Agressions, détention d’armes et de drogue. C’est ce qui est reproché à ces personnes arrêtées lundi, à 7 heures du matin, à la rue 25 de la Médina. Après avoir commis des forfaits sur la rue Sandiniéry, l’un d’eux, blessé par Mouhamadou Lamine Massaly, a été arrêté par la Dic. Soumis à un interrogatoire serré, il vend la mèche et indique aux limiers leur repaire.
Incroyable mais vrai ! Des agresseurs en plein centre ville. Les témoins interrogés parlent d’un film américain qui a été tourné à la rue Sandiniéry. Mais qui s’est terminé à la rue 25 de la Médina. Un film dans lequel Mouhamadou Lamine Massaly, président du Conseil d’administration de la Sirn et non moins responsable des jeunesses «wadistes», a été l’acteur principal. À l’arrivée, les bandits, au nombre de huit, ont été, avec armes et bagages, mis hors d’état de nuire. Les événements se sont déroulés dimanche dernier, aux environs de 2 heures du matin, à la rue Sandiniéry. Les malfaiteurs ont attendu que les honnêtes citoyens dorment pour commettre leurs forfaits. D’après les témoignages, c’est un dignitaire Mbacké-Mbacké qui sera la première victime de la bande. Pris à partie par les malfrats, l’homme va y laisser ses onze mille Fcfa. Par la suite, c’est un Marocain qui sera attaqué et dépouillé de tous ses biens. Arrivés à la rue Sandiniéry, les agresseurs tombent sur une voiture dans laquelle se trouve un homme venu déposer une femme. Ils ouvrent la portière de force et prennent tout ce qu’ils y ont trouvé. C’est en ce moment que Mouhamadou Lamine Massaly, qui venait d’une réunion politique, tombe sur la scène. Les agresseurs le chargent. Mais le jeune «wadiste» fonce sur eux et casse le tibia de l’un d’eux. Il fait marche arrière pour poursuivre les autres. Qui, se sentant en danger, prennent la fuite et laissent sur place leur ami blessé. Massaly fait alors un saut à la Dic. Cueilli et soumis au feu roulant des hommes en tenues, l’agresseur blessé craque et lâche le morceau. Ses acolytes habitent à la Médina, précisément à la rue 25. Les éléments de la Dic ne se font alors pas prier pour faire une descente sur les lieux. Là, ils attendent tranquillement le retour des agresseurs. À 7 heures du matin, ils entrent en action. Les éléments de la Dic entrent dans une maison et découvrent un arsenal d’armes blanches et de la drogue. Les personnes trouvées sur place sont arrêtées. Certaines d’entre elles correspondent à la description faite par les victimes. Déférés au parquet, les agresseurs attendent d’être jugés.
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