Une bande de malfaiteurs composée de quatre mineures spécialistes de déverrouillage des serrures des portes et des coffres-forts tombe après avoir commis plusieurs cambriolages. Les pandores de la brigade de gendarmerie de Kédougou ont réussi un grand coup.
Ils ont mis fin aux activités délictuelles d’une redoutable bande de malfaiteurs composés de six membres dont quatre mineures spécialistes de déverrouillage des serrures des portes et des coffres-forts. Arrêtée, cette bande a commis plusieurs cambriolages dans les zones aurifères de Bantaco à Kédougou.
Ibrahima Sorry Sow, Fily Danfakha et quatre mineures dont la moyenne d’âge varie entre 13 et 14 ans avaient pris pour cibles les boutiquiers des zones aurifères de Bantaco à Kédougou.
Une fois interceptées, les boutiques en question sont visitées de nuit où les malfaiteurs visent tout ce qui est léger et de valeur, en l’occurrence des denrées de première nécessité, les postes de télé, les chaînes et autres appareils numériques. Au total, les voleurs ont réussi à cambrioler plus de cinq boutiques appartenant à des maures et guinéens, totalisant un butin estimé à plusieurs dizaines de milliers de FCFA.
Après trois ans d’activités, les six malfaiteurs sont tombés enfin entre les mains des hommes de l’adjudant chef Babacar Dramé, commandant la gendarmerie de Kédougou. Ils ont été interrogés et ont avoué les faits qui leur sont reprochés. Les faits remontent dans la nuit du 6 au 7 décembre dernier.Cette nuit-là, le mythe de cette bande des malfaiteurs est tombé. Eux qui croyaient opérer en toute quiétude, grâce aux quatre mineures I. B, A. B, Y. B et I. D spécialistes de déverrouillage des serrures des portes et des coffres-forts, ont été désillusionnés.
Menottés, ils ont été acheminés sous bonne escorte des pandores. C’est lors de leur interrogatoire que les enquêteurs se rendront compte que cette bande était organisée, structurée…S’exprimant sur le déroulement des faits, mercredi les deux majeurs Ibrahima Sorry Sow et Fily Danfakha ont battu en brèche les accusations portées à leur encontre indexant les quatre mineures traduits devant le tribunal des mineurs.
Ce qui soulèvera l’ire du substitut du Procureur Alioune Cissokho qui souligne que les deux malfrats ont forgé leur défense durant leur séjour à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda alors qu’ils avaient soutenu à l’enquête préliminaire avoir participé à la première casse des boutiques.
Par conséquent, Alioune Cissokho requiert deux ans d’emprisonnement ferme à leur encontre. Le juge a mis l’affaire en délibéré le 15 février prochain.
Par Ousseynou Diallo / Tambacounda.info /
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