Avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, Me Saïd Larifou est dans tous ses états. En effet, l’emprisonnement de son client et la dissolution de son parti politique Pastef lui sont restés de travers de la gorge. Dans une note adressée à la presse, Me Larifou dénonce avec vigueur « l’instrumentalisation de la justice sénégalaise » à des fins politiques. « La nouvelle tournure de la situation particulière de notre client Ousmane SONKO réconforte la conviction de ceux et celles qui pensent, à juste titre, que l’instrumentalisation de l'institution judiciaire est faite à des fins politiques pour l'empêcher de se porter candidat à l’élection présidentielle au Sénégal », déclare-t-il.
Cependant, si son client déclare s’en remettre à la volonté divine, l'avocat, lui, est déterminé à engager la bataille judiciaire avec ses collègues. « Sans aborder la motivation manifestement politique qui a conduit à son placement en détention provisoire, avec mes confrères du collectif d'avocats de Ousmane SONKO, nous allons nous battre sur le volet juridique pour démontrer une énième fois que les violations répétées, flagrantes et permanentes des droits de Monsieur Ousmane SONKO et les harcèlements moraux et judiciaires dont il est victime depuis de nombreuses années qui sont à l'origine des graves troubles au Sénégal», a-t-il déploré.
Il a également fustigé la sortie du procureur de la République, Abdou Karim Diop. « la Conférence de Presse du parquet de Dakar ne respecte à l'exigence et aux principes directeurs de la justice à savoir la loyauté, l'indépendance et l'impartialité de la justice et le secret de l'enquête. En plus, vouloir faire croire et imputer les troubles et les dizaines de morts enregistrés à Ousmane Sonko et à son parti politique est inacceptable et nous le tolérons pas ».
« Les crimes atroces, les actes de torture relevés par des organisations internationales spécialisées et indépendantes sont imputables aux forces de sécurité et non à Ousmane SONKO ou à son parti. La décision de dissolution de son parti est manifestement abusive et attentatoire aux droits politiques reconnus à tous les Sénégalais », martèle l'avocat.
Cependant, si son client déclare s’en remettre à la volonté divine, l'avocat, lui, est déterminé à engager la bataille judiciaire avec ses collègues. « Sans aborder la motivation manifestement politique qui a conduit à son placement en détention provisoire, avec mes confrères du collectif d'avocats de Ousmane SONKO, nous allons nous battre sur le volet juridique pour démontrer une énième fois que les violations répétées, flagrantes et permanentes des droits de Monsieur Ousmane SONKO et les harcèlements moraux et judiciaires dont il est victime depuis de nombreuses années qui sont à l'origine des graves troubles au Sénégal», a-t-il déploré.
Il a également fustigé la sortie du procureur de la République, Abdou Karim Diop. « la Conférence de Presse du parquet de Dakar ne respecte à l'exigence et aux principes directeurs de la justice à savoir la loyauté, l'indépendance et l'impartialité de la justice et le secret de l'enquête. En plus, vouloir faire croire et imputer les troubles et les dizaines de morts enregistrés à Ousmane Sonko et à son parti politique est inacceptable et nous le tolérons pas ».
« Les crimes atroces, les actes de torture relevés par des organisations internationales spécialisées et indépendantes sont imputables aux forces de sécurité et non à Ousmane SONKO ou à son parti. La décision de dissolution de son parti est manifestement abusive et attentatoire aux droits politiques reconnus à tous les Sénégalais », martèle l'avocat.
2 Commentaires
Si je comprends bien les Comores demandent à faire partie de la France comme territoire d'outremer non?
Alors je crois qu'il a assez de merde a gérer aux Comores pour venir se mêler de nos affaires intérieures!
Grâce au Pastef tous les golos du monde ont leur mot à dire sur nos affaires!
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