Ce qui avait amené le président de la République, Macky Sall, à prendre la décision d’instituer des classes préparatoires au Sénégal.
«J’ai décidé d’instituer les classes préparatoires aux grandes écoles qui offriront deux années de formation soutenue aux bacheliers remplissant les critères requis. Cette mesure sera effective à compter du mois d’octobre 2022 et nous commencerons ces classes préparatoires par le lycée d’excellence de Diourbel qui va accueillir tous les élèves avec, dans un premier temps, les prépa scientifiques», a annoncé le président Macky Sall en août dernier, lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général.
À quelques semaines de la rentrée des classes, le Sénégal a envoyé une mission d’imprégnation à Paris, en perspective de l’ouverture prochaine des «classes prépa» 2021-2022, au lycée d’excellence de Diourbel.
Ainsi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Tall, son collègue de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hann, ont effectué à Paris une visite pour «s’imprégner de l’expérience française en matière de gestion et de pilotage des classes préparatoires»
La délégation ministérielle, accompagnée du directeur de l’Enseignement moyen secondaire général (DEMSG) Papa Kandji et celui de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) Papa Sambaré Ndiaye, a visité le très réputé lycée français Louis-le-Grand et l’Ecole normale supérieure de France (ENS) où ils ont «rencontré des professeurs et assisté à des cours».
Le Sénégal veut son propre modèle
La mission, dirigée par Mamadou Talla et son collègue Cheikh Oumar Hann, a également eu une séance de travail avec le ministre français de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, Ministre français de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
D’après le ministre Talla, il ne s’agit aucunement de copier à l’identique le modèle français, mais il s’agit de s’en inspirer. «Notre objectif est d’avoir notre propre modèle de classes préparatoires», précise-t-il. Pour ce faire, Paris a promis d’accompagner le Sénégal dans le cadre d’un partenariat, afin de «renforcer l’équipe pédagogique». Car, en France, «les cours dans les classes préparatoires sont dispensés par des enseignants du second degré qui ont réussi au très difficile concours de l’agrégation».
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann, le Sénégal devrait pouvoir réunir «les conditions optimales» pour un encadrement de qualité «d’ici à cinq ans».
18 Commentaires
Vraiment
En Octobre, 2021 (20:21 PM)Reply_author
En Octobre, 2021 (00:15 AM)Reply_author
En Octobre, 2021 (08:55 AM)Reply_author
En Octobre, 2021 (10:47 AM)Reply_author
En Octobre, 2021 (16:59 PM)Reply_author
En Octobre, 2021 (20:48 PM)c'est le meilleur moyen de juger l'institut jeanne d'arc.
Alors dit nous les resultats qu'ils ont pour ces écoles
Habib
En Octobre, 2021 (20:45 PM)Snef
En Octobre, 2021 (20:52 PM)Ngor
En Octobre, 2021 (20:56 PM)Si c'est pour des écoles sénégalaises, je peux faire l'effort de comprendre le concept de "propre modèle sénégalais ". Si c'est pour des écoles françaises, le concept de "propre modèle sénégalais" n'a pas de sens, on doit se conformer strictement au modèle français, pour que des élèves aient des chances de réussir les concours.
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En Octobre, 2021 (03:59 AM)Benji
En Octobre, 2021 (21:13 PM)Cheuteuteuteuuuuuuuu
En Octobre, 2021 (21:21 PM)En France,les classes préparatoires comme leurs noms l'indiquent servent à préparer en 2 ans les étudiants à préparer les concours d'entrée dans les grandes écoles d'ingénieurs en France. Car certaines gandes écoles d'ingénieurs comme Polytechnique, Sup Telecom, ENS, HEC, Véto, Supelec, Centrale, Pont & Chaussées etc, sélectionnent leurs étudiants via des concours très sélectifs. Alors pour se préparer à ces concours, les élèves bacheliers des séries scientifiques s'inscrivent dans ces classes préparatoires pour 2 ans.
Ces classes prépa sont logées dans des lycées éparppillées un peu partout en France et classés selon leur taux de réussite aux concours. Ce qui veut dire que certains lycées sont plus prestigieux que d'autres car ils ont bcp plus de moyens scientifiques et techniques et surtout ils ont recrutés de très bons professeurs scientifiques qui sont quasiment tous des agrégés dans leur domaine de compétences.
Ainsi, certains élèves des classes prépa ciblent certains écoles d'ingénieurs très prestigieuses et se "tuent" à la tâche pour réussir les concours de ces écoles. Par exemple, certains ne ciblent que Polytechnique ou Centrale ou Pont & Chaussés et acceptent même de redoubler leur 2ème année quand ils échouent aux concours ciblés.
Et malheureusement, tous les élèves des prépa ne réussissent pas aux concours. Ce qui fait certains d'entre eux qui n'ont pas réussis aux concours ciblés vont choisir de poursuivre à la fac et se retrouvent directement en License scientifique dans les universités car ils ont déjà une équivalence de 2 ans par rapport aux systémes universitaires et d'autres redoublent volontairement leur 2ème année de prépa pour retenter de réussir aux concours tant rêvés.
Bref, on voit bien qu'en France, les classes préparatoires qui existent depuis les années 1800 (créée par Napoléon) ont une finalité qui est d'intégrer via un concours très sélectif une grande école d'ingénieurs. Mais au Sénégal, quel sera la finalité après ces 2 années ?
Ou va t'on servir de succursales ou d'annexes aux classes préparatoires françaises ? Non à mon avis car aucun lycée français ne va décentraliser ses classes préparatoires au Sénégal. En tous cas les prestigieux lycées abritant des classes prépa ne le feront jamais car il y va de leur renommée. Et ce sont en général les classes préparatoires de lycées privés qui acceptet de décentraliser leurs campus en dehors de la France dans le but de "capter" des étudiants étrangers, mais les vrais classes prépa qui sont publiques n'ont pas cette vocation.
Et puis la délocalisation des classes préparatoires ailleurs en Afrique est un manque à gagner certes infimes pour l'économie français mais significatives pour certaines lycées qui en ont besoin pour exister, pour capter des subventions et autres financement.
Bref, on ne se réveille pas un matin pour créer des classes prépa parce que une fillette a fugué ou parce que le Président le veut. Non !!!! Cette démarche doit être réfléchie et préparée en y associant les sénégalais issus de ces classes prépa et ayant fait les grandes écoles car ils ont l'expérience. Mais envoyer 2 guignols rencontrer les autorités françaises alors qu'ils ne savent rien du systéme éducatifs français est un leurre.
La seule question à laquelle doit répondre le gouvernement est de savoir : Ou vont aller ces étudiants après leur 2 années de prépa ? Vont ils faire les concours des grandes écoles en France ? Dans ce cas, cela revient au même que de les envoyer directement en France après le BAC, ce qui est mieux pour eux car cela leur permettra de s'intégrer très tôt dans la vie française.
Et franchement, cela fait plusieurs années que des étudiants sénégalais s'inscrivent dans ces prépa et y réussissent des concours des écoles très prestigieuses SANS TAMBOURS NI TROMPETTES. Alors, ce n'est pas une fillette fougueuse qui doit faire changer les choses sans aucune préparation au préalable.
Un ancien du prépa MP de Janson de Sailly Paris
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En Octobre, 2021 (22:50 PM)De plus il y a tellement de lacune dans le cursus actuel a commencer par le bac/bfem -- aucun enseignement en programming / statistics / probabilite pure etc...le contenu doit etre renforcer pour ce qui des scientifiques et arreter de creer des silos avec classe L/S ou je ne sais quoi...Il faut reformer le system et ne pas recopier tout francais...
De mon experience, la prepa c'est bien mais le systeme anglophone met plus l'accent sur la capacite de developement personel - management du temps et l'application pragmatique des theories dans un real life scenario...On devrait apprendre du systeme russe pour ameliorer la didactique pour les sciences au primaire/secondaire -- et faire des cours a credit pour creer plus de flexibilite pour les jeunes a choisir les domaines qui les interessent...
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En Octobre, 2021 (12:11 PM)Ndrame Escale
En Octobre, 2021 (07:55 AM)Reply_author
En Octobre, 2021 (08:51 AM)Cey Yalla
En Octobre, 2021 (08:53 AM)Cela dit: si on veut commencer des prépas scientifiques, on va a Louis le Grand ? Et on s'inspirer de l'ENS (qui n'est d'ailleurs pas une prépa)? Ni ma leen jéepee...
c est bizarre que personne n en parle
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En Octobre, 2021 (12:12 PM)Participer à la Discussion