Il a été condamné puis gracié mais interdit de dix ans de séjour au Sénégal. Toutefois Keïta semble incapable de vivre en dehors d’une cellule. Pour vol de matelas, il a été condamné à deux ans ferme.
(Correspondance) - Alphousseyni Keïta 23 ans, père d’un enfant et originaire de la Guinée retourne encore en prison pour vol à main armée. Le jeune maçon et repris de justice semble avoir du mal à vivre en dehors des geôles. En effet, il a été arrêté trois fois pour vol commis la nuit, tentative de viol et de vente de drogue. En 2010, ayant bénéficié un marché de construction au village de Tinkoto, Alphousseyni ne s’est pas limité à la maçonnerie. Courant mois de juillet 2010, il a frauduleusement soustrait une valise contenant plusieurs grammes d’or, des parures et des vêtements d’une valeur de 2 millions de francs Cfa appartenant à la commerçante Awa Ba, originaire de Kaolack. La même nuit, il a tenté de violer une jeune fille. Mais à la place de la jeune fille, c’est la maman de celle-ci qu’il a trouvait dans la chambre. Alphousseyni a été battu à mort par les populations de Tinkoto.
Arrêté par les hommes en bleu, il a été déféré au parquet de Tambacounda où il a été jugé et condamné pour une deuxième fois. Mais pour cet inconditionnel de la prison de Tambacounda, il a pu bénéficier d’une grâce présidentielle en 2012. Or, en 2009 il a été libéré après un an de prison pour avoir dépouillé un orpailleur en plein sommeil en lui soutirant 900.000 francs Cfa qu’il gardait par devers lui. Mais Keïta fut dénoncé par un enfant muet de 7 ans qui jouait à côté de l’orpailleur. Le même jour, une chèvre d’un berger qui surveillait ses animaux aux environs du village a été volé.
Libéré, il a été interdit de séjourner au Sénégal pendant dix ans. Mais le récalcitrant refuse de rentrer en Guinée et continue de commettre des forfaits partout. C’est ainsi dans la nuit du mardi 31 au 1er août, il s’est introduit dans une maison au quartier Lawol-Tamba pour voler un matelas. Il arrête un taxi pour la gare routière afin d’aller vendre son butin à Bantako, un village d’orpaillage où tout s’y vend. Mais en vain Keïta a été poursuivi par le propriétaire qui a trouvé sa maison et sa chambre dévalisée quelques minutes après. Appuyé par les jeunes du quartier, la victime a été rattrapée à la gare routière au moment où il s’apprêtait à s’engouffrer dans un taximan. Conduit à la brigade de gendarmerie de Kédougou, le mis en cause a reconnu les faits. Connu des fichiers des forces de sécurité, Keïta n’a même pas fait 24 heures de garde à vue à la brigade. Il a été déféré immédiatement à la maison d’arrêt et de correction de Kédougou.
Mercredi dernier, lors de son procès, le président du tribunal, malgré son rigorisme pour faire observer le silence dans salle, n’a pu empêcher l’assistance de s’éclater de rire devant les déclarations hilarantes du prévenu. «Tu ne veux pas quitter le territoire sénégalais, alors que tu es formellement interdit d’y séjourner. Pire, tu continues à voler par-ci et par-là. On va t’apprendre comment on travaille au Sénégal», lui dit le président du tribunal. Les larmes aux yeux, Keïta a perdu le verbe pour s’expliquer. Il a été condamné à deux ans ferme et interdit de séjour à nouveau au Sénégal.
Alphousseyni Keïta retourne en prison même s’il a promis de quitter définitivement le Sénégal.
(Correspondance) - Alphousseyni Keïta 23 ans, père d’un enfant et originaire de la Guinée retourne encore en prison pour vol à main armée. Le jeune maçon et repris de justice semble avoir du mal à vivre en dehors des geôles. En effet, il a été arrêté trois fois pour vol commis la nuit, tentative de viol et de vente de drogue. En 2010, ayant bénéficié un marché de construction au village de Tinkoto, Alphousseyni ne s’est pas limité à la maçonnerie. Courant mois de juillet 2010, il a frauduleusement soustrait une valise contenant plusieurs grammes d’or, des parures et des vêtements d’une valeur de 2 millions de francs Cfa appartenant à la commerçante Awa Ba, originaire de Kaolack. La même nuit, il a tenté de violer une jeune fille. Mais à la place de la jeune fille, c’est la maman de celle-ci qu’il a trouvait dans la chambre. Alphousseyni a été battu à mort par les populations de Tinkoto.
Arrêté par les hommes en bleu, il a été déféré au parquet de Tambacounda où il a été jugé et condamné pour une deuxième fois. Mais pour cet inconditionnel de la prison de Tambacounda, il a pu bénéficier d’une grâce présidentielle en 2012. Or, en 2009 il a été libéré après un an de prison pour avoir dépouillé un orpailleur en plein sommeil en lui soutirant 900.000 francs Cfa qu’il gardait par devers lui. Mais Keïta fut dénoncé par un enfant muet de 7 ans qui jouait à côté de l’orpailleur. Le même jour, une chèvre d’un berger qui surveillait ses animaux aux environs du village a été volé.
Libéré, il a été interdit de séjourner au Sénégal pendant dix ans. Mais le récalcitrant refuse de rentrer en Guinée et continue de commettre des forfaits partout. C’est ainsi dans la nuit du mardi 31 au 1er août, il s’est introduit dans une maison au quartier Lawol-Tamba pour voler un matelas. Il arrête un taxi pour la gare routière afin d’aller vendre son butin à Bantako, un village d’orpaillage où tout s’y vend. Mais en vain Keïta a été poursuivi par le propriétaire qui a trouvé sa maison et sa chambre dévalisée quelques minutes après. Appuyé par les jeunes du quartier, la victime a été rattrapée à la gare routière au moment où il s’apprêtait à s’engouffrer dans un taximan. Conduit à la brigade de gendarmerie de Kédougou, le mis en cause a reconnu les faits. Connu des fichiers des forces de sécurité, Keïta n’a même pas fait 24 heures de garde à vue à la brigade. Il a été déféré immédiatement à la maison d’arrêt et de correction de Kédougou.
Mercredi dernier, lors de son procès, le président du tribunal, malgré son rigorisme pour faire observer le silence dans salle, n’a pu empêcher l’assistance de s’éclater de rire devant les déclarations hilarantes du prévenu. «Tu ne veux pas quitter le territoire sénégalais, alors que tu es formellement interdit d’y séjourner. Pire, tu continues à voler par-ci et par-là. On va t’apprendre comment on travaille au Sénégal», lui dit le président du tribunal. Les larmes aux yeux, Keïta a perdu le verbe pour s’expliquer. Il a été condamné à deux ans ferme et interdit de séjour à nouveau au Sénégal.
Alphousseyni Keïta retourne en prison même s’il a promis de quitter définitivement le Sénégal.
6 Commentaires
Alors
En Août, 2012 (16:34 PM)Ecrire Est Fondamental
En Août, 2012 (16:56 PM)Nul
En Août, 2012 (17:14 PM)Af 718
En Août, 2012 (17:39 PM)LOOOOOOOOOOOOL
K
En Août, 2012 (20:46 PM)Mais kou bind article bi?
Brinks
En Août, 2012 (06:13 AM)Participer à la Discussion