Ousmane Tanor Dieng, le Premier secrétaire du Parti socialiste (Ps) a tenu à élucider la question des licences de pêche « que le président utilise comme une sorte d’épée de Damoclès » suspendu à sa tête. A cet effet, M. Dieng a souligné que le directeur de cabinet qu’il était à l’époque n’avait pas la possibilité de négocier ces contrats qui étaient sous la responsabilité du ministre de la pêche.
Cependant, signale-t-il, ce qui s’est réellement passé c’est que les activités sportives étant pour une part financées par les fonds spéciaux du président, des mécanismes de renforcement de ces fonds ont été proposés parmi lesquels l’autorisation de pêche allouée aux navires russes avec une redevance affectée à ces fonds spéciaux. Et c’est en ce moment là, dit-il « que j’ai reçu l’argent logé dans un compte à la Société générale des banques. Et pendant huit années, le montant de ces fonds n’a pas dépassé deux milliards cinq cent contrairement au chiffre de vingt milliard annoncé ». Ce qui est grave dans cette situation, déplore M. Dieng, c’est la coïncidence de ces dossiers avec les rendez-vous électoraux car ce même problème avait été soulevé à la veille des législatives. Je pense, continue-t-il que « cela n’honore pas notre démocratie ».
Rappelons que le président Wade, le jour de la proclamation des résultats provisoires, avait cité un certain nombre de leaders de l’opposition qui selon lui, traîneraient des casseroles, au rang desquels Ousmane Tanor Dieng à qui, il reproche des malversations financières liées à des accords de pêche. Il les avait même menacé de poursuites judiciaires précisant toutefois, quelques jours après en ouoloff qu’ils ne seront pas arrêtés durant l’enquête.
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