"Je suis né en Ziguinchor mais j'ai grandi à Bignona. Je n'ai pas pu supporter les multiples renvois dont j'ai toujours été victime en classe de terminale", témoigne un des compagnons des victimes qui préfère garder l'anonymat. Il explique que lui et certains de ses camarades tués ou blessés comme Kaoussou, 20 ans, Aliou Diallo, 29 ans, Daouda Diallo, 27 ans, Mamadou, 28 ans et Sané 25 ans, ont embrassé le métier de trafic de troncs de tek depuis 2013 et même avant.
Revenant sur les faits, il explique que ces camarades étaient tous en vélos hier dimanche matin uniquement pour chercher du bois morts à revendre à 2000 francs la charge. "Pour les troncs de tek, nous partons vers le crépuscule et non le matin car l'attaque de dimanche a eu lieu à 10 heures du matin et non à 17 heures comme je l'ai entendu. Ils étaient à Bourofaye Baynouck à 500 m de la route principale qui mène vers Oussouye".
"Hier matin, je n'étais pas de la partie car j'étais fatigué parce que revenant de la forêt la veille avec 9 troncs. Les Eaux et forêts ont confisqué les 5 et il me reste 4", a-t-il témoigné.
6 Commentaires
Anonyme Trafic
En Janvier, 2018 (22:41 PM)NOUS SAVONS TOUS QUE LE TRAFIC EXISTE DEPUIS DES ANNEES,,
Anonyme
En Janvier, 2018 (23:15 PM)D'anciens Eleves
En Janvier, 2018 (23:45 PM)Le MFDC veut la paix. ils n'ont pas besoin de quique ce soit pour leur joindre. ils cherchent la paix.
c'est votre faute.
Anonyme
En Janvier, 2018 (06:43 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (10:22 AM)Cette barbarie cache bien des zones d'ombre. Une enquête minutieuse permettra aux forces de sécurité de mettre la lumière sur les auteurs et les vraies raisons de cet acte.
Anonyme
En Janvier, 2018 (11:33 AM)L'hôpital de Ziguinchor et les gendarmes devaient protéger davantage l'intimité des blessés laissés aux caméras des TV nationales et même France 24 ce matin qui n'a jamais sorti les blessés français lors des divers attentats perpétrés en France. Respectons nos morts et blessés.
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