Le sieur Amadou Barro, qui s’en prenait aux dames de la cité Marine française de Rufisque, est démasqué suite à l’agression suivie de viol commis sur la dame Nd. Kh. L. Après avoir dépouillé sa énième victime, il a été retrouvé perché sur un baobab.
Les nombreuses victimes qui se plaignaient des agressions répétitives, particulièrement les dames du centre émetteur de Rufisque, connaissent maintenant leur bourreau. Le maniaque et obsédé sexuel, Amadou Barro, est tombé le 9 octobre dernier près de la cité Marine française de Rufisque et remis aux mains de la police. Comme à l’accoutumée, Amadou Barro, 47 ans, se mettait toujours à l’affût dans les buissons pour commettre son forfait. Le jour de son arrestation, il a suivi la dame Nd. Kh. L. qui avait quitté la cité Marine française où elle exerçait la profession de bonne pour rentrer chez elle. A mi-chemin, elle sentit quelqu’un la suivre. Elle n’eut pas le temps d’identifier l’individu qui s’était encagoulé et l’étranglait déjà. L’agresseur le traîna alors dans un ravin à l’intérieur des buissons. Avec une arme blanche, il menaça la dame pour la dissuader de crier.
C’est ainsi qu’il réussit à satisfaire son désir sexuel en violant la dame. Et comme si cela ne suffisait pas, Amadou Barro prit le porte-monnaie de sa victime contenant un téléphone cellulaire de marque Nokia et une carte d’identité numérisée. Après l’agression et le viol qu’il venait de commettre, Amadou Barro prit la poudre d’escampette, laissant Nd. Kh. L. qui n’arrivait toujours pas à savoir ce qui lui arrivait. Elle reprit pourtant peu à peu ses esprits et tenta de retourner à la maison où elle travaillait. Mais elle croisa une personne et l’informa de sa mésaventure. Cette dernière, aidée par d’autres individus se mit à la poursuite de l’agresseur. Arrivés au pied d’un baobab, ils retrouvèrent le porte-monnaie de la dame vide, sans le portable. Ils étaient convaincus pourtant que l’agresseur ne pouvait aller loin. Ils ne tardèrent pas à l’apercevoir perché au sommet du baobab. Ils le sommèrent alors de descendre, ce qu’il fit sans grand dommage. Nd. Kh. L. reconnut son voleur et violeur. Toute la cité se mit alors en effervescence, car beaucoup de personnes voient en Amadou Barro l’homme qui a longtemps commis ce genre d’actes dans la localité. Il a été conduit au poste de police où il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Après sa garde à vue, M. Barro est ensuite déféré au parquet. Pour le plus grand bonheur des populations de la cité Marine de Rufisque et environs.
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