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Ouverture du Carnaval de Rio par le roi MoMo : trois millions de préservatifs distribués

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Ouverture du Carnaval de Rio par le roi MoMo : trois millions de préservatifs distribués

Le roi Momo, 160 kilos, a reçu, vendredi 17 février, la clé symbolique de Rio de Janeiro et a donné le coup d'envoi du carnaval, un marathon de cinq jours de samba, de musique et de fête qui doit attirer cette année cinq millions de personnes dont 850 000 touristes étrangers. Les visiteurs les plus privilégiés seront au Sambodrome; ils assisteront aux défilés des treize meilleures écoles de samba qui se disputeront le titre de « championne du carnaval ». A l’image de Rio, c’est tout le Brésil qui fête le carnaval, en vacances jusqu’au milieu de la semaine prochaine...


Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona

Un baise-main entre le roi Momo et le maire de Rio de Janeiro, les clés de la ville qui changent de main, sur un tapis rouge, et des confettis... Et le carnaval de Rio est officiellement lancé !Dans le Sambodrome, où les écoles de samba vont défiler pendant trois soirs de suite, les ouvriers s’activent encore…

Les plus jeunes, venus des favelas voisines, sont venus répéter. Attentifs, déguisés de la tête aux pieds… ils ont entre 5 et 13 ans. Elena veille sur eux : « Il ne faut pas réduire le carnaval juste à ce que vous voyez aujourd’hui. Nous travaillons sur ce projet social toute l’année. Et on continue comme ça » Dans les rues de Rio, les blocos, les groupes de musique de rue, défilent déjà depuis plus de dix jours.

Mais ce week-end sera l’apothéose. Celle que les habitants de la ville attendent depuis un an. Comme Edilson, chef d’orchestre d’une batucada, ces percussions qui animent la ville jusqu’au petit matin :« On fait ça pour être heureux. C’est ça qui est important. Pas l’argent. Ou les choses comme ça. Il faut aimer ce que l’on fait, et j’adore ça ».

Il fait plus de 25 degrés. L’alcool coule déjà à flot. Et les sourires sont sur toutes les lèvres. A l’image de Rio, c’est tout le Brésil qui fête le carnaval, en vacances jusqu’au milieu de la semaine prochaine, au moins !

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21 Commentaires

  1. Auteur

    Ad-on

    En Février, 2012 (13:26 PM)
    Ken deffoul Ken dara Ken deffaloul Ken dara louway deff sabopp. From:AD-ON
  2. Auteur

    Ahirouzaùane

    En Février, 2012 (13:27 PM)
    thiey ahirou zaùane



    suivez al-aafiyanet
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    Auteur

    Ndomzom

    En Février, 2012 (13:29 PM)
    conneries,conneries,conneries,conneries,conneries!!!!!!!! :haha: 
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    Auteur

    Momo

    En Février, 2012 (13:31 PM)
    Il faudrait apprendre à citer vos sources. Biensur je m'adresse à vous seneweb!!!!!!!!!!!!!!!!
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    Auteur

    Braxil

    En Février, 2012 (13:34 PM)
    Pendant qu'au Brazil, les gens dancent et baisent, nous au Senegal on s'entretue
    Auteur

    Moom Ndiaye

    En Février, 2012 (14:03 PM)
    soyez raisonable, vous du PDS/ et si Abdou Diouf vous avait demandé de le laisser finir les projets qu'il avait commencé ? seriez vous arrivé au pouvoir. il faut savoir raison garder. Abdou diouf a accepté de partir , alors qu'il venait juste de boucler le plan d'ajustement structurels imposer par les institutions de finance internationale. la leçon qu'ont tire entre ces deux homme est que Diouf est un guélewar. le seul tord de Diouf est d'avoir laisser notre pays entre les mains de Bouki wade.
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    Auteur

    Haako

    En Février, 2012 (14:10 PM)
    voila le prototype de la feme liberee, nue et a la disposition d hommes qui bouches bees s extasent devant une telle dignite feminine. Tandis que les autres cachant leur corps sont tout simplement betes, indignes et soumises a un seul homme, loin des yeux des HOMMES. Je suis choque par ces femmes voilees et m extasent devant ces liberees libertines qui font fretiller les fesses.. au plaisir de la gente masculine. Waaw. Comme si la valeur de l femme de mesure a la taille de la nudite qu elle expose. Plus elle en montre plus digne, plus emancipee elle est, plu elle en cache plus moyenageuse elle est. Quel monde. Satant est a ses oeuvres.
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    Auteur

    Sen

    En Février, 2012 (14:12 PM)
    wa seneweb vous etes des putes

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    Auteur

    Yes!

    En Février, 2012 (14:22 PM)
    Courage waa senegal!!

    Wade sou fi djioguee incha Allah, khana ministere de la culture bi di na meuna organiser ay evenements you mell nii -of course ak moins de debauche( and no alcohol) que dans les caraibes - mais interessants au point d'attirer plus de touristes dans les zones touristiques et faire tourner ce secteur economique.

    Wante sakh peut etre que dou nekke lou bakh pour societe bi parce que la majorite des touristes d'aujourd'hui ne sont dans le pays que pour le sex. Comment changer ca les gars? On a la belle casamance, Saly,meme on pourrait lancer des projets dans les regions pour y faire demarrer l'economie, why not? il faut penser a l'apres wade comme on n'acceptera pas que ce con nous drague plus profond dans notre misere te niou koy settane!!

    il y a tellement de potentiel chez nous!!! si il y a un gouvernement qui accepte de travailler serieusement, je rentrerai incha Allah!
    Auteur

    Deug

    En Février, 2012 (14:26 PM)
    TOUBA A TOUJOUR ETE UN FOYER DE FRAUDE, DE DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLIC, DE LAVAGE D'ARGENT SALE DE DETOURNEMENT DES CONSCIENCES, DE TROMPERIES, DE MAGOUILLES POLITICO-RELIGIEUSES, DE FOURBERIES,DE RETARD A TOUS LES NIVAUX DE DEVELOPPEMENT.
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    Auteur

    Antiwade

    En Février, 2012 (14:40 PM)
    SENEWEB IL NE FAUT PAS RELACHER>

    SENEWEB NE FAITES PAS MONTER MA TENSION>

    PARLEZ NOUS DU CARNEVAL DE RIO LE 28 FÉVRIER

    JE VEUX MANGER DU WADE

    JE SUIS DÉSOLÉ MAIS

    IL N Y A PAS DE VRAI DEUME AU SENEGAL!

    QU´ ATTENDENT ILS POUR MANGER ABDOULAYE WADE ?

     :sn: 
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    Auteur

    Bayil Fenne

    En Février, 2012 (14:42 PM)
    tu as des preuves de ce que tu avances sur touba? si la reponse est non, donc da nguay fenne!!! no wonder why Senegal never moves forward!! nitt yii da niou wara mandou te sett!!
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    Auteur

    Un Senegalais

    En Février, 2012 (15:59 PM)
    Sénégal, comme toi, comme tous nos héros,

    Nous serons durs sans haine et des deux bras ouverts.

    L'épée, nous la mettrons dans la paix du fourreau,

    Car le travail sera notre arme et la parole.

    Le Bantou est un frère, et l'Arabe et le Blanc.



    Mais que si l'ennemi incendie nos frontières

    Nous serons tous dressés et les armes au poing :

    Un peuple dans sa foi défiant tous les malheurs,

    Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes.

    La mort, oui ! Nous disons la mort, mais pas la honte.
    Auteur

    Le Peuple

    En Février, 2012 (16:08 PM)
    SVP soyez des humains fi kéne doufi bayou kéne. VIVE SENEWEB  :up: 
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    Auteur

    @antiwade

    En Février, 2012 (16:14 PM)
    mais yow khana deum yii beugou niou lou bakh?? manger du wade? yallah tere!! derram bou centenaire bobou khamnaa comme bossou crocodile!! non merci!!
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    Auteur

    Pisco 1973

    En Février, 2012 (17:29 PM)
    C'est beau de voir tout ce peuple en liesse. Seule une paix sociale réelle peut garantir une telle ambiance joviale. Vive le Brésil !!!

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    Auteur

    @wade 2012

    En Février, 2012 (19:21 PM)
    Ferme ta geule sale traitre tu veras que wade est fini et on vous tueras un a un inchalah.rien ne pouras vous epagner tout les pro wade seront tues
    Auteur

    Wade 2012

    En Février, 2012 (22:02 PM)
    thioth ndéyi wade

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    Auteur

    Me

    En Février, 2012 (23:36 PM)
    ILS sont entrain de vivre l'epoque des phararons que dieu nous assite amen
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    Auteur

    Weukheugne

    En Février, 2012 (23:39 PM)
    loposition veu mètre le pays en caho sil pense ke c eux kion la majoritè ils nont ka ateendre le 26

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    Auteur

    Orléans45

    En Février, 2012 (08:06 AM)
    1

    Manifeste de « Devoir de Résistance »

    « Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko

    Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.

    Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?

    Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.

    Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.

    2

    Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.

    Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.

    Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.

    La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.

    3

    1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.

    La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.

    2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au

    4

    dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.

    3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.

    Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis

    Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey

    5

    Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

    Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,

    Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger

    Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger

    Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger

    Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger

    Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger

    Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Lina Husseini, Libraire, Dakar

    Mamadou Sarr, Colonel à la retraite

    Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Xavier Correa, Juriste, New-York

    Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris

    Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

    Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York

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