
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) appelle ses militants à observer un débrayage les lundi 12, mardi 13 et mercredi 14 janvier 2015 à partir de 9 heures. Ce, à la suite de son Conseil syndical national tenu le samedi 10 janvier 2015 à Dakar, informe un communiqué du Saes reçu à Seneweb.
Le syndicat fera face à la presse ce lundi 12 janvier 2015 à 15 heures, au Restaurant du supérieur (en face de l’Auditorium Khaly Amar Fall et Agence comptable).
Le Saes invite également les militants et les amis de l’Ecole publique sénégalaise à participer à la marche pacifique qu’il organise le mercredi 14 janvier 2015. Le cortège partira à 9 heures du siège du Saes, sis au Camp Jérémy (face à la porte centrale du Coud) pour arriver devant le Rectorat de l’Ucad, indique le texte.
Par ces actions, le Saes entend, d’une part, informer l’opinion publique et, en particulier, les parents d’élèves et d’étudiants, sur les raisons profondes de la crise à l’Université et, d’autre part, "défendre son autonomie sérieusement mise en mal par la loi scélérate N°18/2014 votée le vendredi 26 décembre 2014".
8 Commentaires
Sansconviction4
En Janvier, 2015 (22:28 PM)Brava
En Janvier, 2015 (23:34 PM)Deukbi
En Janvier, 2015 (01:11 AM)Feniak
En Janvier, 2015 (05:45 AM)Leuz
En Janvier, 2015 (07:12 AM)Citoyenpure
En Janvier, 2015 (08:33 AM)Ucadien
En Janvier, 2015 (09:09 AM)Il est indéniable que le contexte économique et social ces dernières années, les conséquences de l'extension de la carte scolaire (PDEF - Croissance exponentielle du nombre de bacheliers) et la le manque de planification au niveau de l'Enseignement Supérieur ont permis des dérives qui nécessitent des correctifs ...
Cela n'excuse en rien, la volonté de Mary Teuw Niane de caporaliser les Universités et d'en faire des caisses de résonnance des politiques de la Banque Mondiale de funeste mémoire (Ajustement structurel, Programme d'amélioration de l'enseignement Supérieur PAES - 1994) qui nous ont conduit tout droit à la situation actuelle où les Universitaires, dans leur grande majorité, ont du faire preuve d'imagination et de courage pour préserver leur outil de travail et continuer à garder la place du système Universitaire Sénégalais en Afrique francophone et dans le monde par sa production scientifique et la qualité de sa formation.
Tous les acteurs sont interpellés par les conséquences à terme de la politique actuelle résultant d'une analyse externe et menée par le MESR sous tutelle de la BM avec l'argent du contribuable Sénégalais par le biais d'un prêt.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire et cette prise de conscience arrive à son heure ....
Vive le SAES, Vive l'Université Sénégalaise ...
Paiements Et Carrière
En Janvier, 2015 (10:09 AM)Monsieur le Ministre,
Deux problèmes me tiennent à cœur et il me semble urgent d'y apporter des solutions.
L'un est relatif au paiement des professeurs chargés de cours dans les universités. En effet, votre vœu de concilier le milieu professionnel de l'enseignement, pour une plus grande adéquation - une adéquation devrais je dire - entre l'emploi et la formation a poussé les autorités à s'orienter vers des agents de l’État non enseignants, des agents du privé, ingénieurs ou autres. Cependant, force est de constater que ces derniers restent presque toujours des mois, 4, 5 ou 6 mois même avant de recevoir leurs dus, après services faits. Ca peut être écœurant d'avoir enseigné pendant des mois et parfois de devoir attendre l'année suivante ou meme des années après - je n'exagère pas car ayant connu des cas - pour dans ses comptes. VOUS ETES AU COURANT DE CET ETAT DE FAIT Monsieur le Ministre, ancien Recteur, ancien professeur et un de mes ancien professeur qui défendiez dans les amphithéâtre, et même dans les groupes des villages C et autres (G3C), Faites alors quelque chose. C'est décourageant. Finalement, le chargé de cours finit par gêner l'Administration uniquement parce qu'il est en train de réclamer son droit. C'est on ne peut plus triste.
Monsieur le Ministre, ce personnel est à reconsidérer. En effet, dans bien des cas, on fait appel à eux car il n y a pas de personnel enseignant qualifié ayant les compétences requises pour le faire. On sait même qu'en présence d'un seul enseignant recruté gradé ayant plus ou moins frôlé la discipline pour laquelle on fait appel à cet agent chargé de cours, le réflexe immédiat sera de demander à ce que le Docteur, Maitre Assistant ou Agrégé fasse le cours. Je rappelle que je n'ai pas de reproche à faire à ces derniers, mais c'est cela la réalité dans les facultés, Monsieur le Ministre. C'est même au contraire, par souci de complémentarité que ces derniers font appel à ces chargés de cours, Ingénieur, Experts en Assurance, de Banques, etc., pour parfaire, sinon participer à l"effort de guerre". Ne nous parlez pas Monsieur le Ministre de retard au niveau des finances ou autres, ayez ce personnel afin de les inciter à donner le meilleur d’eux-mêmes. Exemple: Trouvez moi un seul agrégé qui soit capable de tenir un cours de Trader, en finance de marché, dans certaines disciplines des assurances, en macroéconomie dynamique avec toute la théorie mathématique en optimisation dynamique adéquate, etc. IL N'Y EN A PAS !!! Alors si vous êtes incapable de les recruter - on sait ce que les recruter engendrerait, pire financièrement -, alors payez-leur cette infime et marginale somme d'argent.
La deuxième chose: elle reste liée à la première. Là je toucherai l'égo des professeurs agrégés et autres. On souhaite une adéquation milieu travail-enseignement supérieur. Pour cela, il est nécessaire que l'Etat demande ou mette en place des incitations aux professeurs émérites pour qu'ils acceptent d'encadrer ces ingénieurs, docteur, experts et autres qui peinent toujours à se faire encadrer dans les Facultés, découragent du coup ces derniers. Le monde est un système où chaque acteur apporter sa partition pour le meilleur gan possible. Allier l'enseignement et la formation est à encourager. L'exemple de l'éminent économiste Keynes John Macknard est on ne peut plus illustratif. Ils sont nombreux ces sommités inefficiemment car tout simplement cantonnés et confinés à un seul domaine ou milieu réducteur de leurs capacités et compétences. Ceci dans un pays qui doit bosser beaucoup pour cette émergence tant souhaitée. Où l'on devrait travailler 2 fois plus qu'en Europe pour ces taux de croissance voulus par les plus hautes autorités. Le mal est profond et cette jalousie de ces professeurs titulaires, cette ignorance, ce vœu de ne vouloir encadrer que des personnes soumis à eux, qui leur tiennent leurs sacs, leur lavent leurs chaussures, car c'est de cela dont il s'agit en vérité.
Monsieur le Ministre, ne pensez vous pas qu'un Ingénieur comme vous et éminent professeur dans un domaine très peu fréquenté par les mathématiciens, ne serait pas plus utile à la communauté, à la vie. Et ces 2 avec un vie de décideur comme vous le voulez, vous seriez, Monsieur le pédagogue, encore plus utile çà ce Sénégal.
Monsieur le Ministre, je vous connais très sérieux, très positif et vous êtes en même temps quelqu'un que je respecte trop pour votre modestie. Aidons ce Sénégal.
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