Le juge du Tribunal des flagrants délits a vidé, hier, l’affaire de viol qui a défrayé la chronique depuis 2 mois à la Médina. Pape Mody Kane, maître coranique, a été relaxé purement et simplement. Ainsi en a décidé le juge qui n’a pas cru à l’histoire de Oumar Diop, es qualité de sa fille F.D.D. L’affaire a été plusieurs fois renvoyée et pour plaidoirie et pour comparution en Chambre des conseils. Un autre renvoi pour expertise Adn, sur demande de la partie civile, a également été ordonné le 20 mars dernier par le juge en charge du dossier afin de déterminer l’appartenance du sperme retrouvé sur le slip de l’enfant. Finalement, l’affaire a été jugée sur le fond hier. Selon des sources proches du dossier, les résultats de l’expertise Adn n’ont rien révélé de déterminant. «Le liquide retrouvé sur le slip n’est même pas du sperme et le juge n’a pu se baser que sur le procès-verbal d’enquête préliminaire et les débats d’audience», renseignent les sources. Au terme des débats, le Procureur de la République a requis à décharge et les avocats de la défense ont plaidé la relaxe pure et simple. La partie civile a, elle, demandé au juge de tenir en compte les déclarations de F.D.D qui a identifié son bourreau qui n’est personne d’autre que son maître coranique, Pape Mody Kane. À défaut de le condamner pour le viol, les conseils d’Oumar Diop ont demandé qu’une faute civile soit retenue. Du fait qu’il est son maître et qu’il doit assurer sa garde, donc s’il est arrivé quelque chose à l’enfant, la responsabilité civile du maître est engagée. Cependant, le tribunal a, après délibéré, relaxé purement et simplement le prévenu du délit de viol. A l’annonce de la nouvelle, une clameur s’est soulevée au Bloc des Madeleines en signe de victoire. En fait, à chaque audience, les populations de la Médina faisaient le déplacement pour venir soutenir le prévenu.
Le maître coranique, Pape Mody Kane, a été accusé de viol sur F.D.D, une gamine âgée juste de trois ans. Le père de l’enfant, Oumar Diop, avait porté cette affaire à la Police, avec à l’appui un certificat médical attestant des attouchements sur les parties intimes de l’enfant. Depuis plus de 2 mois, l’affaire était pendante en Justice. Plusieurs renvois ont été prononcés, soit pour les besoins des différentes plaidoiries, soit pour comparution en Chambre des conseils et une autre fois pour une expertise sur l’Adn aux fins de permettre au juge de rendre, sur cette affaire, une Justice qui ne fera l’objet d’aucune contestation. C’est hier que le verdict est tombé.
0 Commentaires
Participer à la Discussion