Economie
Sénégal : les retombées du Plan Takkal sur l’économie
« La morosité de l’économie mondiale et les difficultés liées à la fourniture de l’électricité sont les principales causes de cette baisse dans nos prévisions », tels ont été les premiers mots du directeur de la Prévision et des études économiques (DPEE) du Sénégal pour justifier le ralentissement de la croissance économique nationale. En effet, initialement estimé à 4,5% le taux de croissance de l’économie sénégalaise ne serait désormais escompté à 4%. Alors que les délestages continuent, et la population qui ne cesse de se plaindre, force est de constaté que les performances énergétique du pays, déteignent sur l’économie nationale. Toutefois, le Dpee, M. Pierre Ndiaye, a voulu relativiser la situation et trouve que l’économie sénégalaise enregistre toutefois une croissance encore tout à fait satisfaisante en dépit des difficultés constatées sur le plan international. « La croissance est estimée à 4 % en 2011, l’inflation ressortirait à 3,5 % du fait de la flambée des cours du pétrole et des produits alimentaires, en particulier le riz et le blé. Les importations ont beaucoup baissé et au niveau de la situation monétaire, nous avons assisté à une bonne tenue des agrégats monétaires », a-t-il ajouté. Contrairement à l’optimisme du patron de la DPEE, le taux de croissance est relativement faible compte tenu de l’objectif qui était fixé en vue d’atteinte les Objectifs du millénaire pour le développement, où le taux était estimé entre 7 et 8 %. Le PIB sénégalais pourrait toutefois passé à 4,4% en 2012 si l’amélioration de la fourniture d’électricité devenait effective. Ainsi avec la dernière campagne pour récolter des fonds en vu de finaliser le Plan Takkal, le gouvernement a encore son dernier mot à dire.
13 Commentaires
Kothie
En Septembre, 2011 (21:35 PM)Stat001
En Septembre, 2011 (21:45 PM)Siga Diouf
En Septembre, 2011 (22:46 PM)Gg
En Septembre, 2011 (23:03 PM)wakhal lo kham
Source
En Septembre, 2011 (23:47 PM)Robert Bourgi, un missile télécommandé de l’UMP?
Eugène - Blogueur associé | Jeudi 15 Septembre 2011 à 18:01 | Lu 5103 fois
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Le parquet vient d'ouvrir une enquête préliminaire pour entendre l'avocat Robert Bourgi, qui a accusé Jacques Chirac, Dominique de Villepin, et enfin Jean-Marie Le Pen d'avoir bénéficié de fonds occultes africains. Eugène, du blog économique et social, revient sur cette affaire et s'interroge sur ce qui a bien pu pousser Bourgi à rompre quarante années de discrétion.
( Robert Bourgi - Capture d'écran - Dailymotion )
Jacques Chirac miraculé !
Comment Kagame peut-il être reçu à l'Elysée ?
La juge et le président : alliés sans le savoir Robert Bourgi a surpris tout le monde avec ses accusations concernant Chirac, Villepin et même Le Pen. Dans un monde où les secrets politiques sont couverts par une chape de plomb et où le malheur s’abat sur quiconque brise le silence (cf affaires Bettencourt), il est légitime de se demander quelle mouche a piqué Robert Bourgi.
Pour nous éclairer, il faut considérer le fait que Robert Bourgi est « un ami de vingt-quatre ans » de Nicolas Sarkozy. Conseillé officiel puis de l’ombre du président sur les questions de politique extérieure et en particulier sur les relations entre la France et les pays Africains Sarkozy déclarait « Je sais, cher Robert, pouvoir compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion ». C’est ainsi que le 27 septembre 2007, le président remettait à Bourgi les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Il accompagne ensuite le président dans certains de ses déplacements à l’étranger et en particulier en Afrique. Bourgi, est un peu écarté du pouvoir en septembre 2009, car il se vante sur RTL de son influence sur le pouvoir dévoilant l’attachement officieux à la « Françafrique » du gouvernement. Mais il reste néanmoins un conseiller de l’ombre pour Nicolas Sarkozy.
Ces derniers jours Bourgi parle beaucoup, beaucoup trop comparé à sa discrétion habituelle. D’abord il accuse d’avoir aider à porter des valises d’argent pour aider Chirac et Villepin, puis dans une deuxième interview accuse ironiquement Le Pen d’avoir été financé par l’ancien président du Gabon, Omar Bongo. En revanche, pour Bourgi, Nicolas Sarkozy n’a pas bénéficié des mêmes largesses.
Nous pouvons légitimement nous demander ce qui a bien pu pousser Robert Bourgi à rompre quarante ans de silence et de discrétion ? L’affaire semble pourtant cousue de fil blanc : Sarkozy n’est pas très bien placé dans les sondages pour la présidentielle de 2012. Il est menacé par la fracture de la droite que représente Villepin et cie, mais aussi par FN qui est de plus en plus fort et qui a presque su se renouveler grâce à Marine Le Pen. De plus, les nouvelles révélations dans l’affaire Bettencourt font du plus mauvais effet en pleine crise économique. Dans ce cadre nous pouvons nous demander s’il n’était pas particulièrement avantageux d’allumer un contrefeu qui aurait éclaboussé ses principaux adversaires. Évidemment, il manque à la liste des éclaboussés, des élus PS… En réalité ce n’était pas nécessaire, car les affaires DSK et Guérini s’en étaient déjà chargées.
Nul ne doute, en France, que le financement des partis politiques n’a jamais été très propre aussi bien à droite qu’à gauche. Les cris étonnés des uns et des autres qui demandent justice ou attaquent pour diffamation est hypocrite et finalement conforte les Français dans la piètre image qu’ils ont de la politique. Personne n’est dupe que de toutes les investigations qui seront éventuellement ouvertes ne mèneront à rien, à l’image de Jacques Chirac qui après avoir perdu la mémoire dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, vient soudain de la recouvrer en infirmant les accusations de Bourgi…
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Doul Rek
En Septembre, 2011 (01:47 AM)Mama
En Septembre, 2011 (03:34 AM)L Expresse
En Septembre, 2011 (04:34 AM)Laye
En Septembre, 2011 (06:47 AM)Cybermercenaire
En Septembre, 2011 (07:36 AM)Frere
En Septembre, 2011 (09:13 AM)Balde
En Septembre, 2011 (10:21 AM)Même un fou si on l'avait donné les moyens dont dispose notre ministre des terres et cieux il aurait pu au moins faire quelque chose de visible, de palpable.
Dans toute l'histoire du monde,on a jamais vu une personne avec autant de pouvoirs c'est a la limite honteux.
Yawoudial
En Septembre, 2011 (12:36 PM)Participer à la Discussion