-MEXICO-
L'Arabie Saoudite a démenti mercredi mener une guerre des prix du pétrole à
l'heure où les cours du brut continuent de flancher. Les discussions
sur une guerre des prix relèvent d'un malentendu -- délibéré ou non -- et n'ont
aucun fondement dans les faits, a déclaré le ministre saoudien du Pétrole, Ali
al-Nouaïmi, dans un discours à Acapulco (Mexique) dont le texte a été transmis à
la presse.
Ryad a précipité la chute des cours du Brent, le
brut coté à Londres, passés de 112 dollars le baril en juin à moins de 80
dollars aujourd'hui, en réduisant le prix du baril vendu aux Etats-Unis tout en
relevant celui à destination de l'Asie. Selon
le ministre, les spéculations sur un changement de la stratégie saoudienne ne
sont toutefois que des conjectures grotesques et inexactes.
Nous ne cherchons ni à politiser le pétrole ni à
nous allier contre quiconque. Pour nous c'est une question d'offre et de
demande. C'est du pur business, a-t-il ajouté. Selon les experts, la décision saoudienne pourrait
être une réponse au boom du pétrole et du gaz de schiste aux Etats-Unis qui
rend le baril de brut mois compétitif.
D'autres analystes estiment que Ryad cherche à
faire plonger le prix du brut à un niveau si bas que les investissements dans
le gaz et le pétrole de schiste ne seraient plus rentables.
Le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis a porté
la production américaine à des sommets historiques, s'approchant des niveaux
atteints par l'Arabie saoudite et réduisant de fait la domination du pays sur
le marché du brut.
-NEW YORK- Les
cours du pétrole coté à Londres sont passés mercredi sous la barre symbolique
des 80 dollars pour la première fois en quatre ans et le brut coté à New York a
fini à un plus bas en trois ans, plombés par une combinaison de facteurs
baissiers.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour
livraison en décembre a terminé en baisse de 1,29 dollar à 80,38 dollars le
baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau en
clôture depuis septembre 2010, après être descendu un peu plus tôt
provisoirement sous le seuil des 80 dollars.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour la même
échéance a, lui, cédé 76 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex),
pour s'établir à 77,18 dollars, un niveau plus atteint en clôture depuis
octobre 2011.
Minés notamment par l'abondance de l'offre sur
le marché mondial face à une demande sans éclat et par le regain de vigueur du
dollar, les prix de l'or noir ont perdu près de 30% de leur valeur depuis juin.
Depuis trois mois on ne cesse de tomber de plus
en plus bas et il semble qu'il sera difficile de faire remonter
significativement les cours avant la prochaine réunion de l'Opep, le 27
novembre, a commenté Gene MCGillian de Tradition Energy.
Malgré la très forte chute des prix, les pays
membres du cartel ont récemment affiché leurs divisions sur l'éventualité de
diminuer leur offre pour enrayer la glissade des prix de l'or noir.
Tant qu'on n'aura pas de signe, en particulier
de la part de l'Arabie saoudite, qu'ils ont décidé d'abaisser leur production,
le marché va rester orienté à la baisse, a estimé Gene McGillian.
Or les commentaires émis par un responsable
saoudien mercredi semblent indiquer que l'Arabie saoudite n'a pas envie
d'intervenir, a-t-il ajouté.
NEW YORK- Wall
Street a terminé en ordre dispersé mercredi, mettant fin à une série de cinq
records d'affilée pour son indice vedette, le Dow Jones (-0,02%), plombé en
partie par les banques, tandis que le Nasdaq a gagné 0,31%.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones
Industrial Average a perdu 2,70 points, à 17.612,20 points, et le Nasdaq, à
dominante technologique, a avancé de 14,58 points, à 4.675,13 points. L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,07%, soit 1,43
point, à 2.038,25 points. Comme le Dow Jones, il avait grimpé mardi de justesse
à un nouveau sommet pour la cinquième séance de suite.
Après une ouverture légèrement dans le rouge,
les indices sont restés proches de l'équilibre pendant toute la séance.
C'est encore un jour très calme. A ces niveaux
record, il faudrait vraiment un élément catalyseur fort pour faire monter les
indices beaucoup plus, a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities.
La tendance à la baisse des prix du baril de
pétrole coté à New York pèse un peu sur le marché des actions dans la mesure où
son évolution est assez bien corrélée à celle du S&P 500, a relevé Art
Hogan.
Les actions des banques américaines se sont
aussi retrouvées sous pression après l'annonce d'amendes pour un total de 3,26
milliards de dollars infligées à six grands établissements internationaux pour
leur rôle dans la manipulation du marché des changes.
Les trois établissements américains concernés,
Citigroup, JPMorgan Chase et Bank of America, ont perdu respectivement 0,72%,
1,32% et 0,17%.
Les inquiétudes sur l'Europe ont aussi freiné le
marché, ont souligné les analystes de Wells Fargo.
-PARIS- La
plupart des Bourses européennes ont terminé en nette baisse mercredi, renouant
avec la prudence après deux jours de hausse et en raison d'un regain de
tensions en Ukraine, certains résultats d'entreprises jugés décevants ajoutant
au mouvement de repli.
"C'est caractéristique de ce marché qui
navigue à vue. Il corrige un peu après sa récente progression qui s'est fait
dans le vide et sans nouvelle macroéconomique", a relevé Renaud Murail,
gérant de Barclays Bourse.
En matière de géopolitique, l'Ukraine a dit se
préparer au combat en réaction à une concentration des troupes russes et des
forces rebelles dans l'est de son territoire, où l'Otan a confirmé la présence
de convois militaires venus de Russie. L'Eurostoxx
50 a perdu 1,85%.
L'indice Dax de la Bourse de Francfort a
abandonné 1,69% à 9210,96 points. L'indice
CAC 40 de la Bourse de Paris a reculé de 1,51% à 4179,88 points. L'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres a réduit la
casse en cédant 0,25% à 6611,04 points, grâce au rapport de la Banque
d'Angleterre sur l'inflation, impliquant la poursuite d'une politique accommodante.
Les bancaires étaient sous tension après
l'amende de plusieurs milliards d'euros infligée pour manipulation du marché
des changes à cinq d'entre elles, dont les britanniques RBS (-0,58% à 375,5
pence) et HSBC (-0,94% à 631,5 pence). C'est la Barclays qui a le plus baissé
(-2,17% à 229,5 pence): elle n'est pas parvenue à un accord avec les
régulateurs, bien qu'elle continue de négocier avec eux.
A Milan, l'indice FTSE Mib a chuté de 2,87% à
18'702 points, plombé par les bancaires et l'anticipation d'un mauvais chiffre
de PIB pour le 3e trimestre. L'indice SMI
de la Bourse suisse a reculé de 0,32% à 8867,78 points. A Madrid, l'indice Ibex 35 a lâché 1,76% à 10'157,3
points. La Bourse de Lisbonne a perdu
2,63% à 5100,76 points, sous l'effet du secteur bancaire.
-PARIS-Le groupe français de BTP et de concessions
Eiffage prévoit une "légère contraction" de son chiffre d'affaires en
2014 en raison d'une baisse de la commande publique, en publiant une activité
en recul au troisième trimestre.
Jusque là, le numéro trois français du secteur tablait sur un chiffre
d'affaires "en légère croissance" cette année - il était de 14,3
milliards en 2013.
"Compte tenu de la baisse de la commande publique, plus
importante qu'anticipé dans la route et de la poursuite d'une politique
sélective de prise d'affaires, le groupe prévoit désormais une légère
contraction de son chiffre d'affaires" cette année, précise-t-il dans un
communiqué.
De juillet à septembre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,66 milliards
d'euros, en recul de 4,1% sur un an.
Eiffage confirme toutefois "la perspective de progression de ses résultats
et de baisse de son endettement net", sans plus de précisions.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires
consolidé du groupe s'élève à 10,2 milliards d'euros, en recul de 1,7% comparé
à la même période un an plus tôt. De janvier à septembre, le chiffre d'affaires
des travaux a diminué de 2,8% à 8,38 milliards d'euros, tandis que celui des
concessions augmentait de 3,8% à 1,79 milliard d'euros. Dans les travaux
publics en France, l'activité a même chuté de 6,1% à 2,41 milliards d'euros,
les collectivités locales ayant réduit leurs commandes comme de coutume "les
années d'élections municipales", mais de manière "plus importante
qu'anticipé".
-PARIS- L'aversion pour le risque a prévalu mercredi sur le marché
obligataire en zone euro, les investisseurs privilégiant les dettes des pays
jugés plus solides.
A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne s'est inscrit à 2,109% contre
2,097% mardi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà
émise. Celui de l'Italie est remonté à 2,360% contre 2,335% la veille.
"Toutes les classes d'actifs risqués" ont souffert, ce
qui a profité aux dettes des pays jugés plus solides, habituellement
considérées comme des valeurs refuges, indique Nordine Naam, stratégiste
obligataire chez Natixis.
De leur côté, les dettes des pays jugés plus sûrs se sont plutôt bien tenues.
Le taux à 10 ans de l'Allemagne a reculé à 0,810% contre 0,826% mardi, alors
que celui de la France a terminé stable à 1,172%.
Le recul du taux d'emprunt du Royaume-Uni, après la publication du rapport sur
l'inflation de la Banque d'Angleterre, a également joué sur la tendance, fait
remarquer Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas.
En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a reculé à 2,192%
contre 2,236% mardi. La Banque d'Angleterre a très légèrement abaissé sa prévision
de croissance mercredi et constaté que l'inflation resterait faible l'année
prochaine, confirmant qu'elle n'allait pas commencer à relever ses taux dans
l'immédiat.
-ABIDJAN-La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières(BRVM)
a clôturé sa séance du mercredi 12 Novembre 2014 en hausse par rapport à la
séance précédente.
L’indice BRVM 10 est
passé de 251,91 à 254,51 points, soit une progression de 1,03%. L’indice BRVM
Composite, pour sa part, a gagné 1,05% à 236,53 points contre 234,07
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à
854,99 millions de FCFA contre 180,21 millions de FCFA le mardi dernier. La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 748,82 milliards
de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 182,67 milliards de FCFA.
Le titre le plus actif
en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 304 635 actions
échangées. Le titre le plus actif en valeur est PALM 7% 2009-2016 avec 600
millions de FCFA de transactions.
Ces entreprises ont pris
part à la première exposition internationale consacrée au photovoltaïque au
Maroc qui a eu lieu du 4 au 6 novembre à Casablanca.
Le programme solaire marocain est considéré comme une opportunité pour les
petites et moyennes entreprises photovoltaïques italiennes pour étendre leurs
opérations dans un marché de l'énergie renouvelable très prometteur. Il
couvrira l'ensemble de la chaîne de valeur du PV. Le Maroc importe une grande
majorité de l'énergie électrique qu'il consomme, essentiellement des énergies
fossiles. L'enjeu, pour le pays, consiste à se tourner vers de nouvelles
sources d'énergies, produites localement et plus respectueuses de l'environnement,
telles que les énergies renouvelables. Pour ce faire, le Royaume a lancé dès
2009 un ambitieux projet de développement de l'énergie solaire, piloté par
l'Agence marocaine pour l'énergie solaire (Masen).
-DAKAR-L’Agence de développement
et d’encadrement des PME (ADEPME) plaide auprès des autorités gouvernementales
pour un statut particulier de la petite et moyenne entreprises (PME)
sénégalaise, a déclaré mercredi à Dakar M. Mabousso Thiam, directeur général de
cette structure.
M. Thiam s'exprimait à l'issue d'un atelier sur la gestion de la trésorerie des
PME organisé par sa structure à l'intention de dirigeants de PME sénégalaises.
« Derrière cette qualité de PME, il y a tout un ensemble de services non
financiers », affirme M. Thiam pour qui la conditionnalité exigée est la
formalisation des PME.
« L'ADEPME ne peut rien faire pour les dirigeants de PME qui travaillent dans
l'opacité. Tout ce qu'on peut, c'est de les amener à se formaliser pour
bénéficier de nos services », a dit le DG de cette structure. Il a révélé
qu'en 2015, l'ADEPME aura recours aux solutions Cloud (internet dans les
nuages) qui permettent aux PME de disposer d'un paquet de services non
financiers.
-DAKAR-Oragroup, une holding
bancaire basée au Togo paiera le 4 décembre 2014 des dettes d’un montant de
506,250 millions FCFA (environ 1,012 million de dollars) à ses créanciers, a
appris mercredi APA auprès de cette structure.
Ce paiement rentre dans
le cadre du remboursement des intérêts semestriels de son emprunt obligataire
dénommé Oragroup 6,75% 2013-2019.
Oragroup avait lancé en novembre 2013 un appel public à l'épargne de 15
milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union économique et monétaire
ouest africaine (UEMOA) (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar).
L'opération était assortie d'un taux d'intérêt annuel de 6,75% sur une durée de
6 ans allant de 2013 à 2019. L'objectif visé était de boucler le
financement de l'acquisition de la Banque régionale de solidarité (BRS)
installé dans les huit pays de l'UEMOA.
Il était également question pour les dirigeants de Oragroup de compléter le
remboursement intégral des prêts relais contractés pour l'acquisition de la
Banque togolaise de développement (BTD). La holding s'était engagée auprès de
ses créanciers à rembourser les intérêts semestriellement à partir de la
première date anniversaire de la jouissance des titres.
Au 31 décembre 2012, Oragroup avait enregistré un bénéfice de 2,258 milliards
FCFA contre une perte de 192 millions FCFA en 2011. Son total bilan était en
hausse sur la même période de 59,13% à 51,291 milliards FCFA.
-PARIS-La France a emprunté au total 7,526 milliards
d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux toujours négatifs, a
précisé mercredi l'Agence France Trésor (AFT).
Lors de cette émission, la France prévoyait d'emprunter entre 6,0 et 7,2
milliards d'euros. L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés,
a enregistré 186 millions d'euros d'offres non compétitives sur des obligations
à échéance 3 mois (13 semaines), 76 millions à échéance 6 mois (22 semaines) et
85 millions à échéance un an (51 semaines).
Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un
montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans
mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux
moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive
(ONC).
Dans le détail, le pays a levé 4,182 milliards d'euros à échéance 3 mois à un
taux de -0,014% contre -0,015% lors de la dernière opération similaire le 3
novembre.
Le Trésor a également emprunté 1,668 milliard d'euros à échéance 6 mois à un
taux de -0,012% contre -0,014% le 3 novembre.
Le pays a enfin levé 1,676 milliard d'euros à échéance un an à un taux de
-0,007% contre -0,008% le 3 novembre.
La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de
court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des
placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter
de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.
2 Commentaires
Lb Fam
En Novembre, 2014 (23:43 PM)Information Iranienne
En Novembre, 2014 (00:48 AM)RIB-Reprenons … nous nous étonnions dans un précédent article que l’Espagne accompagne
la France dans sa visite au Sénégal effectuée à la fin octobre, flairant quelques odeurs de pétrole sous l’affaire … comme cela est souvent le cas.
C’est en effet fort discrètement que le 23 et 24 octobre derniers, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la République française, s’est rendu au Sénégal , accompagné par son homologue espagnol, monsieur Pedro Morenés Eulate, et ce, avant de se rendre au Mali. En ligne de mire : le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qui doit se tenir les 15 et 16 décembre prochains.
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