A l’entendre baragouiner, toute honte bue, on a l’impression que ce prévenu est vide de toute moralité. Après son forfait, il avait juré sur le saint Coran ne pas être l’auteur de la grossesse. Heureusement, grâce au test ADN, il a été prouvé qu’il est bel et bien le père biologique de l’enfant. Aussi, finira-t-il par avouer. A la barre, il a demandé une disculpation. Trop tard ! Le conseil de la partie civile, Me Ousseynou Gaye, a demandé, pour la constitution du père de la victime, la somme de 25.000.000 de francs. Le procureur Baye Thiam, a requis la peine de 10 ans ferme.
Le jugement est mis en délibéré pour le 18 mars prochain. Youssou Kébé, né en 1961, est donc, aujourd’hui, âgé de 50 ans. Il est voisin de la famille des parents de la victime, la demoiselle Khadidiatou Guissé, âgée au moment des faits de 14 ans, et qui, aujourd’hui, porte son bébé au dos, fruit du viol qu’elle a subi. Le prévenu a été interpellé, avant d’être déféré au parquet, le 4 octobre 2010. Suite à une plainte déposée par Mamadou Guissé, père de la victime.
A l’interrogatoire, dès l’enquête préliminaire au commissariat de Pikine, le mis en cause s’est refugié derrière un rideau de dénégations, à tel point que la police l’avait, dans un premier temps, laissé libre. Car, il avait juré sur le saint Coran n’avoir jamais touché à la fillette. Ce qui a conduit les enquêteurs, mais aussi les parents de fille, à lui proposer le test ADN, qu’il a accepté volontiers. Résultat des courses : Youssou Kébé est bel et bien le père biologique de l’enfant. Comparaissant à la barre, ce 14 mars, afin de répondre des faits qui lui sont reprochés. Youssou Kébé est illico passé aux aveux. Reconnaissant qu’il est bel et bien le père biologique de l’enfant, à qui on avait déjà donné le nom du père de sa maman, Mohamed Guissé.
Confondu par le test ADN…
Désormais, juridiquement, il va porter le nom de son père, Kébé. « Je demande pardon à la victime et à ses parents, mais aussi, à la justice, je n’ai pas pu me maîtriser », a-t-il regretté. Avant d’ajouter que la fille l’avait provoqué, en prenant son pénis dans sa main, car elle fréquentait régulièrement sa chambre. Argument rejeté par la fillette, qui a expliqué que le jour des faits, le prévenu l’avait envoyée acheter du lait, et qu’à son retour, au moment de lui remettre le produit, Youssou Kébé l’a menacée avec un couteau, avant de la jeter violemment sur le lit, et de la violer sauvagement. Après son acte ignoble, il l’a menacée de mort, si jamais elle en parlait à quelqu’un d’autre.
Cette la raison pour laquelle, je n’ai rien dit à mes parents, jusqu’au terme des trois premiers mois où je commençais à tomber malade constamment ; une visite effectuée à l’hôpital a révélé la grossesse. Nous habitons dans le même quartier, mais je n’ai jamais mis des pieds dans sa chambre, sauf le jour des faits », a précisé la fillette. Le conseil de la partie civile, Me Ousseynou Gaye, dira que le prévenu a deux épouses et des enfants, mais les expédie constamment à Touba pour être à l’aise… Ajoutant que, semble-t-il, le prévenu n’épargne aucune fille dans le quartier.
Et qu’à l’interrogatoire, il avait juré sur le Coran n’avoir jamais violé la fille. Il a fallu le test ADN pour le contraindre à passer aux aveux. Le prévenu mérite une véritable punition financière et morale, d’après lui. Me Gaye de dire que cette fille a perdu sa maman, mais que l’actuelle épouse de son père s’occupe bien d’elle, et que rien ne lui manque. « Je demande au tribunal de condamner le prévenu, de recevoir pour la constitution du père de la victime, la somme de 25 millions de francs CFA. Le procureur Baye Thiam, dans son réquisitoire, a martelé que le prévenu est poursuivi pour délit de viol et de pédophilie. Avant de poursuivre que les faits sont établis, terminant par requérir une peine de 10 ans ferme.
Le conseil du prévenu, Me Moustapha Diop, a précisé que la grossesse de la victime n’a été prouvée que durant le mois d’octobre 2010. « L’avocat a tenté de sauver son client, mettant l’accent sur la durée du rapport sexuel, 30 minutes, c’est trop », a fustigé Me Diop, qui ajoute qu’il n’y a pas de séquelles de violence et de menaces dans le dossier. « Y a-t-il eu contrainte ? » S’interroge Me Diop, avant de demander au tribunal de disqualifier les faits en détournement de mineure ou corruption. « Sous cet angle, j’invite le tribunal à faire appliquer la loi ; et de lui en faire une application bienveillante », a-t-il plaidé. Le jugement est mis en délibéré pour le 18 mars prochain.
10 Commentaires
Abou-sarr
En Mars, 2011 (07:18 AM)C'est un grand pervers Youssou Kébé tout le monde le connait a Pikine et c'est pas du lait qu'il avait envoyé acheté la petite mais du pain thon c'était vers 19h
Aminak
En Mars, 2011 (07:38 AM)Mecontent
En Mars, 2011 (08:58 AM)Passante
En Mars, 2011 (12:38 PM)et son avocat pfff il ose defendre ce malade
eux 2 rendront des comptes un jour
pauvre de la pette fille et de son bebe
Undefined
En Mars, 2011 (12:44 PM)Ka
En Mars, 2011 (14:15 PM)Undefined
En Mars, 2011 (14:41 PM)Nas
En Mars, 2011 (15:29 PM)Sese
En Mars, 2011 (16:51 PM)Triste
En Mars, 2011 (18:58 PM)Participer à la Discussion