication possible de ce manque d’intérêt : la perte de visibilité, voire de légitimité d’une assemblée nationale quasi-systématiquement alignée, ces dernières années, sur les choix de la présidence.
L’actualité de ces dernières semaines, marquée par les audits a, par ailleurs, relégué au second plan les tournées des candidats des 24 listes.Cette morosité de la campagne fait en tout cas craindre à de nombreux observateurs une participation plus faible encore que celle des présidentielles. Le 26 février et le 25 mars, un électeur sur deux seulement s’était déplacé pour aller voter.
3 Commentaires
Voix De L'europe
En Juillet, 2012 (06:51 AM)Saer Sow
En Juillet, 2012 (11:31 AM)Jacques Faye
En Juillet, 2012 (12:33 PM)Participer à la Discussion