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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 16 décembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 16 décembre 2014

-DAKAR-Les exportations du Sénégal vers les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) durant le mois d’octobre 2014 ont connu une baisse de 9,6% comparé au mois de septembre 2014, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).


Ces exportations sont estimées à 26,3 milliards FCFA durant la période sous revue alors qu'elles se situaient à 29,2 milliards FCFA au mois de septembre, soit un repli de 2,9 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar).  Selon la DPEE, « ces exportations ont ainsi représenté 26,2% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du mois d'octobre 2014 contre 25,4% un mois auparavant, soit un gain de 0,8 point de pourcentage ». 

La part de marché du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l'Union, est passée de 62,5% à 55% entre septembre et octobre 2014, soit une perte de 7,5 points de pourcentage.


-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du mardi 16 décembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 259,71 à 257,42 points, soit un repli de 0,88%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,67% à 244,90 points contre 246,54 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 798,31 millions de FCFA contre 188,64 millions de FCFA, lundi. Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 5 996,96

milliards de FCFA et 2,58 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 158,82 milliards de FCFA. Le titre le plus actif est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 44 756 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 422,02 millions de FCFA de transactions.


-KOWEIT- Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe dévissaient mardi sur fond de dégringolade des cours du brut et de repli des grandes places financières mondiales.
La baisse sur certains marchés, notamment celui de Dubaï, rappelle celle connue dans la foulée de la crise financière mondiale de 2008 et de la crise de la dette de Dubaï.

La Bourse de Dubaï était en chute libre, lâchant à la mi-séance plus de 8%, la plus lourde perte quotidienne en plus de cinq ans, et s'approchait du seuil psychologique des 3.000 points. Son indice était de 3.061 points. Les géants Emaar de l'immobilier et Arabtec de la construction perdaient 10%, le maximum autorisé en une seule séance.
Depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu fin novembre inchangé son plafond de production de brut malgré la chute des cours, l'indice de Dubai Financial Market (DFM) a perdu plus de 30% de sa valeur et évolue actuellement à un plus bas en 12 mois.

-NEW YORK-Les cours du pétrole coté à New York se sont stabilisés mardi, dans un marché qui restait sous pression mais qui était gagné par l'attentisme à la veille de la publication des stocks de brut aux Etats-Unis.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a gagné deux cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 55,93 dollars. A Londres, le baril de Brent pour livraison en janvier a lui continué sa baisse, passant sous le seuil des 60 dollars à 59,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), touchant là un nouveau plancher de clôture depuis mai 2009.

La baisse du Brent a été accentuée par la chute à 60 dollars, qui a provoqué de nouvelles ventes à cause des transactions algorithmiques, a expliqué Andy Lebow, de Jefferies Bache.
A New York, le très léger rebond des cours du WTI était loin de compenser sa chute de la veille à 55,91 dollars, son plus bas niveau de clôture depuis début mai 2009, alors qu'il a perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-juin.
Les prix ont un peu augmenté en vue de la publication des stocks de brut (mercredi à 15h30 GMT), qui sont attendus en baisse, mais le marché reste sous pression, a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. En gros, on attend ce que donneront les chiffres de demain.
Signe de cette pression persistante, les cours du brut étaient en baisse à l'ouverture, baissant jusqu'à 53,60 dollars, avant de se redresser dans la matinée.


-BRUXELLES- La croissance a légèrement accéléré en décembre dans la zone euro, mais la situation est préoccupante en Allemagne qui ne joue plus son rôle de moteur économique et en France, où l'activité continue de se contracter, a estimé mardi le cabinet Markit qui publie le PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 51,7 en décembre contre 51,1 le mois précédent, à son plus haut niveau en deux mois.
Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.
"La reprise est donc menée par le reste de la région, où la croissance atteint un plus haut de cinq mois, les pays de la +périphérie+ enregistrant ainsi, pour l'ensemble de l'année, leur plus forte performance économique depuis 2007", indique Chris Williamson, chef économiste chez Markit.

-PEKIN- La production manufacturière chinoise s'est contractée en décembre, selon HSBC qui a publié mardi son indice PMI des directeurs d'achat pour la Chine, à son plus bas niveau en sept mois.

L'activité de la deuxième économie mondiale est confrontée à une "détérioration", a souligné la banque en commentant ce chiffre morose. L'indice PMI calculé par HSBC --encore provisoire, le mois de décembre n'étant pas achevé-- s'établit à 49,5, contre 50,0 en novembre. Il faut remonter à mai pour trouver un niveau plus mauvais, à 49,4.

Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.

La banque centrale chinoise (PBOC) a procédé courant novembre à une baisse inattendue de ses taux d'intérêt, une mesure inédite depuis 2012. La croissance économique de la Chine a ralenti à 7,3% au troisième trimestre, au plus bas depuis 5 ans, alors même que Pékin s'est fixé un objectif annuel d'"environ 7,5%".

-MILAN- L'excédent commercial de l'Italie a nettement progressé en octobre sur un an, passant à 5,4 mrd EUR, contre 3,8 mrd en octobre 2013, reflétant une baisse des importations d'énergie, indiqué mardi l'Institut national des statistiques.

Hors énergie, le solde s'établit à 8,7 mrd EUR. Sur les dix premiers mois de l'année, le solde est positif à hauteur de 33,6 mrd EUR, contre 22,8 mrd sur la même période en 2013. Il atteint 70,4 mrd EUR hors énergie. Sur un mois, les exportations ont augmenté de 0,4%, grâce à une hausse des ventes vers l'Union européenne et les importations ont reculé de 0,9%, en raison d'une baisse des achats, tant en provenance d'Europe que du reste du monde.

-PARIS-Les taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne et la France ont touché mardi de nouveaux plus bas historiques sur le marché, reflétant la grande prudence des investisseurs face aux difficultés financières de la Russie.

"Le marché se focalise surtout sur la Russie avec la chute du rouble, ce qui aggrave l'aversion au risque des investisseurs", souligne Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis.
"Cela intervient dans une période de fin d'année où le marché est tendu et réagit à chaud", ajoute-t-il.
Les investisseurs ont évité les actifs les plus risqués comme les actions et se sont tournés vers les valeurs refuge que sont les obligations des pays solides de la zone euro euro.
A 17H00 GMT, le taux de l'Allemagne, qui évolue en sens inverse de la demande, a reculé à 0,596%, avec un plus bas à 0,566% en séance, contre 0,623% lundi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Le taux de la France a fini à 0,877%, après un record à 0,858% (contre 0,895%).
En revanche, les dettes des pays les plus fragiles ont connu une séance plus difficile. Le taux de l'Espagne a terminé à 1,800% (contre 1,789%), tout comme celui de l'Italie à 2,012% (contre 1,996%).
Le marché s'inquiète de l'effondrement du rouble, conséquence directe des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux pour punir l'attitude du président russe dans le dossier ukrainien et de la chute des cours du pétrole.
"Le marché se focalise sur les effets négatifs qu'a la baisse du pétrole sur des producteurs comme la Russie. Il ne considère pas pour l'instant le bon côté qui est le soutien à plus long terme à la croissance mondiale", selon M. Regnat.
Ces craintes ont pris le pas sur des indicateurs européens pourtant d'assez bonne facture. La croissance a légèrement accéléré en décembre dans la zone euro, selon l'indice PMI et le baromètre ZEW du moral des milieux financiers allemands a de nouveau bondi le même mois.


-WASHINGTON- L'économie des Etats-Unis a montré de solides signes de progrès en 2014 mais fait encore face à des défis sur l'emploi et pourrait pâtir du ralentissement en Europe, ont estimé mardi les conseillers économiques de la Maison Banche.

Le marché du travail n'est pas encore pleinement rétabli. Des réductions supplémentaires dans le chômage de longue durée et une progression plus rapide des salaires sont nécessaires, écrit le bureau des conseillers économiques (CEA) du président Obama dans son rapport annuel.
Plus de 2,8 millions de personnes (sur 9,1 millions de chômeurs) étaient à la recherche d'un emploi aux Etats-Unis depuis au moins 27 semaines, selon les données officielles pour novembre.
Le taux de chômage de longue durée reste élevé (...) mais il a chuté plus vite que les autres au cours de l'année passée, affirme le Council of Economic Advisers, composés de trois experts chargés de fixer les orientations de la Maison Blanche.
Sur les rémunérations, le CEA martèle qu'une des priorités doit être d'augmenter le salaire minimum fédéral, bloqué à 7,25 dollars de l'heure depuis 2009 et au coeur de plusieurs mobilisations récentes aux Etats-Unis. Autre nuage à l'horizon selon le rapport, la croissance économique ralentit dans beaucoup des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont l'Europe.


-RABAT-La croissance économique devrait rester autour de 2,5 pc pour l’ensemble de l’année 2014 au Maroc, avant d'atteindre 4,4 pc en 2015, a annoncé mardi Bank Al-Maghrib (BAM)

La croissance économique devrait rester autour de 2,5 pc pour l’ensemble de l’année 2014, avant d'atteindre 4,4 pc en 2015, a annoncé mardi Bank Al-Maghrib (BAM), à l'issue de la réunion trimestrielle de son Conseil.
Cette évolution traduit la poursuite de la reprise des activités non agricoles et l’amélioration de la valeur ajoutée agricole, selon la Banque centrale.



-LAGOS-L’office national des statistiques du Nigéria (NBS) a indiqué que le taux d'inflation pour le mois de novembre a chuté de 0,2 points de pourcentage, soit 7,9 % contre 8,1 % en octobre cette année.


Le NBS a indiqué dans son rapport mensuel publié ce lundi à Abuja que l'affaiblissement du rythme de la hausse des prix enregistrée dans l'indice global en novembre découle de l'augmentation plus modérée des prix des aliments, notamment la Classification principale de la consommation individuelle qui a généré l'indice.

Selon le rapport, l'indice des aliments, qui est plafonné à 10 % en août, est modéré à 9,1 % en novembre, soit 0,2 points de moins que les 9,3 points de pourcentage du mois d'octobre. Le NBS a expliqué que la hausse plus lente qu'affiche tous les groupes et qui a impacté sur l'indice a favorisé l'augmentation des prix des aliments pour le troisième mois consécutif, au moment où la plupart des groupes qui justifient cette indice affichent une baisse du prix des légumes et les prix des groupes du café, du thé, du cacao et de la viande ont augmenté à peu près au même rythme par rapport au mois précédent.






2 Commentaires

  1. Auteur

    Zerohedge

    En Décembre, 2014 (23:12 PM)
    Et la reunion du FOMC-federal open market committee d'aujourd'hui ou les chiffres de la construction de nouveaux logments? Ce sont les deux evenements majeurs incrits dans le calendrier economique. C'est vrai que la baisse des cours du petrole domine l'actualite economique car elle est a l'origne de l'exessive volatilite qui sevit sur les marches financiers. Il faut rechercher les raisons sur les ramifications economiques de cette plongee "free fall" des cours du petrole. La Banque Centrale Russe a ete obligee d'augmenter ses taux directeurs de 17% pour freiner la degringolade du rouble. Cette baisse du petrole peut a terme avoir de serieuses consequences sur le marche des obligations a cause de l'endettement des entreprises qui sont impliquees dans la recherche et l'extraction de l'or noire.
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  2. Auteur

    N'importe Quoi !

    En Décembre, 2014 (20:04 PM)


    Nos pays seraient bien inspirés de faire des réserves stratégiques de Pétrole, d'or, d'argent



    et d'autres matières premières.



    Les soldes n'arrivent pas tous les jours.
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