Amnesty International Sénégal, la
Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et la Rencontre africaine
pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) ''exigent l’ouverture
immédiate d’une enquête judiciaire pour déterminer les circonstances
exactes de la mort de KéKouta Sidibé'', indique un communiqué transmis à
l’APS lundi.
Les trois organisations dénoncent ce ''crime odieux'' et ''exigent'' que les auteurs ''soient traduits en justice''
''Kékouta Sidibé, Balla Sidibé et Bamboudou Mady ont été arrêtés à leur
domicile dans la nuit du dimanche par des gendarmes de la brigade de
Kédougou qui les accusaient de vente et d’usage de chanvre indien’’,
soulignent les ONG.
''Selon la famille, les trois jeunes gens, et Kékouta Sidibé
particulièrement, ont été l’objet de pires brutalités pendant leur
arrestation et leur conduite à la brigade de gendarmerie’’,
ajoutent-elles.
‘’La famille a été informée du décès de Kékouta Sidibé ce lundi 13 alors
qu’elle apportait à manger aux détenus'', poursuivent-elles.
Amnesty International Sénégal, la Ligue sénégalaise des droits humains
et la RADDHO ''condamnent la pratique de la torture et des mauvais
traitements qui est ancrée au sein de la police et de la gendarmerie
sénégalaises''.
Elles se disent ‘’indignées’’ par la mort de Kékouta Sidibé, suite à des
''actes de torture, et autres ‘’peines ou traitements cruels,
inhumains et dégradants’’.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, lundi matin, devant
la brigade de gendarmerie, pour manifester leur colère, à la suite de
la mort en détention de Kékouta Sidibé, un sourd-muet de 35 ans, arrêté
dimanche soir en train de fumer du chanvre indien.
Il est mort dans la nuit de dimanche à lundi, dans les locaux de la gendarmerie, a appris l’APS auprès de sa famille.
Lors de son interpellation, Sidibé aurait refusé d’obéir aux gendarmes
qui l’ont trainé sur 30 mètres avant de le ligoter, selon des témoins de
la scène.
L’annonce de sa mort a suscité une vive tension dans la ville où des
habitants se sont rassemblés aux alentours de la gendarmerie pour crier
leur colère et appeler à la vengeance.
Une personne a été grièvement blessée par des éclats de grenade
lacrymogène, lundi en début d'après-midi, devant la gendarmerie de
Kédougou.
NMK/OID/AD
13 Commentaires
Oops
En Août, 2012 (15:36 PM)koumay diokh kani koor
koumay diokh kani koor
koumay diokh kani koor
koumay diokh kani koor
Mackyllage
En Août, 2012 (15:39 PM)C triste et drole a la fois!
k la terre de kédougou lui soit légére
Salim
En Août, 2012 (15:42 PM)Yettou
En Août, 2012 (15:42 PM)Luc
En Août, 2012 (15:43 PM)Franchement ta plaisanterie de très mauvais goût ne peut trouver sa place dans cet article qui devrait plutôt susciter une vive émotion tellement le cas est dramatique.
Condoléances à la famille du défunt et paix à son âme
Yiyan
En Août, 2012 (15:59 PM)Sachez raison garder car les populations de Kédougou ne sont pas différentes des autres du Sénégal.
Que l'état responsable de cette situation la gère à hauteur de sa gravité pour le bien du Sénégal et des Kedovins.
Salam
Cilene
En Août, 2012 (16:05 PM)Auteur
En Août, 2012 (18:31 PM)Abou
En Août, 2012 (19:00 PM)Maty
En Août, 2012 (21:58 PM)Piscoo
En Août, 2012 (01:53 AM)Golléré
En Août, 2012 (09:10 AM)C'est toute les institutions sénégalaises qui sont malades: la police, la gendarmerie, l'armée, toutes les administrations, tout le personnel de la fonction publique ou parapublique, du planton au ministre, ils ne connaissent pas et n'appliquent les valeurs de la fonction publique, être au service des citoyens, les aider, les accompagner, les informer... sans rien attendre en retour.
Allez dans un commissariat, un mairie, un dispensaire ou sur la route, c'est la loi du plus fort pour les fonctionnaires. Ils humiluent, rackettent et torturent le peuple au quotidien. Et ça c'est la faute à l'état, qui ne fait rien pour permettre au citoyen de connaitre ses droits.
M le président de la république, nous exigeons:
. que dans tous les lieux de services publiques, que des affiches explicites des procédures et règles pour l'obtention d'un services ou d'une pièces administratives soient obligatoirement présentes sur les lieux.
De mise en places d'une communications média pour lutter contre tous les abus de l'administrations et dans toutes les langues nationales.
.Une séparation entre le services publiques et la perception publiques.
.La mise en place de procédures simplifiées de contestation des décisions administratives.
.Qu'un service indépendant de dénonciation des fonctionnaires véreux, des abus de pouvoir avec un n° d'appel gratuit soit mis à la disposition de la population.
.Une obligation de publicité dans tous les médias de toutes les sanctions visant les personnelles de l’administration sénégalaise, du raquetteur pour un extrait de naissance,au policier sur nos route,au gendarmes tortionnaire, au ministre ou directeur de services ayant détourner des deniers publiques.
Malheureusement, ce n'est pas seulement de la langue qu'on a hérité du colonisateur, mais aussi des travers et des méthodes peux orthodoxe de ces services de "sécurité" ou d'insécurité.
M le Président, le temps de l'action est venu.
Bams
En Août, 2012 (18:05 PM)Participer à la Discussion