Le fracas des armes s'est arrêté. Après trente-six jours de couvre-feu, les habitants de la ville turque de Silopi (sud-est) ont découvert mardi avec stupeur les ravages causés par les combats qui ont opposé armée et rebelles kurdes.
Le 14 décembre, les forces spéciales de la police et l'armée sont entrées en nombre dans Silopi. Leur objectif: reprendre le contrôle de cette ville de 80.000 habitants où des centaines de partisans armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s'étaient retranchés à l'abri de tranchées et de barricades, défiant les autorités.
Jour et nuit, les affrontements ont fait rage. Chars et artillerie lourde contre lance-roquettes et engins explosifs improvisés.
Le 14 décembre, les forces spéciales de la police et l'armée sont entrées en nombre dans Silopi. Leur objectif: reprendre le contrôle de cette ville de 80.000 habitants où des centaines de partisans armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s'étaient retranchés à l'abri de tranchées et de barricades, défiant les autorités.
Jour et nuit, les affrontements ont fait rage. Chars et artillerie lourde contre lance-roquettes et engins explosifs improvisés.
Appuyés par des chars et des hélicoptères, les forces de sécurité ont fini par reprendre le contrôle de Silopi, rue après rue, maison après maison.
Un mois de combats ont fait de nombreuses victimes dans les deux camps. Plusieurs policiers et soldats ont perdu la vie dans les rues de Silopi. L'état-major de l'armée turque a affirmé de son côté avoir "neutralisé" 136 "terroristes".
Les civils n'ont pas été épargnés.
Un mois de combats ont fait de nombreuses victimes dans les deux camps. Plusieurs policiers et soldats ont perdu la vie dans les rues de Silopi. L'état-major de l'armée turque a affirmé de son côté avoir "neutralisé" 136 "terroristes".
Les civils n'ont pas été épargnés.
Le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) a recensé plus de 70 tués depuis l'instauration du couvre-feu le mois dernier à Silopi, dans la ville voisine de Cizre et dans le district de Sur, à Diyarbakir.
Des morts que le HDP et la majorité de population attribuent aux forces de sécurité.
En déplacement à Londres, le Premier ministre Ahmet Davutoglu s'est vanté mardi d'avoir rétabli l'ordre à Silopi.
Mais la situation y reste très tendue. Seuls quelques rares commerces ont rouvert leurs rideau de fer et l'armée et la police reste omniprésente. Le couvre-feu a été levé pendant la journée, mais il reste en place la nuit. Jusqu'à nouvel ordre.
Des morts que le HDP et la majorité de population attribuent aux forces de sécurité.
En déplacement à Londres, le Premier ministre Ahmet Davutoglu s'est vanté mardi d'avoir rétabli l'ordre à Silopi.
Mais la situation y reste très tendue. Seuls quelques rares commerces ont rouvert leurs rideau de fer et l'armée et la police reste omniprésente. Le couvre-feu a été levé pendant la journée, mais il reste en place la nuit. Jusqu'à nouvel ordre.
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