Le secteur de la viande fait l’objet de toutes sortes d’attaques, ces dernières semaines. Pour redonner à cette filière son attractivité et la booster, les professionnels se sont retrouvés hier autour du thème « Un nouveau type de professionnel pour faire face aux nouveaux défis de la filière viande-bétail ».
Il y a quelques semaines, des personnes malintentionnées ont été prises par les gendarmes en train de dépecer un âne, destiné à la commercialisation. Quelques jours plus tard, le ministre en charge de l’Elevage et des Productions animales a révélé qu’une quantité importante de viande d’âne était dans le marché sénégalais. Il s’est aussi révélé, par la suite, que la Société de gestion des abattoirs du Sénégal(Sogas) procédait à l’abattage d’ânes. Depuis lors, la filière viande baigne dans la confusion totale. Pour redonner à ce secteur son lustre d’antan, le Regroupement des professionnels des abattoirs du Sénégal(Repras) a tenu, hier, une rencontre pour échanger sur les enjeux et les défis de la filière viande-bétail. L’Objectif est de rassembler tous les acteurs pour une filière forte et attractive.
Selon Bassirou Niang, le président du Repras, les abattoirs constituent le seul outil conventionnel pour l’abattage de toutes espèces, la préparation, la transformation, l’entreposage, la conservation, l’expédition à la vente des viandes, des abats et issus etc. A l’en croire, la filière viande comporte des enjeux organisationnels, économiques, politiques et sociaux. Pour sa part, le secrétaire général de la dite association, Abdou Aziz Sy, a relevé que les réflexions sur les différentes stratégies élaborées par le Repras pour une filière forte font apparaître des enjeux organisationnels, économiques, politiques, sociaux et culturels. « Il y a une nécessité de renforcer la cohésion des organisations professionnelles au sein de la filière et de renforcer la coopération et le partenariat entre elles, à travers un dialogue interprofessionnel à promouvoir », a soutenu M. Sy.
De l’avis du secrétaire général du Repras, face aux alias économiques qui augmentent, il faut aussi une gestion de la volatilité des prix et l’offre de services et de produits de qualité. Il a également fait part de la nécessité de prendre en compte l’impact des facteurs de compétitivité liés directement aux coûts de production, d’améliorer la balance commerciale par le développement des exportations etc. Considérant tous ces enjeux, ils ont conclu qu’un nouveau type de professionnel pour faire face aux nouveaux défis de la filière-viande bétail est aujourd’hui une urgence.
Ndiol Maka SECK
3 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (18:58 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (20:18 PM)wa service dhygiene louy sen liguey si senegal
deuk bii tothie la deff lou wayy nekh deff
mbaadou yappou ximaar?
naniou lékeu dieunn jusqu' à nouvel ordre...
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