Le redressement des Industries chimiques du Sénégal (Ics) sera l'une des priorités du ministre de l'Industrie et des Mines, Aly Ngouille, en 2014. La situation critique de l'entreprise a été au coeur des débats lors du vote du budget du ministère, samedi.
En plus d'interpeller le ministre sur la situation des Industries chimiques du Sénégal, les élus ont réclamé son audit. La députée Hélène Tine s'est montrée très pessimiste quant à l'avenir des Industries chimiques du Sénégal. Elle pense même que la messe sera dite, si ''l'on ne fait rien''.
Aly Ngouille Ndiaye a informé qu'un travail est en train d'être fait avec des investisseurs afin de '' voir comment faire pour redresser la barre ''. D'après le ministre, le partenaire stratégique indien Indian Farmer Fertiliser Coopératives Limited, sur une décision de justice, s'était engagé à rembourser sur un échéancier bien défini, les créances .
« Les Industries chimiques du Sénégal, sur ce point précis, n'ont pas manqué une seule échéance. Ce sont des montants de 250 milliards de francs Cfa, sur lesquels 150 ont déjà été payés. Mais l'échéance de décembre semble poser problème », a confié le ministre.
(Source : Enquête)
13 Commentaires
I
En Décembre, 2013 (17:35 PM)Tobene Keur Mor Mall
En Décembre, 2013 (17:36 PM)si les ics sont la ou ils sont aujourd’hui avec tout le travaille qu'avait fait dabord feux mr Sy et mr kama et abdou diouf , ces charognard sont venus sucer le sang de cette boite jusqu’à'a la dernière goutte au moment ou le phosphate, l'acide phosphorique et l'encrais n'ont jamais atteint de tel prix sur le marché mondial
ce n'est nullement pas une affaire de gestion ou autre , karim et sa bande de b................. sont venus se sucrer sur le dos de la meilleur des societés du Sénégal depuis la fusion des compagnies sénégalaise des phosphates de taiba et les industries chimique du Sénégal....*
DONC QUAND J ATTENDS DES FOIS DES GENS AVOIR DE LA COMPASSION POUR CES moins que rien JE ME POSE LA QUESTION EST CE QUE JE VIS DANS LE MÊME PAYS QUE CEUX LA
Sos Ics
En Décembre, 2013 (17:56 PM)CNTS - CNTS-FC / CSI-Afrique
INTERSYNDICALE DES TRAVAILLEURS DES INDUSTRIES CHIMIQUES DU SENEGAL
Note d’information
à l’attention des honorables députés du peuple
En date du 06 Novembre 2013, l’Intersyndicale des travailleurs des Industries Chimiques du Sénégal a impulsé une réflexion sur la situation de l’entreprise en vue de mieux en appréhender le destin au regard de sa marche actuelle. Cette journée de réflexion de l Intersyndicale qui s’est tenue à la Bourse du Travail de la CNTS 7, avenue du Pdt Lamine GUEYE, sous la supervision du Camarade Secrétaire Général National da la CNTS et Président de la Coalition Nationale des Centrales Syndicales affiliées à la CSI, a permis aux Représentants élus et désignés des Sites du groupe ICS de faire l’état des lieux sur des questions essentielles relatives à la production, à la sécurité et aux institutions sociales. La somme des réflexions sera soumise à l’appréciation des Autorités étatiques et de l’entreprise en guise d’alerte et d’invite à un sursaut qui permet de faire plus et mieux que ce qui a été réalisé depuis la signature du protocole d’accord portant recapitalisation de la société des industries chimiques du Sénégal (ICS).
LES CONSTATS DECONCERTRANTS.
Tout en appréciant l’effort accompli par la Direction Générale ha ha ha quel Direction de la société pour respecter les clauses du Concordat, les travailleurs n’en nourrissent pas moins uneinquiétude du fait des difficultés innombrables auxquelles l’entreprise est confrontée au point de ne pas pouvoir réaliser ses objectifs de production. Il résulte de cet état de fait une situation susceptible d’engendrer, si l’on y prend garde, une crise de production insoutenable et cela pourrait aboutir à l’extrême. La dégradation persistante des outils de travail, le déficit criard d’investissements, l’irrégularité de l’approvisionnement des matières premières et des intrants, le non respect des normes de sécurité au travail, la qualité du produit fini (acide phosphorique), les retards sur le paiement des salaires, des charges sociales, le manque d’effectifs par rapport au volume de travail… sont autant de prémices perçus par les travailleurs qui redoutent que la marche et la vie de l’entreprise ne s’en retrouvent hypothéquées à jamais. D’où la question de savoir : Quelle vision d’entreprise le repreneur entend-il mettre œuvre ? Autrement dit, où va l’entreprise ?
COMMENT SORTIR DE CETTE SITUATION ?
A la lumière de toutes les actions initiées par l’Intersyndicale des ICS avant la recapitalisation de la société, les travailleurs soulignentqu’aujourd’hui leur préoccupation va au-delà d’une revendication à caractère social. Elle est plutôt axée sur la problématique de la production et du management en général. C’est de ce point de vue qu’ils alertent d’une part les Autorités de la société (Direction Générale et Conseil d’Administration) et d’autre part l’Etat, le Président de la République au premierchef, pour mieux situer l’entreprise dans le cadre d’un programme de redressement soutenu. Il y va de l’intérêt du Sénégal qu’il ne faudrait du reste pas circonscrire à la seule question fiscale car un établissement industriel de la dimension des ICS doit servir de levier au développement économique et social du pays. Pour ce faire, les travailleurs demandent :
? Le retour au mode de gestion conforme aux textes de l OHADA pour mettre un terme au bicéphalisme dans le management de l’entreprise.
? Le respect du ratio de gestion des ressources humaines (présence pléthoriques de personnel expatrié)
? de décliner un plan-directeur pour une orientation judicieuse et une option claire sur toutes les procédures de gestion et les solutions techniques (ressources humaines, approvisionnement, logistique, entretiens préventifs, maintenance…) ;
? d’instaurer un équilibre constant entre les exigences du concordat et celles de l’entreprise en termes d’investissements et de motivation progressive des ressources humaines. Le concordat est inviolable certes mais le respect de ses clauses ne doit pas se faire au détriment des capacités de production et de transformation industrielle, en somme de l’ensemble des facteurs qui déterminent la bonne marche et la vie de l’entreprise.
? de consacrer davantage de synergie et de moyens techniques aux opérationnels et aux structures afin de corriger les imperfections qui déteignent sur la qualité du produit fini de l’entreprise ;
? de considérer que la consolidation et la progression continue des acquis commerciaux de l’entreprise passe impérativement par le renforcement perpétuel du potentiel de production des installations industrielles ;
? Assurer un bon approvisionnement en pièces de rechanges pour une marche normale des installations.
? de combler le déficit des ressources humaines notamment dans les ateliers où les travailleurs, à force de surcharges horaires, accusent un épuisement physique lourd de dangers aussi bien pour eux-mêmes que pour la sécurité dans l’entreprise ;
? de ne pas lésiner sur les moyens financiers qui doivent permettre d’assurer la sécurité des installations, du personnel et de l’environnement.
? d’assurer un bon fonctionnement du système de santé des travailleurs.
? Plus de considération pour la gestion du social en respectant ses engagements vis-à-vis des travailleurs.
CONCLUSION.
Cinq ans après la recapitalisation ,il sied de faire un bilan d’étape sur la marche de la société;cela est d’autant plus impératif qu’il édifiera sur la réalité d’un prétendu programme d’investissement de cent millions de dollars US originellement consigné dans le Protocole d’Accord portant recapitalisation des I.C.S.
UNIS NOUS VAINCRONS
L’intersyndicale des travailleurs des Industries Chimiques du Sénégal.
Thiédel
En Décembre, 2013 (18:11 PM)Beurleub Ndao
En Décembre, 2013 (18:15 PM)Wakhonako
En Décembre, 2013 (19:12 PM)Ayssé
En Décembre, 2013 (19:23 PM)Sos Ics
En Décembre, 2013 (20:13 PM)endettement systématique des entreprises sénégalaises
les postes vacants non pourvus (plus de 800 postes vacants dans l'organigramme actuel)
la déterioration de l'environnement l
e manque d'investissements reel depuis plus de 4 ans
le manque de moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs de production
le detournement d'objectifs en utilisant les avantages conférés aux ics
le pléthore de cadres expatriés indiens ou l'expertise est douteuse 1000 ouvriers indiens dans les mines avec vpr laissant en rade la main d'oeuvre sénégalaise
le phosphate principale ressource et dévise nationale bradé à des étrangers
l'environnement local ne bénéficie point des retombées des ics
le flux financier transféré vers new dehli la misère au senegal
le xippi des nouvelles autorités est necessaire pour casser ce contrat leonien qui ne sert que des intéréts occultes tapis dans l'ombre au détruiment du sénégal
la recrudescence des accidents mortels
la reintégration des 41 licenciés
restructurer les ics pour remmetre cette societe à valeur ajoutée dans la chaine économique du sénégal
Coucou23
En Décembre, 2013 (00:35 AM)I
En Décembre, 2013 (07:57 AM)Dino
En Décembre, 2013 (15:09 PM)Agent Ics Chimie
En Décembre, 2013 (18:25 PM)Travailler pour votre pays c'est mieux que mentir a vos compatriotes . Aujourd'hui l'une des unités de production est a l'arrêt pour 4mois et l'autre est a moitie de sa capacité de production.
Les indiens vont dilapider cette société et partir pour nous laisser avec une entreprise qu'on ne pourra pas redresser.
Je ne pourrais pas énumérer ici tous les maux de cette société mais je veux que l'opinion chasse que ICS est entrain de périr .
Comment l'état du Sénégal peut accepter que ICS est un déficit de 800 employés directes et 1500 employés indirectes alors que chaque jour on nous parle de politique d'emploi des jeunes.
Les jeunes de la localité sont laisses a leurs propres sort alors que le Partner Indiens amené des expatries cadres très bien payes et avec aucune expertise.
Pensez aux sénégalais qui vous ont fait confiance en vous donnant les destines de ce pays . Aller regarder de près de ce qui se passe aux ICS et réagissez pour les intérêts du Sénégal.
Diop
En Décembre, 2013 (07:20 AM)Participer à la Discussion