Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 8 septembre 2014

Single Post
Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 8 septembre 2014

-TUNIS-La Tunisie s'est présentée lundi en start-up de la démocratie en appelant des investisseurs internationaux, réunis à Tunis, à reprendre confiance en ce pays dont l'économie souffre depuis la révolution de 2011. Investir en Tunisie, dans cette start-up, c'est investir dans la démocratie, consolider la paix et la sécurité, a affirmé le chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomaa devant les représentants d'une trentaine de pays, d'une vingtaine d'institutions internationales et de nombreuses entreprises privées. Oui, l'économie tunisienne est une start-up (...). Je vous invite à y investir, à lui faire confiance, a renchéri le Premier ministre français Manuel Valls, co-organisateur de la conférence. 

A l'heure où le chaos menace la Libye, où la barbarie sévit en Irak et en Syrie, la Tunisie a besoin de tout notre soutien pour continuer à avancer sur le chemin de la démocratie, a-t-il ajouté. Aux investisseurs, la Tunisie a présenté 22 grands projets d'un coût total d'environ 12 milliards de dinars (plus de 5 milliards d'euros). Parmi eux figurent la réalisation d'un port en eau profonde à Enfidha, au sud de Tunis, et la construction d'un barrage dans le nord-ouest du pays. 

Le ministre de l'Equipement Hédi Larbi a indiqué à la presse à la clôture de la conférence que des institutions et entreprises avaient déjà manifesté leur intérêt pour les 22 projets, une très bonne surprise selon lui. Les possibilités d'investissements dans plusieurs secteurs, dont l'industrie, l'énergie, le transport et le tourisme ont également été mises sur la table pour le secteur privé. Aujourd'hui la Tunisie se présente à vous avec une vision économique claire, des choix stratégiques, des secteurs porteurs et des projets structurants, a assuré M. Jomaa.

Mais au-delà du financement de projets, le principal objectif de la conférence est de rétablir la confiance des investisseurs et bailleurs de fonds, qui réclament un programme de réformes économiques structurelles. Nous avons oublié l'économie durant ces trois dernières années, mais l'économie ne nous a pas oubliés, a dit M. Jomaa. Car l'instabilité, le chômage, les crises politiques et les mouvements sociaux ont nourri l'anémie économique.

 La Tunisie n'a ainsi enregistré que 2,1% de croissance au premier semestre, un niveau inférieur à celui de 2013 et insuffisant pour résorber le chômage, d'autant que les caisses de l'Etat sont vides. M. Jomaa a affirmé sa détermination à accélérer les réformes, notamment dans les domaines fiscal, bancaire et des aides de l'Etat, particulièrement dans le secteur énergétique. Il a aussi promis un redressement des entreprises publiques et la lutte contre l'économie informelle.


Pour Jacob Kolster, directeur régional Afrique du Nord à la Banque africaine de développement (BAD), ce qu'on attendait depuis un moment (...), c'est une vision claire de la Tunisie sur l'économie, et c'est ce qu'on a eu aujourd'hui.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa séance du lundi 8 septembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 262,51 à 263,97 points, soit une progression de 0,56%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,28% à 249,35 points contre 248,66 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 274,54 millions de FCFA contre 264,77 millions de FCFA,  vendredi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6054,15 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 259,85 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 79 392 actions

échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 111,06 millions de FCFA de transactions.

 

-NEW YORK - Wall Street a terminé en ordre dispersé lundi, peinant à trouver un nouvel élan dans un marché tiraillé entre la performance de quelques titres tech et la faiblesse du secteur énergétique: le Dow Jones a cédé 0,15% et le Nasdaq a grappillé 0,20%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a reculé de 25,94 points à 17.111,42 points tandis que le Nasdaq avançait de 9,39 points à 4.592,29 points. L'indice élargi S&P 500, qui avait atteint vendredi un nouveau record, a perdu 0,31% ou 6,17 points à 2.001,54 points. Le marché cherche à reprendre son souffle après cinq semaines consécutives de hausse, ont estimé les analystes de Wells Fargo. Les volumes sont restés faibles.


Dans cet environnement peu enclin au risque et en l'absence d'indicateurs majeurs aux Etats-Unis, l'activité s'est caractérisée par la dichotomie entre quelques vedettes du Nasdaq comme Twitter, Facebook ou Yahoo! qui continuent d'attirer les investisseurs, et les actions liées au secteur des matières premières, qui pâtissent de la baisse des prix du brut ou de l'or, a remarqué Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management. Les cours du pétrole notamment ont creusé leurs pertes lundi, le baril de Brent coté à Londres glissant sous la barre des 100 dollars pour la première fois depuis juin 2013 et le WTI échangé à New York évoluant à des niveaux plus vus depuis janvier. Les compagnies pétrolières ExxonMobil (-1,50%), ConocoPhillips (-1,64%) ou Chevron (-0,93%) en ont nettement pâti.  

Des nouvelles moroses en provenance de l'étranger étaient également mises en avant par plusieurs observateurs. En Asie notamment, le Produit intérieur brut du Japon a souffert plus que prévu au deuxième trimestre, chutant de 1,8% comparé au trimestre précédent, et la Chine a enregistré en août un nouvel excédent commercial record, reflétant des importations plus faibles que prévu. La disposition à l'hésitation est aussi alimentée par l'incertitude autour de l'éventualité grandissante que l'Ecosse vote oui au référendum sur l'indépendance dans dix jours, a estimé Patrick O'Hare de Briefing.com. Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur la situation en Ukraine, où un cessez-le-feu a été signé vendredi à Minsk entre Kiev, les séparatistes et Moscou. 

L'Union européenne a tout de même approuvé de nouvelles sanctions contre la Russie. Les courtiers se sont aussi placés en retrait en attendant d'en savoir plus sur les deux événements importants de la semaine, selon Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services: l'événement mystère d'Apple mardi et le début de la tournée de présentation aux investisseurs du géant chinois du commerce en ligne Alibaba avant son introduction en Bourse. Le marché obligataire a terminé sur une note contrastée. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,469% contre 2,461% vendredi soir après avoir débuté la séance en recul, et celui des bons à 30 ans, a baissé à 3,223% contre 3,237% à la précédente clôture.

 


-PARIS-Les Bourses européennes ont achevé lundi en petite forme des séances sans événement majeur, digérant les annonces de la BCE la semaine dernière. "On est un peu sur la continuité de ce que l'on a connu vendredi, avec une très bonne résistance du marché après le bond de la semaine dernière", explique Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse. La BCE a frappé fort jeudi en abaissant son taux directeur et en mettant en place deux programmes de rachats d'actifs, l'un sur des titres adossés à des créances ("ABS"), l'autre sur des obligations sécurisées ("covered bonds").

 Les investisseurs avaient en outre accueilli favorablement en fin de semaine l'annonce d'un cessez-le-feu en Ukraine mais ce dernier était fragilisé par des violences alors que l'Union européenne doit formellement adopter de nouvelles sanctions contre la Russie. La séance a été dépourvue de tout indicateur économique majeur tant aux Etats-Unis qu'en zone euro et il en sera presque de même dans les prochains jours puisque les marchés devront se contenter principalement des chiffres de production industrielle en zone euro. L'Eurostoxx 50 a perdu 0,24%. Paris a terminé en baisse de 0,26% à 4.474,93 points. Air France-KLM a terminé en baisse de 0,27% à 8,10 EUR. Areva a fini en très légère baisse: -0,04% à 12,31 EUR. L'Oréal a reculé (-1,01% à 127,20 EUR) après avoir annoncé l'acquisition, pour un montant non communiqué, du groupe brésilien Niely Cosmeticos.


Vinci a perdu 0,63% à 47,58 EUR. Londres a fini en baisse de 0,30%, inquiète des conséquences financières d'une éventuelle indépendance de l'Ecosse à dix jours d'un référendum historique. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 20,33 points à 6834,77 points. Les valeurs bancaires ont été particulièrement exposées: Lloyds a chuté de 2,43% à 72,2 pence et Barclays de 0,60% à 224,9 pence. Royal Bank of Scotland a quelque peu réduit ses pertes après avoir annoncé la mise sur le marché à Wall Street de 25% de sa filiale américaine Citizens Financial Group, pour un minimum espéré de 3,2 mrd USD . Le titre RBS a perdu 1,30% à 342,5 pence, après avoir abandonné jusqu'à 3% en séance. L'assureur Standard Life, basé à Edimbourg, a baissé pour sa part de 2,42% à 406,4 pence.


Le groupe de défense BAE Systems a cédé 1,12% à 450,7 pence. Il doit construire des navires militaires sur les chantiers navals de la rivière Clyde en Ecosse, et des opérateurs craignent des complications en cas d'indépendance de la région. A Francfort, l'indice des valeurs vedettes, le Dax, a grappillé 0,11%, à 9758,03 points mais l'indice MDax des valeurs moyennes a fini en baisse de 0,02% à 16'340,76 points. Le groupe de santé Fresenius a pris 1,87% à 38,66 EUR, suivi de l'éditeur de logiciels professionnels SAP (+1,17% à 60,66 EUR) et du spécialiste des matériels de dialyse Fresenius Medical Care (+1,11% à 54,89 EUR).


Lufthansa a gagné 1,10% à 13,81 EUR. Le constructeur automobile Volkswagen a avancé de 0,08% à 179,55 EUR. Siemens a en revanche cédé 0,39% à 98,04 EUR, devant le groupe d'énergie EON (-0,42% à 14,34 EUR). Le numéro un mondial de la chimie BASF a fermé la marche, avec une baisse de 0,78% à 77,95 EUR. Madrid a perdu 0,42% à 11'102,6 points.


Parmi les rares valeurs dans le vert, le groupe de construction FCC a grignoté 0,09% à 15,07 EUR. Son concurrent Sacyr a gagné 1,18% à 4,56 EUR. Les baisses les plus marquées ont été enregistrées par la banque Bankinter (-1,10% à 6,75 EUR), par le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas (-1,30% à 25,83 EUR) et par un des leaders mondiaux de la fabrication d'éoliennes, Gamesa (-1,12% à 9,76 EUR). Milan a clôturé en baisse, l'indice FTSE Mib perdant 0,47% à 21'294 points. La meilleure performance a été réalisée par Telecom Italia qui gagne 2,01% à 0,887 EUR, suivie par Finmeccanica, +0,62% à 7,33 EUR, et Salvatore Ferragamo, +0,57% à 23 EUR. La plus forte baisse a été enregistrée par Saipem, -2,83% à 17,16 EUR, suivi par Mediaset Spa, -1,63% à 3,38 EUR, et Buzzi Unicem, -1,58% à 11,86 EUR. Amsterdam a clôturé sur une légère baisse de 0,12% à 420,60 points.


La baisse la plus importante a été enregistrée par le groupe de prospection géologique Fugro, qui a cédé 1,67% à 27,14 EUR. A la hausse, le producteur d'engrais OCI a gagné 2,39% à 26,62 EUR. Bruxelles a perdu 0,36% à 3208,66 points. Les trois quarts des valeurs de l'indice Bel 20 ont terminé en baisse. La plus importante a été enregistrée par le groupe d'immobilier de bureaux Cofinimmo (-1,51% à 92,36 EUR), suivi par le groupe de services automobiles D'Ieteren (-1,28% à 31,62 EUR) et par le groupe de métallurgie Umicore (-1,14% à 36,30 EUR). Quelques valeurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu, notamment le groupe de distribution Delhaize, qui a largement dominé la séance avec un gain de 1,71% à 58,58 EUR, alors que se tenait une réunion avec les syndicats concernant son plan social annoncé en juin et prévoyant la fermeture de 14 magasins et la suppression de 2500 postes.


La Bourse suisse a commencé la semaine sur une hausse, l'indice SMI clôturant sur une progression de 0,32% à 8816,70 points. Le géant pharmaceutique Novartis progresse de 0,75% à 87,05 CHF. Le cimentier Holcim a en revanche cédé 1,27% à 73,60 CHF, la plus forte baisse de l'indice. Lisbonne a cédé 0,40% à 6030,81 points, tirée vers le bas par les banques et la plupart de ses poids lourds. La banque BCP a reculé de 0,62% à 0,11 EUR et sa concurrente BPI de 0,58% à 1,55 EUR. Le groupe pétrolier et gazier Galp Energia a baissé de 0,99% à 13,56 EUR et le groupe de distribution Jeronimo Martins de 0,64% à 10,15 EUR.
Parmi les rares gagnants, figurent l'opérateur historique Portugal Telecom (+1,26% à 1,72 EUR), et le groupe postal CTT (+1,27% à 7,48 EUR).

 

-PARIS- La banque suisse UBS a contesté lundi devant la cour d'appel de Paris la lourde caution d'1,1 milliard d'euros qui lui a été infligée lors de sa mise en examen fin juillet pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, a-t-on appris lundi de source judiciaire. A l'audience, qui se tenait à huis clos, le parquet général a requis la confirmation de l'ordonnance du juge qui fixait cette caution, a indiqué la même source, précisant que la Cour d'appel rendrait son arrêt le 22 septembre. 

Dans cette affaire, UBS est soupçonnée d'avoir permis à ses commerciaux suisses de démarcher de riches clients en France, en violation de la législation, pour qu'ils ouvrent des comptes non déclarés en Suisse. La banque avait déjà été mise en examen en juin 2013 pour démarchage illicite et sa filiale française pour complicité. Mais fin juillet, les juges d'instruction ont également mis en examen UBS pour blanchiment aggravé de fraude fiscale de 2004 à 2012 et la caution est passée de 2,875 millions d'euros à 1,1 milliard d'euros, la somme restante devant être réglée d'ici le 30 septembre. Ce rebondissement était intervenu alors que l'hypothèse d'une procédure de plaider-coupable, qui impliquait une amende et une reconnaissance de culpabilité par la banque, avait été envisagée. 

Dans un communiqué, UBS avait immédiatement annoncé qu'elle ferait appel de la caution, dont elle conteste tant les bases légales du montant que sa méthode de calcul, profondément erronées. Cette caution va totalement au-delà de tout bon sens, avait ajouté le directeur général de la banque suisse, Sergio Ermotti. Les activités liées à la contrebande, à la contrefaçon et au commerce illicite font perdre chaque année plus de 255 milliards de francs CFA à l’économie camerounaise, selon un rapport de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA). 

Dans les détails, la chambre consulaire rapporte que ces pertes sont divisées ainsi qu'il suit : 70 milliards de francs CFA de recettes fiscales compromises en moyenne chaque année, et 185 milliards de francs CFA de manque-à-gagner causés aux entreprises dont les produits sont l'objet de contrebande, de contrefaçon ou du commerce illicite.  Des activités illicites qui font perdre en moyenne, 200 emplois sans compter des congés techniques et le sous-emploi. La Chambre de commerce qui tire la sonnette d'alarme voit en ces fléaux, l'implication des responsables à divers nivaux, aussi bien au sein de l'administration douanière et fiscale, mais aussi, parmi les structures de régulation et de contrôle des normes et des prix.

 

-LONDRES- Les cours du pétrole approfondissaient leurs pertes lundi en fin d'échanges européens, le Brent tombant même à son plus bas niveau depuis 16 mois, en raison de craintes sur la demande alors que le marché est amplement approvisionné. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 99,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 86 cents par rapport à la clôture de vendredi. Vers 13H20 GMT, le Brent est tombé jusqu'à 99,36 dollars le baril, son plus bas niveau en séance depuis le 1er mai 2013. 

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,07 dollar, à 92,22 dollars. Vers 13H55 GMT, le WTI a glissé jusqu'à 91,80 dollars le baril, son minimum en séance depuis le 9 janvier 2014. "Après trois jours consécutifs de baisse, le Brent a chuté sous la barre psychologique des 100 dollars le baril pour la première fois depuis juin 2013", signalait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com. "Les prix du pétrole déclinent pour plusieurs raisons, pas seulement à cause du cessez-le-feu de la semaine dernière en Ukraine" qui a "réduit une partie des craintes sur l'offre", mais aussi "à cause de perspectives de faible demande mises en évidence, par exemple, par le rapport décevant sur l'emploi américain, la baisse des importations chinoises et le plongeon de la confiance des investisseurs envers la zone euro", détaillait cet analyste. 

Ainsi, les chiffres du commerce extérieur chinois publiés lundi ont ravivé les craintes sur la vigueur de la demande énergétique de la Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir. Du côté de l'offre, "les récents troubles en Irak n'ont pas eu d'impact sur l'offre" et "la production pétrolière en Libye a sensiblement augmenté", venant s'ajouter à une offre mondiale déjà abondante, continuait M. Razaqzada. Malgré le chaos politique, la Libye a en effet réussi à redresser sa production pétrolière à plus de 700'000 barils par jour contre 200'000 barils par jour au plus fort des troubles ayant perturbé son secteur pétrolier pendant près d'un an.

 

-PARIS- Le marché de la dette en zone euro a connu un début de semaine calme lundi, après la série de records enregistrés la semaine passée, sans événement de premier plan à l'agenda. Les rendements à 10 ans des pays les plus solides de la zone euro sont dans une phase de "digestion des records de la semaine dernière" et "ne bougent presque pas", a souligné Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas. Les taux d'emprunts de même maturité des pays du Sud connaissent pour leur part une petite remontée, le sondage en faveur de l'indépendance de l'Écosse "servant de prétexte à des prises de profits après les fortes baisses de la semaine écoulée", a-t-il ajouté. Selon un sondage publié ce weekend, pour la première fois, les partisans de l'indépendance de l'Écosse ont viré en tête à dix jours d'un référendum sur la question. Dans ce contexte, le taux britannique est resté quasiment stable à 2,477% contre 2,463% vendredi. "Mais il n'y a fondamentalement pas d'inquiétude" et les "volumes sont par ailleurs assez étroits et les mouvements faibles" aujourd'hui, a également relevé M. Jacq. A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne, qui évolue en sens inverse de la demande, a terminé à 0,953%. Vendredi, il avait fini à 0,928%. Celui de la France a clôturé à 1,284%, contre 1,258%. Le taux d'emprunt de même maturité de l'Espagne a pour sa part progressé à 2,088% (contre 2,043%) et celui de l'Italie à 2,298% (contre 2,254%).


Celui du Portugal est également légèrement remonté, à 3,080%, contre 3,058%,
alors même que le pays a renoué avec la croissance au deuxième trimestre avec une hausse de 0,3% de son Produit intérieur brut. "Cette publication n'a globalement pas eu d'impact sur le rendement portugais", a noté M. Jacq. Aux États-Unis, le taux à 10 ans reculait à 2,451% contre 2,459% vendredi, tout comme celui à 30 ans à 3,218% contre 3,226%. Le taux à trois mois était en baisse à 0,02% contre 0,03%.

 

-NOUAKCHOTT-La Caisse de dépôt et de développement (CDD), une institution étatique de crédit en Mauritanie, a accordé un appui de 2 milliards d'ouguiyas (6.748.090 dollars) à la Société mauritanienne de commercialisation du poisson (SMCP), a-t-on appris de source sûre à Nouakchott. Ce montant sera consacré à l'ouverture de crédits financiers auprès des banques commerciales pour assurer l'accès à des liquidités appréciables visant à aider les acteurs du secteur des pêches pour exercer leurs activités. Une convention portant sur ce crédit, assorti d'un intérêt de 6,5%, a été signée dimanche à Nouakchott par le secrétaire général de la CDD, Diagana Youssouf, et le directeur général de la SMCP, Ba Mamadou Abdoulaye. Elle s'inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale visant à développer le secteur des pêches à travers plusieurs axes dont le plus important est la nouvelle stratégie du secteur, présentée au cours de la dernière réunion du gouvernement, prônant une vision participative de développement du secteur.

 

-DOUALA-La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a annoncé le ravitaillement en petites coupures de billets de banque et en pièces d’argent des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), afin de répondre à une demande constante en monnaie fiduciaire observée ces derniers temps au sein de cet espace communautaire. Des précisions qui interviennent au terme de la première réunion du Comité de stabilité financière en Afrique centrale (CSF-AC) où il a notamment été question de poser les jalons de cette structure de coordination régionale qui devrait apporter « une garantie supplémentaire » pour les économies d'Afrique centrale. « Je voudrais rassurer tout le monde que dès la semaine prochaine, le marché sera inondé en petites coupures de billets de banque et en pièces d'argent. J'ai donné des instructions dans ce sens », a déclaré le gouverneur de la BEAC Lucas Abaga Ntchama.

 Le patron de la Banque centrale qui a précisé que pour le moment il n'est pas question de procéder à la démonétisation de l'argent mis en circulation il y a une dizaine d'années, a insisté sur le fait que « la gestion des billets de banques et des pièces d'argent se déroule normalement », avant de pointer un doigt accusateur sur certains usagers qui contribuent à créer la pénurie des petites coupures de billets et des pièces d'argent pour des « raisons inavouées ». Depuis quelques mois, les billets de banque de 500 francs CFA et de 1000 francs CFA sont de plus en plus rares sur le marché, tandis que les pièces de 25 francs CFA, 50 francs CFA et 100 francs CFA sont de plus en plus une denrée rare, une situation donnant lieu à toutes d'affairisme.

 

-NEW YORK- Le pétrole new-yorkais a terminé en baisse lundi, fragilisé par des indicateurs décevants en provenance d'Asie relançant les craintes sur les perspectives de demande, la solidité du dollar et la hausse de la production libyenne. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a perdu 63 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à 92,66 dollars, à son plus bas niveau depuis janvier. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est établi à 100,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 62 cents par rapport à la clôture de vendredi. Vers 13H20 GMT, le Brent est tombé jusqu'à 99,36 dollars le baril, son plus bas niveau en séance depuis le 1er mai 2013. Il est ainsi repassé sous la barrière psychologique des 100 dollars pour la première fois depuis juin 2013. 

La semaine n'a pas vraiment débuté sous les meilleurs auspices avec des statistiques montrant une contraction assez sévère du Produit intérieur brut au Japon et une balance commerciale chinoise reflétant un ralentissement de la croissance, a commenté Matt Smith de Schneider Electric. L'économie du Japon a en effet souffert plus que prévu d'une hausse de TVA nippone au deuxième trimestre, le PIB du pays chutant de 1,8% entre avril et fin juin comparé au trimestre précédent. Parallèlement la Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, a enregistré en août un nouvel excédent commercial record. C'est la conséquence notamment d'une baisse des importations pour le deuxième mois consécutif, signe d'un essoufflement du géant asiatique. En plus de ces chiffres moroses qui laissent entrevoir une demande en énergie plus faible que prévu, les raffineries vont entrer dans le gros de la saison de maintenance, aussi bien en Europe du Nord qu'aux Etats-Unis, ce qui va diminuer leur besoin en brut, a souligné Andy Lipow de Lipow Oil Associates. 

Parallèlement l'or noir continue d'abonder sur le marché mondial, en particulier grâce à la Libye.  Malgré le chaos politique, le pays a réussi à redresser sa production à plus de 700.000 barils par jour contre 200.000 barils par jour au plus fort des troubles ayant perturbé son secteur pétrolier pendant près d'un an. Conséquence: Certains estiment que les réserves détenues sur les cargos utilisés comme lieu d'entrepôt sont à leur plus haut niveau depuis 2009, a relevé Tim Evans de Citi. Les cours du brut sont aussi minés par le regain de vigueur de la monnaie américaine face aux principales devises, qui rend moins attractifs l'achat de barils libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises. Le billet vert est monté lundi à son plus haut face à l'euro depuis 14 mois et au yen depuis 2008.

 

-ROME-L'Union européenne devrait assouplir ses exigences en matière de réduction de la dette publique et de déficit budgétaire pour l'ensemble des membres de la zone euro compte tenu de la croissance économique plus faible que prévu, a déclaré le secrétaire d'Etat italien chargé des Affaires européennes. L'Italie, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne, réclame davantage de marge de manoeuvre pour pouvoir augmenter les dépenses publiques mais de hauts responsables de l'UE ont récemment réaffirmé la nécessité de règles strictes. 

A Bruxelles, des journalistes ont demandé à Sandro Gozi si Rome envisageait de demander le report d'un an de son objectif de budget structurel à l'équilibre, de 2015 à 2016, en raison des "circonstances exceptionnelles" liées à la récession économique. "Nous pensons que les circonstances exceptionnelles devraient s'appliquer à toute la zone euro", a répondu le secrétaire d'Etat. "Les trajectoires de réduction du déficit et de la dette ont été mises au point quand la croissance était attendue autour de 2% et l'inflation proche de 2%. Sans la croissance et l'inflation attendues, nous avons besoin d'une approche différente pour toute la zone euro", a-t-il ajouté.  L'Italie a déjà reporté il y a moins de six mois son objectif d'équilibre budgétaire structurel de 2014 à 2015.

Le produit intérieur brut (PIB) de l'Italie a reculé de 0,2% au deuxième trimestre, plongeant le pays dans sa troisième récession en six ans. Les prix de détail ont enregistré en août leur première baisse annuelle depuis 1959. La croissance dans la zone euro a stagné au deuxième trimestre et l'inflation est tombée à +0,3% en août, à un plus bas de cinq ans. L'Italie plaidera en faveur d'une politique budgétaire européenne centrée sur la croissance et non plus sur l'assainissement des finances publiques lors de la réunion des ministres de l'Economie et des Finances de la zone euro prévue à Milan vendredi et samedi.

 

Principales valeurs à suivre lundi à Wall Street ce lundi 8 septembre 2014

* GENERAL ELECTRIC a annoncé la cession de sa division électro-ménager à Electrolux pour 3,3 milliards de dollars, le conglomérat industriel poursuivant sa stratégie visant à se concentrer sur les activités offrant les meilleures perspectives de croissance.

* BOEING et la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair pourraient annoncer une commande d'au moins 100 appareils 737 MAX pour un montant de l'ordre de 10 milliards de dollars. L'avionneur américain a dit dimanche qu'une annonce serait faite lundi matin lors d'une réunion entre le directeur général de Boeing et celui de Ryanair. Boeing avance de 0,85% en avant-Bourse.

* FORD, GENERAL MOTORS. Inquiet pour leurs volumes de production à long terme, Morgan Stanley a abaissé son opinion sur les constructeurs automobiles américains, passant de "en ligne" à "prudence", et déclassé Ford de "surpondérer" à "sous-pondérer" avec un objectif de cours ramené de 17 à 16 dollars. Pour GM, il maintient son conseil de "sous-pondérer" avec un objectif abaissé à 29 dollars au lieu de 33. En avant-Bourse, Ford lâche 2,2% à 16,76 dollars et GM recule de 1,6% à 34,04.

* YAHOO. Titre le plus actif du Nasdaq en avant-Bourse, le groupe internet gagne 2,8% à 40,69 dollars dans l'anticipation de l'introduction en Bourse du géant chinois du commerce en ligne Alibaba Group Holding, dont il est actionnaire à hauteur de 22,4%. Alibaba débute lundi sa tournée de présentation aux investisseurs avant sa première cotation attendue mi-septembre.

* CAMPBELL SOUP. Le fabricant de soupes a publié des résultats en hausse mais un peu inférieurs aux attentes de Wall Street pour son quatrième trimestre fiscal et livré pour l'exercice qui commence des prévisions également en-deçà du consensus des analystes. Le titre recule de 3,2% en avant-Bourse, à 43,12 dollars.

* HERTZ GLOBAL HOLDINGS. Le loueur de voitures a annoncé la démission, pour raisons personnelles, de son PDG, Mark Frissora. Le titre grimpe de 4,7% à 29,81 dollars en avant-Bourse.

* INTEL a annoncé vendredi qu'il travaillerait avec le distributeur de montres et d'accessoires de mode FOSSIL GROUP pour se développer dans le domaine des accessoires connectés.

* DISH. Le président du groupe américain de télévision par satellite, Charlie Ergen, a contacté Deutsche Telekom ( 11.7 +0.26%) pour faire état de son intérêt pour T-MOBILE US, la filiale américaine de l'opérateur allemand également convoitée par le français Iliad, rapporte l'agence Bloomberg.

 



2 Commentaires

  1. Auteur

    Vive L'afrique

    En Septembre, 2014 (22:31 PM)
    VIVE GBAGBO LAURENT POUR TON COMBAT POUR UNE AFRIQUE DIGNE ET FIER LE SÉNÉGAL ET L'AFRIQUE DIGNE T'AIME A JAMAIS.VIVE LE LIBÉRATEUR DES PEUPLES OPPRIME DE LA TERRE.QUI VIVRA VERRA.
    Top Banner
  2. Auteur

    Sos

    En Septembre, 2014 (01:21 AM)
    Je vends des produits anti cafards souris punaise moustique mite puce et mouche très efficace le pot est à 2500fr . une fois appliqué ces produits, vous serez débarrasser des souris cafards punaises moustiques mites et mouches pour une durée de 2ans d’efficacité et la livraison est gratuite .



    Nous intervenons sur les 3 D Désinsectisation Désinfection et Dératisation de vos domiciles, bureaux et jardin pour les moustiques, punaises de lit, mouches blanches, cafards, rongeurs et rampants à des prix très abordables!.



    livraison gratuite sur Dakar dans les 24h!
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email