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Politique

Abdou Latif GUEYE, Sg du Rds, 15è sur la liste Sopi : ' WADE peut faire mieux que MANDELA! '

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Abdou Latif GUEYE, Sg du Rds, 15è sur la liste Sopi : ' WADE peut faire mieux que MANDELA! '
Le secrétaire général du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds) et président exécutif de l'Ong Jamra, pourrait faire son entrée à la prochaine Assemblée nationale à l'issue des élections législatives du 3 juin prochain, pour lesquelles il a été investi à la 15e place sur la liste nationale de la ‘coalition Sopi’. Fils d'un ancien parlementaire (Abbas Guèye, co-listier de Senghor, lors des élections législatives de juin 1951), Abdou Latif Guèye retrouvera probablement la ‘place’ de son père dans la prochaine législature.




Wal Fadjri : Les observateurs avaient prédit que les alliés du Pds allaient être laissés en rade par le Pds au moment des investitures. Aujourd'hui, vous vous retrouvez à la 15e place sur la liste nationale de la ‘Coalition Sopi’. Comment appréciez-vous cette position ?


Latif Guèye : Cette décision du président de la République de me faire investir à la 15e place est un acte politique majeur qui atteste de toute la considération que le secrétaire national du Pds nourrit à l'égard de ses alliés politiques. Ce n'est pas un acte circonstanciel, à mon avis. Il ne relève pas d'un calcul politique, non plus. Cette option fondamentale chez Abdoulaye Wade de réunir des sensibilités politiques différentes autour de lui, dans son combat pour le Sénégal et pour l'Afrique. Pour répondre précisément à la première partie de votre question, il me semble que ceux qui avaient prédit, et avaient même affirmé récemment que ‘les alliés politiques de Me Wade ont été laissés en rade’, se sont simplement trompés. Les alliés, au contraire, ont été largement associés. A preuve, sur les listes nationales et départementales d'une coalition dirigée par un parti aussi massif que le Pds, une douzaine d'alliés ont été investis, appartenant soit à la Cap 21 soit à d'autres partis membres de la mouvance présidentielle. Je peux citer de mémoire Bamba Ndiaye du Msu (19e sur la liste), Mame Bousso Samb de l'Ufpe (22e), Samba Diouldé Thiam du Prc (33e), Djibo Leïty Kâ de l'Urd tête de liste à Linguère, Abdou Rahim Agne du Pr à Matam, Marième Guèye Gassama de l'Urd (18e), Modou Amar de l'Urd (23e), Me El Hadji Diouf du Ptp (35e), Néné Marème Kane du Pr (36e), Kalidou Dieng du Pr (25e). Et bien entendu votre serviteur du Rds, à la 15e place sur la liste nationale. C'est vous dire que le Pds et son chef ont fait l'effort de respecter leurs engagements, en dépit des fortes contraintes liées à ce type de choix. Il est bien évident que tout le monde ne peut figurer sur les listes. Les leaders de l'alternance, qu'ils soient du Pds ou qu'ils appartiennent à des partis alliés, doivent considérer les investis comme une partie d'un bataillon mobilisé au front. Les investis, aussi, ne doivent pas considérer leur futur mandat comme une sinécure, mais plutôt comme un sacerdoce ou, mieux, comme un ‘poste avancé’ dans le champ de bataille, pour l'édification d'un Sénégal nouveau.


Wal Fadjri : En tant qu'allié, votre présence à l'hémicycle étant très probable, quelle forme de collaboration envisagez-vous d'entretenir avec le Pds dans l'institution parlementaire ?


Latif Guèye : Notre alliance avec le Pds est une alliance stratégique. Celle-ci repose fondamentalement sur un substrat que l'on pourrait décliner à travers ce triptyque : loyauté, constance, engagement. Une loyauté sans faille envers l'homme que nous avons librement choisi d'accompagner dans son œuvre exaltante de faire du Sénégal un pays émergent : Me Abdoulaye Wade. Un engagement à toute épreuve, qui nous fait maintenir le cap dans le camp présidentiel, quelles que soient les circonstances et les avatars de l'histoire. Une option résolue, fondée sur la recherche de l'excellence. Lorsque nous serons à l'Assemblée nationale, Incha Allah, nous inscrirons notre action dans un esprit de collégialité, en ayant fondamentalement en ligne de mire notre volonté de nous rendre utiles à notre pays, et de faciliter au président le parachèvement de l'œuvre titanesque qu'il a entamée en l'an 2000.
Notre groupe, uni et solidaire, devra jouer un rôle déterminant dans ce quinquennat de Wade. C'est peut-être pourquoi le choix des personnes investies a été aussi difficile que méticuleux. N'oubliez pas que dans l'ancienne législature, la ‘Coalition Sopi’ avait permis à des gens de devenir député, avec les moyens du Pds, d'occuper des postes importants dans l'Assemblée mais qui, un jour, se sont rebellés contre le secrétaire général national du Pds. Wade ne mérite pas ça !
En ce qui nous concerne, notre loyauté envers le président Wade est à la fois politique et affective. Rien, ni personne, ne nous déviera de notre objectif, à savoir aider le président à réaliser son rêve d'un Sénégal debout, moderne, dans une Afrique libre et respectée. Je crois pouvoir dire que mon itinéraire politique prouve à suffisance ce que je vous dis.


Wal Fadjri : Faites-vous allusion à vos déboires suite à votre limogeage de la tête de l'Ong inter-étatique Afrique Aide l'Afrique (Aaa) et votre séjour carcéral ?


Latif Guèye : L'histoire est le meilleur témoin. La patience est la meilleure des armes. C'est parce que j'ai toujours été convaincu que le président de la République, qui est un homme entier, avait été induit en erreur et qu'au demeurant, en tant que simple créature, je ne puis avoir aucune prise sur le cours inéluctable de mon destin, que je me suis dit : ‘Aussi longue que puisse être la nuit, demain il fera inéluctablement jour’. J'ai attendu ce jour, en faisant naturellement confiance à la justice de mon pays, et celle-ci m'a entièrement rétabli dans mes droits et m'a permis de recouvrer ma dignité, grâce à Dieu. Le plus important étant bien sûr mon honneur et ma dignité. Si mes partisans et moi considérons la décision du président de me faire investir à la 15e place comme un acte de haute portée politique et morale, c'est parce qu'il marque, pour nous, ma réhabilitation définitive de la part de la plus haute institution de ce pays. Pour le reste, je ne regarde pas le rétroviseur et considère que tout ce qui m'est arrivé, est une immense grâce divine et un capital d'expériences inestimables.


Wal Fadjri : Parlons du boycott des élections législatives par l'opposition. N'est-ce pas du pain béni pour la coalition Sopi ?


Latif Guèye : Rappelons d'abord que c'est une partie de l'opposition qui a décidé de boycotter les élections pendant qu'une autre partie a choisi, tout aussi librement, de se soumettre au verdict des urnes. C'est cela le jeu démocratique. Personnellement, j'aurais souhaité que tous les partis et coalitions participassent au scrutin. Mais, la réalité est là. Et je ne voudrais jeter l'anathème à personne. Que chacun assume ses responsabilités.
Mais retenez bien que depuis le 25 février dernier, une lame de fond, totalement imprévue, a bouleversé et continue de bouleverser profondément l'échiquier politique. Qu'on le veuille ou non, ce clivage artificiel, cette volonté arbitraire tendant à établir une dichotomie entre ‘grands’ et ‘petits’ partis n'est plus de saison. Il serait même périlleux, pour ces législatives, en tous cas, de sous-estimer les partis et coalitions engagés dans la compétition.
Cela dit, le boycott décidé par une partie de l'opposition n'est pas - alors pas du tout - du pain béni pour nous. Au contraire, il nous impose même un autre défi, celui du taux de participation et de la mobilisation effective de l'électorat. Si nous sommes unis, organisés et déterminés comme lors de la présidentielle, nous pourrons gagner ce combat et remporter largement les élections. Nous devons prendre exemple sur Abdoulaye Wade. Il a fait fait de l'audace, de l'esprit d'ouverture et du culte de l'excellence son credo. Et, au résultat, les Sénégalais se sont identifiés à lui. Tous ceux qui sont engagés dans la bataille du 3 juin se doivent d'être dans les mêmes dispositions mentales. Ainsi, le Sénégal administrera encore à la face du monde une autre leçon de démocratie, de transparence et de maturité politique, gage de stabilité politique et de paix civile. Je suis convaincu qu'après ces élections législatives, et surtout après les locales de novembre, si les Sénégalais continuent de nous faire confiance, c'est un Sénégal nouveau qui émergera. Le mieux-être, la joie de vivre ne seront plus de vains mots.
Je dis souvent à mes amis, que mon éducation et mes principes m'interdisent de faire l'apologie d'une personne. Mais, je crois sincèrement que notre pays a la chance d'avoir porté à sa tête un grand homme qui peut nous faire écrire de belles pages dans l'histoire des grands peuples. C'est ma conviction profonde, Abdoulaye Wade peut faire plus que Nelson Mandela et chaque Sénégalais devrait en éprouver une légitime fierté.




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