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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 18 février 2015

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 18 février 2015

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 18 février 2015 en baisse par rapport à la séance précédente.

L’indice BRVM 10 est passé de 263,59 à 263,11 points, soit un repli de 0,18%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,05% à 254,85 points contre 254,99 précédemment.  La valeur des transactions s’est établie à 282,58 millions de FCFA contre 210 millions de FCFA, hier mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 240,58 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 134,36 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 199 913 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est ONATEL BF avec 159,93 millions de FCFA de transactions.


-CONAKRY-Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé à la Guinée 63,6 millions de dollars destinés à être injectés dans son économie pour pouvoir se relever des dégâts provoqués par Ebola, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Selon le ministère guinéen de l'Economie et des Finances, ce montant se divise en deux tranches : 41 millions de dollars comme appui budgétaire pour cause d'Ebola et 22,6 millions de dollars comme appui à la balance des paiements.
Acquise dans le cadre du programme de facilité élargi de crédits, l'enveloppe va contribuer à la stabilisation du cours des devises. Interrogé à ce sujet, le ministre de l'Economie, Mohamed Diare, a fait savoir que cette décision du FMI permettait également à la Guinée de décaisser 63,6 millions de dollars. Ce qui porte le total des décaissements à 192,9 millions de dollars, a-t-il rappelé.
L'économie est handicapée par les effets d'Ebola et le président guinéen, Alpha Condé, plaide à ce propos pour l'annulation des dettes des trois pays durement touchés par l'épidémie : le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone.


-DAKAR-L’activité industrielle au Sénégal a maintenu sa tendance haussière entamée depuis le mois de novembre 2014, a appris mercredi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Après une hausse de 12,7% en novembre 2014, le rebond de l'activité industrielle s'est confirmé en effet au mois de décembre 2014 avec une croissance de 11,4% en rythme mensuel. 
L'ANSD explique cette situation par ‘'l'effet combiné des performances des industries alimentaires (plus 22,9%), extractives (plus 14,7%), des matériaux de construction (plus 14,1%), de la mécanique (plus 12,2%), du papier et du carton (plus 6,7%) et des industries chimiques (plus 2,3%)''.
Par rapport à décembre 2013, la production industrielle a toutefois baissé de 2,4%. Sur l'année 2014, elle a fléchi de 2,1% par rapport à celle de 2013.


-NEW YORK- Les prix du pétrole ont rechuté mercredi à New York et à Londres, dans un marché qui se préparait à une nouvelle hausse des réserves de brut aux Etats-Unis.

A New York, le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a perdu 1,39 dollar à 52,14 dollars, interrompant ainsi trois séances consécutives de hausse.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour avril, le plus actif, a fini à 60,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de deux dollars par rapport à sa clôture de mardi.
Les fondamentaux encouragent toujours le marché à la baisse, même s'il a récemment enregistré un joli rebond après avoir plongé autour de 44 ou 45 dollars le baril, le mois dernier à New York, a jugé Kyle Cooper de IAF Advisors.

On s'attend à une nouvelle hausse des réserves de pétrole aux Etats-Unis, dans le rapport que publiera demain l'Agence d'information sur l'énergie (EIA), et je ne pense pas que la production ralentira sa hausse mondiale lors des deux prochains mois, a-t-il ajouté.
L'EIA, une antenne du département de l'Energie des Etats-Unis (DoE) publiera jeudi à 16H00 GMT ses chiffres pour la semaine conclue le 13 février.
La semaine précédente, ils avaient témoigné d'un niveau de réserves sans précédent depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du département de l'Énergie, et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient.
Les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent à une nouvelle hausse, de trois millions de barils, mais à une baisse des réserves d'essence et de produits distillés, respectivement de 500.000 et de deux millions.


-WASHNGTON- De nombreux membres de la banque centrale américaine (Fed) se sont montrés enclins à conserver plus longtemps les taux d'intérêt proches de zéro alors que l'inflation reste faible, selon les minutes de leur dernière réunion publiées mercredi.

Plusieurs participants au Comité de politique monétaire de la Fed ont aussi jugé que la faiblesse continue de l'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie) était une source d'inquiétude et que celle-ci pourrait mettre plus de temps à remonter vers l'objectif de 2% au vu de la lente augmentation des salaires.
Ces minutes rendent compte de la réunion des 27 et 28 janvier où le Comité monétaire (FOMC) avait décidé de continuer à être patient avant d'entamer une hausse des taux, maintenus proches de zéro depuis fin 2008, tout en saluant la croissance dynamique de l'économie américaine.
Même si le Comité apparaît divisé, mentionnant ceux qui pensent qu'un relèvement des taux tardif risquerait d'enclencher une forte inflation indésirable, la majorité des membres estiment qu'une hausse prématurée pourrait éteindre l'apparente solide reprise de l'activité et du marché du travail.


-FRANCFORT- La BCE a décidé mercredi de reconduire pour deux semaines le mécanisme de prêts d'urgence accordés aux banques grecques, bouée de sauvetage pour le secteur bancaire du pays, et de relever à 68,3 milliards d'euros leur plafond, selon une source bancaire. 

La hausse a été approuvée, a affirmé à l'AFP une source proche de l'Eurosystème, précisant que le plafond des prêts d'urgence mis à la disposition des banques grecques par la BCE était désormais fixé à 68,3 milliards d'euros.
Ces prêts font office de parachute pour les banques grecques, en proie à des problèmes de liquidités et alors que la partie de poker continue entre Athènes et ses partenaires européens sur l'avenir du pays. 
La Banque centrale européenne (BCE) avait fixé début février à 60 milliards d'euros le volume de ces prêts, un montant relevé la semaine dernière à 65 milliards d'euros.
En une semaine, quelque 52 milliards d'euros de ces crédits baptisés ELA (pour emergency liquidity assistance, assistance de liquidités d'urgence) ont été alloués, selon les chiffres du dernier rapport hebdomadaire sur la situation financière de l'eurosystème publié mardi par la BCE. Le rapport ne le détaille pas, mais ce montant devrait avoir bénéficié quasi-intégralement aux banques grecques. 


-LONDRES- La dégringolade historique de l'indice phare du marché des frets maritimes met en lumière le fait qu'il n'est plus l'indicateur avancé de l'économie mondiale qu'on a longtemps fait de lui, mais la mesure de l'embarras des armateurs qui ont fait construire trop de bateaux.

Le Baltic Dry Index (BDI) qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a atteint mercredi un nouveau plus bas niveau depuis la création de l'indice en 1985, à 509 points.
Le BDI a longtemps été vu comme un bon baromètre de la santé économique mondiale et des crises à venir mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Désormais, le BDI est un mauvais guide de la santé économique mondiale, ce n'est même pas un indicateur utile des tendances dans le marché des matières premières, martèle Julian Jessop, analyste chez Capital Economics.
En effet, la combinaison de l'augmentation des investissements spéculatifs dans le marché des matières premières et d'une surabondance de bateaux en service a détraqué le baromètre il y a quelques années, précise Marc Pauchet, analyste chez le courtier Braemar ACM. Alors qu'il n'y a jamais eu autant de matières premières transportées par voies maritimes, c'est donc bien principalement la surabondance de bateaux qui a plombé les frets secs ces dernières années, avec l'arrivée sur le marché de navires commandés dans des temps meilleurs.


-PARIS- Les Bourses européennes ont quasiment toutes terminé la séance en hausse mercredi, reprenant espoir quant à un accord entre Athènes et ses partenaires européens sur l'avenir de la Grèce.
"Pour l'instant, c'est clairement la Grèce qui focalise l'attention et le marché croit qu'un accord est possible", ce qui lui "permet de se stabiliser à ses plus hauts niveaux annuels", a estimé Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

Après deux semaines de tractations avec ses partenaires de la zone euro, le Premier ministre grec de gauche radicale Alexis Tsipras a semblé amorcer mercredi un rapprochement dans leur direction, après l'échec lundi des négociations lors d'une réunion de l'Eurogroupe.

-NEW YORK- Wall Street restait en légère baisse mercredi à la mi-journée, rafraîchie par des indicateurs décevants aux Etats-Unis, dans l'attente de nouvelles de la Réserve fédérale (Fed): le Dow Jones perdait 0,16% et le Nasdaq 0,01%.

Vers 16H45 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 29,36 points à 18'018,22 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,45 point à 4898,82 points.
L'indice élargi S&P 500, très surveillé par les investisseurs, reculait de 0,17%, soit 3,51 points, à 2096,74 points.
"Depuis quelques semaines, les chiffres américains sont assez décevants, alors que les données sur les économies européennes sont supérieures aux attentes", a souligné Jack Ablin, de BMO Private Bank. "Le dernier exemple en date, c'est la production industrielle aux Etats-Unis, qui s'est avérée correcte mais en-dessous de ce que l'on pouvait attendre, vu la chute des prix de l'énergie et du chômage."
En effet, la production industrielle a enregistré un rebond moindre que prévu que janvier, selon des chiffres publiés mercredi par la Fed. Parmi les autres indicateurs décevants du jour, également pour janvier, les mises en chantier ont reculé, et, surtout, les prix à la production ont accusé une chute sans précédent.


-WASHINGTON- La production industrielle aux Etats-Unis est repartie dans le vert en janvier même si son rebond a été moins marqué que prévu, selon les chiffres publiés mercredi par la Réserve fédérale (Fed).
Elle a progressé de 0,2% sur un mois, en données corrigées des variations saisonnières, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0,4%.
En décembre, l'indice était tombé dans le rouge en se repliant de 0,3%, a indiqué la Fed mercredi alors que sa première estimation faisait état d'un simple recul de 0,1%. 

Sur le premier mois de l'année, l'indicateur a été plombé par la production minière qui a cédé 1,0% tandis que celle des services publics (électricité, eau...) augmentait de 2,3%.
La production manufacturière s'est, elle, de justesse affichée en territoire positif en grappillant 0,2%. Au total, sur un an, la production industrielle américaine s'affiche en solide hausse de 4,8%.


-ATHENES- Le gouvernement grec déposera jeudi sa demande d'extension du financement européen, qu'elle continue de distinguer clairement du mémorandum, ce programme d'aide à la Grèce en cours depuis 2010 et associé à des mesures d'austérité très rigoureuses, a indiqué mercredi à l'AFP une source gouvernementale grecque.

Cette source n'a pas précisé quelle forme prendrait la demande d'Athènes à la zone euro. Cette dernière a intimé à la Grèce de demander d'ici vendredi au plus tard une extension du programme d'aide, que Berlin juge indissociable de la mise en oeuvre des réformes prévues par le plan en cours.
Or la Grèce continue de différencier la prorogation de l'accord de prêts européens, qui expire normalement en fin de semaine prochaine, de celle des mesures de rigueur qui l'accompagnent, que le gouvernement Tsipras souhaite remettre en cause.
Il n'y a absolument aucune perspective que nous demandions, dans aucun cas, une extension du memorandum, a réaffirmé mercredi à la radio le ministre d'Etat Nikos Pappas, l'un des bras droits d'Alexis Tsipras.
L'Allemagne refuse d'envisager l'abandon des mesures de réforme programmées dans le plan d'aide à la Grèce actuellement en cours et le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a jugé que le gouvernement d'Alexis Tsipras n'avait jusqu'ici pas fourni le moindre début de réponse sur la façon dont il comptait sortir la Grèce de ses problèmes.





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