Alioune Badara Fall, Mamadou Seck et Mouhamed Guèye ont passé la nuit d hier au commissariat central de Dakar. Le maître des poursuites a décidé d ouvrir une information judiciaire, après les avoir entendus dans l après-midi, rapporte Le Quotidien. Bénéficiant d un retour de parquet, ils seront entendus aujourd hui par Serigne Bassirou Guèye, Procureur de la république, qui décidera de la suite à donner dans leurs dossiers respectifs.
L ouverture d une information judiciaire est décidée par le Procureur de la république qui rédige pour cela un réquisitoire introductif ou plus rarement et sous certaines conditions, par la victime d une infraction par le biais d une plainte avec constitution de partie civile. Dans le cas des délits, une information judiciaire est ouverte, si le Ministère public le décide, lorsque les faits sont complexes et nécessitent des investigations poussées.
10 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (07:35 AM)Fierté
En Juillet, 2015 (08:01 AM)"la liberté à ces limites k la liberté n connai poin" disai l'autre
Prenez vos responsabilité cher concitoyen
Anonyme
En Juillet, 2015 (08:09 AM)Ragal
En Juillet, 2015 (08:46 AM)il faut un procès qui servira de leçon à tout le monde.
Anonyme Fma
En Juillet, 2015 (08:47 AM)Anonyme Crancre
En Juillet, 2015 (10:12 AM)Vérité Pour Vérité
En Juillet, 2015 (10:51 AM)La Ferite Kitue
En Juillet, 2015 (14:08 PM)IL faut l’avouer. L’image est très peu reluisante de journalistes faisant l’objet de retours de parquet et autres incommodités qu’ils sont prompts à raconter quand il s’agit d’autres citoyens. Comme une incongruité à un moment ou l’on vante partout la vitalité et le dynamisme de la presse sénégalaise.
Néanmoins, il convient de s’arrêter un instant, loin des loups qui hurlent ensemble.
D’abord il s’agit de noter que réclamer ses sources à un journaliste relève d’une méconnaissance totale d’une méconnaissance d’un des piliers de ce métier savoir la protection de sa source. Céder à la pression représente la pire des trahisons pour un élément de cette corporation.
La délicatesse de l’information révélée (et encore !) ne doit nullement occulter cet aspect de la situation.
Cependant l’on ne peut s’empêcher de se faire critique et même très critique quand il s’agit de la publication in extenso de procès verbaux d’audition d’une affaire si suivie de l’opinion.
La perspective d’atteindre des pics de tirages et de vente a été comme le prisme qui a déformé la vue de ces journalistes. Et à cette considération, il faudra ajouter la paresse. Oui. La paresse. Des outils sont à la disposition des journalistes et qui permettent de traiter ce type d’information sans avoir besoin de publier dans toutes ses encoignures un P.V. Mieux, il s’agit d’une façon de protéger sa source. Celui là même qui prend des risques énormes et mu par ses intérêts surement (comme toute source au demeurant), mais qui a permis d’apporter à l’opinion des éléments d’appréciation de première main. L’honneur du métier est sauf.
En 2004,Madiambal Diagne est allé en prison pour des faits similaires. Les journalistes savent qu’ils n’ont pas raison mais hurlent ensemble en rabâchant les sempiternelles justifications :la liberté d’expression si « chèrement acquise »(Encore que l’on ne connait aucun journaliste « tombé au champ d’honneur »)Tout juste y a-t-il eu quelques emprisonnements brefs et surement beaucoup de convocations. Rien de plus. Tout a été offert sur un plateau.
Liberté d’expression ou liberté de dire n’importe quoi
Le sensationnalisme débridé qui caractérise la presse en ce moment constitue la véritable déviance d’une profession si noble dans son essence. Les principes de vérification et de recoupement sont laissés à la porte de nombreuses rédactions. Des bribes d’information sont à la une tandis que des sites internet tels des charognards marchent derrière se contentent de « servir » aux internautes des informations sans tète ni queue. Conséquence : L’on n’a jamais été aussi désinformé ou surement mal informés que nous ne le sommes en ce moment. Suprême paradoxe quand ce sont au moins 14 quotidiens qui ornent les kiosques chaque matin. En lire un équivaut à lire tout les reste. Les plus vigilants sauront faire des économies.
Cependant ce sensationnalisme ambiant et qui régit la presse sénégalaise ne s’accommode que très peu à certains secteurs .Parmi ceux-ci, l’armée. Et sur ce point c’est au corollaire de la liberté d’expression qu’il est fait appel. Pour ne pas nommer la responsabilité. Le seul gage de l’équilibre de ce funambule nommé journaliste. Une perche, penchant tantôt vers la liberté et de l’autre vers la responsabilité et qui permet d’avancer sur la corde raide. Quand la conscience est votre étoile polaire, n’est-il pas convenable de ne point troubler la sérénité des citoyens et la votre. Comment ? En s’asseyant sur des informations. Tout bonnement Cela relève d’un grand courage et d’une grande humilité.
La flemmardise, le vedettariat ont fini de gangrener la profession. Car pour les deux cas de figure, le traitement qui s’impose a été bâclé. Il est heureux que des événements de ce type arrivent. Ils constituent une occasion de procéder à une introspection et de comprendre tôt le danger qu’il y a à s’amuser avec les règles du métier de journaliste. Mais ce « voyage intérieur » ne se déroulera jamais. Comme ces individus si laids qu’ils en abhorrent le miroir. Et le Ping Pong parquet-commissariat de se poursuivre encore longtemps tandis que hurlent les loups
Anonyme
En Juillet, 2015 (14:18 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (14:52 PM)Participer à la Discussion