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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 10 novembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 10 novembre 2014

-ABIDJAN-La capitalisation du marché des actions de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a connu une baisse de 411,40 milliards FCFA (environ 822,800 millions de dollars) au mois d’octobre 2014 comparé au mois de septembre. Cette capitalisation s'est affichée à 5 794,13 milliards FCFA contre 6 205,53 milliards FCFA en septembre 2014. Quant à la capitalisation obligataire, elle s'est affichée à 1 197,68 milliards FCFA contre 1 211,79 milliards FCFA précédemment.

La valeur totale des transactions enregistrées en octobre 2014 s'est établie à 13,56 milliards FCFA pour 6 061 986 titres échangés contre 23,67 milliards FCFA pour 14 951 065 titres traités au mois de septembre 2014.

 

-PARIS- Les taux d'emprunt des principaux pays de la zone euro ont peu évolué lundi sur le marché obligataire, à l'issue d'une séance à l'agenda clairsemé, le marché continuant de digérer la réunion de la BCE. "Les volumes sont faibles" à la veille d'un jour férié aux Etats-Unis, à l'occasion duquel le marché obligataire américain restera fermé, souligne Patrick Jacq, stratégiste obligataire chez BNP Paribas.
A 17H00 GMT, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne s'est inscrit à 0,834% contre 0,817% vendredi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. De même, le taux de la France est à peine remonté à 1,190% (contre 1,184%). Le taux de l'Espagne a terminé en légère baisse de 2,122% (contre 2,156%), celui de l'Italie reculant quant à lui à 2,350% (contre 2,376%).

La dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi dernier a alimenté les spéculations sur le fait qu'elle pourrait annoncer de nouvelles  mesures, comme un programme de rachat d'actifs, afin de relancer l'économie et de combattre les risques de déflation.

-NEW YORK-Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en baisse lundi, affectés par de nouveaux signes de divisions au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une éventuelle réduction de sa production et un rebond du dollar.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a perdu 1,25 dollar, à 77,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché pâtit de commentaires du Koweït laissant anticiper des négociations houleuses entre les membres de l'Opep sur la question de la réduction de leur production, a indiqué Michael Lynch de Strategic Energy and Economic Research. Le ministre koweïtien du Pétrole Ali al-Omair a en effet estimé lundi que l'Opep ne devrait pas annoncer de baisse de son offre lors de sa prochaine réunion prévue le 27 novembre à Vienne, déclarant qu'une telle décision sera très difficile.
Les membres du cartel, qui assurent un tiers de la production mondiale de brut, apparaissent ainsi de plus en plus divisés sur les mesures à prendre lors de leur prochaine réunion ministérielle, malgré la très forte chute des prix du brut depuis cet été.

Ainsi, plusieurs pays membres (comme l'Arabie saoudite, chef de file du cartel) ont suivi le marché, réduisant leur prix de vente à leurs clients, signalant ainsi être plus préoccupés par leurs parts de marché que par le niveau des prix.

 

-WASHINGTON-Les perspectives économiques sont encourageantes pour l’Afrique subsaharienne selon le Fonds monétaire international (FMI) qui appelle à « maintenir le cap » pour les prochains mois afin de consolider les atouts de développement.

Une analyse de la situation économique révèle que « la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait rester vigoureuse et s’établir à environ 5 pour cent en 2014, puis 5,4 en 2015 ».

Malgré le retard qu’accuse le continent africain en terme développement, surtout dans cette région subsaharienne où plus de 600 millions de personnes vivent encore avec moins d’un dollar par jour, le rythme de croissance y est plus soutenu, par rapport aux pays occidentaux où la croissance tourne autour de 2 pour cent, où à certains grands pays émergents où le taux de croissance est en moyenne de 3 pour cent. Toutefois, la situation économique est loin d’être homogène dans tous les pays subsahariens, le FMI ayant notamment relevés «  de bonnes perspectives à court terme, mais aussi des aléas négatifs » qui pourraient impacter sur le développement de certains Etats.

 

-PARIS-Les Bourses européennes ont débuté la semaine en légère hausse à l'issue d'une journée peu mouvementée, dans un marché "en transition" après une semaine passée très chargée.

"C'est un marché très technique sans forcément d'idée très forte", relève Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée. "On se demande quels vont être les prochains catalyseurs", notamment après la saison des résultats aux Etats-Unis et la réunion de la Banque centrale européenne la semaine dernière, souligne le conseiller de gestion qui estime que le marché est dans une "phase de transition".
Du côté des valeurs, "le secteur bancaire pèse toujours énormément sur le marché", indique M. Rozier, et ce alors même qu'"en théorie", la situation leur est favorable après les annonces de la BCE.


-NEW YORK- La Bourse de New York s'affichait dans le vert à la mi-séance lundi, poursuivant sans entrain, en l'absence d'information majeure, sa course aux records: le Dow Jones gagnait 0,12% et le Nasdaq 0,26%. Vers 16H10 GMT, le Dow Jones Industrial Average progressait de 21,70 points, à 17'595,63 points, et le Nasdaq de 12,06 points, à 4644,59 points.

L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,20% ou 4,12 points à 2036,04 points.
Le Dow Jones et le S&P 500, à l'issue de trois semaines consécutives de hausse, avaient terminé vendredi à des niveaux jamais atteint auparavant.
"Le marché poursuit simplement sur sa lancée" même si "cela se fait sans grande excitation puisque l'agenda économique est plutôt vide", a commenté Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Les seuls éléments de nature à stimuler un peu l'appétit des investisseurs proviennent selon lui de Chine, la deuxième puissance économique mondiale.

Les autorités de régulation financière à Hong Kong et en Chine populaire ont notamment approuvé le démarrage du "Shanghai-Hong Kong Stock Connect", permettant le lancement le 17 novembre d'un dispositif offrant un accès sans précédent aux marchés financiers chinois --impatiemment attendu par les investisseurs étrangers en dépit de restrictions. C'est "un facteur psychologique important", a souligné Peter Cardillo.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 10 novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 253,87 à 254,42 points, soit une progression de 0,22%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,40% à 235,34 points contre 234,41 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 662,07 millions de FCFA contre 508,44 millions de FCFA, vendredi dernier.

La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5719,86 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élevant à 1 182,67 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 15 862 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SGB CI avec 204,13 millions de FCFA de transactions.


-GENEVE-Les 30 plus grandes banques du monde, dont Credit Suisse et UBS, devront se conformer à des règles de capital plus strictes d'ici un an. Le Conseil de stabilité financière (FSB), qui réunit banquiers centraux et experts de la régulation financière, a engagé lundi des consultations en ce sens.
Le FSB veut boucler cette consultation pour le sommet du G20 en 2015. A cette date, les banques mondiales d'importance systémique - celles dont la faillite menacerait l'ensemble du système financier - devront accroître leurs réserves de capitaux pour éponger d'éventuelles pertes.
Cette poignée de très grands établissements sont souvent désignés comme "too big to fail" - trop gros pour faire faillite. Le sentiment d'impunité qui en découle peut les pousser à prendre des risques démesurés alors que leur total de bilan peut être supérieur au produit intérieur brut du pays qui les accueille.
Depuis la crise des crédits à hauts risques "subprime", qui a obligé les Etats à mettre la main à la poche pour sauver nombre de grands établissements, une réflexion est engagée pour que les pertes futures de ces banques soient supportées par l'établissement lui-même et non par le contribuable.


-MOSCOU-La banque centrale russe a estimé lundi que les fuites de capitaux atteindraient 128 milliards de dollars (123 milliards de francs) sur l'année à cause de la crise ukrainienne. L'inflation dépassera 8%, selon l'institution.
"Les événements en Ukraine et l'introduction de sanctions par certains pays contre l'économie russe (...) ont considérablement dégradé les conditions de financement, fermant de fait les marchés de capitaux extérieurs au second semestre", constate la Banque de Russie dans un rapport.

"Ces événements ont provoqué des fuites massives de capitaux", notamment parce que particuliers et entreprises ont converti leurs dépôts en dollars, poursuit-elle.
Ce chiffre de 128 milliards de dollars est nettement supérieur aux prévisions du gouvernement (100 milliards) et à celui de 2013 (moins de 60 milliards).
Le phénomène a entraîné un plongeon du rouble et par ricochet une flambée des prix, accentuée par l'introduction en août d'un embargo sur la plupart des produits alimentaires occidentaux. La banque centrale estime que la croissance du produit intérieur brut sera limitée à 0,3% cette année.

-LISBONNE-Les exportations du Portugal, principal moteur de l'économie, ont augmenté de 3,7% en septembre en glissement annuel, après un recul de 2,2% en août, selon les chiffres publiés lundi par l'Institut national des statistiques (Ine).
Les exportations ont atteint 4,075 milliards d'euros. Les importations ont davantage augmenté, de 5,6% à 5,151 milliards d'euros. Le déficit commercial s'est donc creusé, de 13,74% à 1,076 milliard d'euros.
La baisse des exportations portugaises au mois d'août avait interrompu une tendance à la hausse amorcée au mois de juin.
En variation mensuelle, les exportations ont augmenté de 25,6% en septembre et les importations de 24,4%, a précisé l'Ine dans un communiqué. La hausse des exportations a été tirée par la progression des échanges avec les pays de l'Union européenne (+4,1% sur un an), notamment dans les catégories des métaux, des produits agricoles ou des plastiques.
La hausse des importations en provenance des pays de l'UE (+11,1%) a été particulièrement élevée, surtout dans les catégories des véhicules ou encore des combustibles.
 



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