Comparativement à 2014, le budget 2015 du Sénégal, qui a atteint 2 869 milliards de f CFA, va enregistrer une hausse de 5,014% (137 milliards de f CFA, soit environ 274 millions de $).
C’est du moins ce qui a été annoncé par Papa Abdou Khadir Mbodj, rapporteur général de la Commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale sénégalaise, expliquant que les ressources se répartissent en recettes ordinaires hors dons (1 679,7 milliards de f CFA), emprunts (570 milliards de f CFA), recettes exceptionnelles (84 milliards de f CFA) et dons budgétaires (35 milliards de f CFA), que les recettes externes du budget sont passées de 365 milliards de f CFA à 405 milliards de f CFA en 2015, et que les dépenses du budget général monteront à 2 776,7 milliards de f CFA composées de dépenses ordinaires pour 1 814,5 milliards (65,34%) et de dépenses d’investissement pour 962,2 milliards, soit à peine 25%.
Néanmoins, le parlementaire a assuré que les dépenses d’investissement s’inscrivent dans les orientations de politique du gouvernement, définies dans le Plan Sénégal émergent (PSE), avec une priorité accordée aux secteurs de l’agriculture, des infrastructures et services de transport, de l’énergie, du tourisme, de l’habitat social, de l’industrie, de l’éducation, de la santé et de la promotion sociale et de l’hydraulique.
5 Commentaires
Fff
En Décembre, 2014 (20:00 PM)reveillez vous peuple du senegal on vous intoxique plus qu on vs informe
Pis
En Décembre, 2014 (20:11 PM)Fan's
En Décembre, 2014 (21:24 PM)Tikipop
En Décembre, 2014 (22:02 PM)Il est très facile de faire des prévision de recette en hausse sans tenir compte des facteurs engrènes et exogènes très liés à toute politique économique.
En plus comment comprendre que 65% du budget en prévision soient orientés vers des dépanne ( salaires, carburant, voyage, prime, fêtes, achat de bolides, etc..)alors que seuls 25% seront mis dans ce qui est le plus important justement pour booster la croissance et espérer augmenter les recettes, c'est à dire sur des investissements productifs( infrastructures, santé, éducation, innovation technologique, recherche, modernisation de l'administration, appui à la production agricole, agri industrie, consommation interne et exportation)
Rien que la structure du budget prouve largement le caractère très extraverti de l'économie sénégalaise titre depuis 1960 non par des richesse issues de excédents commerciaux, ou de la richesse de nos balance commerciale excédentaire mais plutôt par une économie extravertie très dépendante de nos importations donc des recette douanières et de la TVA qui en découle. 1600 milliard du budget venant des recettes douanières et fiscales est un scandale, une hérésie à arrêter pour inverser les choses en mettant l'accent sur les investissements créateurs de richesse, d'emploi pour les jeunes, et de pérennité pour le pays. Mais cette politique économique ne m'étonne pas car depuis 1960, de senghor à macky Sall aucun des ministres de l'économie n'est un vrai économiste au sens professionnel du terme. On ne nous sert que des inspecteurs du trésor ou des douaniers. L'économie poliique n'a rien à voir avec une politique de recette et d'impôt même si ces actinies sont des outils de politise publique en matière économique.il faut d'autres qualités en perspective, en planification et en vision en matité de politique économique ( économie du développement) pour changer de paradigme. Cette politique classique consistant à aire plus de recette en douane et en impôt pour penser que tout va bien est une catastrophe qui ne fait que retarder l'émergence dont on nous vente le mérite tous les jours dans les médias. Macky Sall à de l'ambition mais peine à trouver les moyens de ses ambitions car n'ayant aucun économiste de renom à ses côtés pour soulever les montagne de contrainte et changer cette mascarade économique qu'on nous sert depuis 60 ans.
Tassou Rek
En Décembre, 2014 (08:09 AM)Participer à la Discussion