[ Vidéo] Mise en cause, la mère de Jonathann Daval réagit: "Je ne suis jamais montée dans cette voiture"

Nous vous en parlions mercredi, un nouvel élément pourrait peut-être relancer l'enquête sur la mort d'Alexia Daval. Les parties civiles ont alerté le juge d'instruction de la présence de l'ADN de Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, dans la voiture ayant servi à transporter le corps d'Alexia. Elle dément toute complicité. "Ce cheveu bicolore de 8 cm avait été découvert lors des premières constatations sur une portion de planche de bois supportant deux autres ADN: celui de Jonathann et celui d'Alexia", précisait le Parisien.

Une empreinte génétique retrouvée dans le coffre du véhicule professionnel de Jonathann qui a servi à transporter le corps d'Alexia, dont le corps avait été retrouvé brûlé le 30 octobre 2017. Mise en cause par Grégory Gay, le beau-frère de Jonathann, la mère du suspect balaie d'un revers de main les accusations dont elle fait l'objet. "Je suis très mécontente qu'on en parle comme ça à la télé. Grégory n'a pas à dire tout ça. Je pense que c'est aussi pour atteindre mon fils, Jonathann, à travers moi. (...) Grégory (ndlr: Gay, le frère d'Alexia Daval) a fait ça pour déstabiliser Jonathann", avance Martine Henry.

Jonathann crie au "complot familial" Sur ce fameux ADN retrouvé à l'arrière de la voiture de Jonathann, elle estime que cela ne prouve strictement rien et nie formellement toute complicité. Un cheveu c'est volatile, il a pu se transférer là. (...) Il a pu se retrouver dans la voiture en serrant mon fils, en l'embrassant, il s'est posé surement sur ses vêtements. (...) Je ne suis jamais montée dans la voiture, surtout dans le coffre. Je nie cette complicité, je n'y suis pour rien.

Ce n'est pas possible, ce n'est pas mes cheveux, je ne suis jamais montée dedans", prolonge-t-elle. Pour rappel, Jonathann Daval avait d'abord affirmé avoir "tué accidentellement" sa compagne en l'étouffant, avant de revenir sur ses aveux et d'accuser son beau-frère, Grégory Gay, le mari de la sœur d'Alexia. Il évoque désormais un complot familial et rejette toute responsabilité. L'informaticien, qui demeure le principal suspect dans cette sordide affaire, sera réentendu ce jeudi par le juge d'instruction à Besançon.