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Economie

Que deviendra le Franc- CFA si l’euro s’écroule en « douceur » ?

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Que deviendra le Franc- CFA si l’euro s’écroule en « douceur » ?

D'une façon générale les recherches ont répertorié deux canaux de transmission de la crise européenne sur  les pays d’Afrique au Sud du Sahara.  La monnaie FCFA est particulièrement concernée.

 

Les différentes études sur les répercussions de  la crise financière ont démontré une certaine résistance des économies africaines. Depuis l’aggravation de la crise européenne, les pays africains ayant une étroite connections avec l’Europe font l’objet d’une attention particulière. D’une façon générale les recherches ont répertorié deux canaux de transmission de la crise européenne sur  les pays d’Afrique au Sud du Sahara :

Les échanges commerciaux (exportations/importations)

Les échanges financiers (les opérations de transactions et les transferts de rémittences de l’Europe vers la région.

Parmi les pays de l’Afrique au Sud du Sahara, un groupe de pays, ceux issus de la zone franc ayant un régime de taux de change fixe avec l’euro, présente une certaine complexité. Quel sera leur sort au cas où l’euro se disloquerait ? Comment devrait-on redéfinir la nouvelle parité entre l’euro et le franc CFA ?  Quelle politique de change la zone Franc-FCA devrait adopter pour se préparer contre un tel scenario ? 

Dans cet article je m’efforce de simuler les conséquences d’un éclatement de la monnaie européenne en deux monnaies principales. D’un cotée on aurait une monnaie européenne autours de l’Allemagne, la Hollande, Finlande, Belgique, l’Irlande, l’Estonie et l’Autriche (mon second pays) et de l’autre une monnaie autour de la France, l’Italie, l’Espagne le Portugal. Les derniers développements de politique économique de la crise laissent croire que cette solution même si elle n’est chantée sur les toits, pourrait être envisageable. 

Le cas de deux nouvelles monnaies européennes

Dans le cas où l’Euro se désintègre en deux monnaies, les autres monnaies internationales vont se redéfinir en fonction de la loi du  marché des changes. Le problème va résider dans les  monnaies en parité fixe avec l’euro. Le cas du Franc-CFA par exemple. Tout va dépendre d’où la France va atterrir. Le Franc-CFA pourrait : 

Maintenir le même système de taux de change fixe et la même parité avec la monnaie issue de l’euro-méditerranéen (France-Espagne-Italie-Portugal-Grèce et les autres) et du groupe germanique (Allemagne, Autriche, Hollande, Belgique Luxembourg et Estonie). Dans ce, cas quel que soit la monnaie européenne, l’on l’échangerait à 655Franc-CFA pour contre une  unité.

Une autre option serait de continuer la parité fixe avec l’euro-méditerranéen et rétablir une relation de taux de change flexible avec le groupe germanique (euro du Nord). Cette solution ne serait pas une catastrophe pour les pays de la zone car dans le passée ils ont eu à commercer avec ses pays sous la base d’un taux de change flexible.

La dernière option serait de rattacher par un taux de change flexible le Franc CFA à toutes les deux monnaies. Ce qui mettrait directement fin à la parité fixe avec l’euro.

Pour des questions de politique régionales, les pays membres de la zone Franc pourraient continuer avec le Franc-CFA et  garder la structure de son fonctionnement(les Banques centrales).

Dans le cas extrême ou tous les pays de l’euro retourneraient à leur monnaies originales, il va donc falloir revenir à une relation entre le Franc CFA et le « Nouveau Franc-Français ». Là  encore va se poser un problème de taux de change !  A  sa création,  1 euro faisait 6.55 FF. Après sa disparition, il faudrait redéfinir la relation entre l’euro et le  nouveau Franc-Français.  En s’appuyant sur  les fondamentaux actuels (chômage élevé-faible croissance- dette publique phénoménale) de l’économie française, l’équation  suivante pourrait s’appliquer :

     + 1Nouveau Franc Français= 4.55 euro au lieu 6.55

    + 1Nouveau Franc Français=455Franc-CFA en tenant compte du fait  qu’en 1999,  1Franc Français valait 100 FCFA  

 

Taux de changes Sud Euro Nord Euro Nouveaux eurofranc

Franc-CFA Flexible* Flexible          -

Franc CFA Fixe Fixe           -

Franc-CFA Fixe Flexible          -

Franc-CFA Flexible* Fixe           -

Franc-CFA      -        -         Fixe/Flexible*  

Tableau1 : Régime de taux de change entre le Franc CFA et les monnaies européenne. (*) Cette situation semble peu probable aussi longtemps que la France et les pays de la zone Franc-CFA opteront pour un système de taux de change fixe.

Le passage du Franc-CFA  a un régime de taux de change flexible

Le tableau ci-dessus présente les différentes situations qui peuvent se présenter au Franc-CFA au cas où la monnaie européenne viendrait à s’écrouler. Comme on peut le constater,  le passage du régime de taux de change fixe au flexible vis-à-vis soit du Sud Euro ou de la nouvelle monnaie française impliquerait un bouleversement économique de taille. Comment la zone Franc-CFA peut-elle se préparer à un tel revirement de situation ? Avant de passer à un taux de régime flexible, il faudrait que la zone Franc réunisse 4 conditions.

Un marché local financier bien garni en devises extérieures

Une politique d’intervention monétaire de la Banque centrale permettant d’acheter/vendre la monnaie locale en vue de contrôler son taux de change qui dépend du point (a).

Une nouvelle réévaluation de la nouvelle parité qui dépend des fondamentaux de l’economie de la zone Franc.

Un système pour évaluer les conséquences (risques) de ce changement de régime vis-à-vis de l’Etat et du secteur privé (entreprises/ménages/institutions financières)

Pour répondre aux critères du point a)et b) les deux banques centrales (BCEAO et BCEAC) pourraient créer une banque centrale commune qui aura en charge de la politique monétaire commune. La nouvelle banque centrale aura aussi la responsabilité de choisir « le premier taux de change » en partenariat avec les autres banques centrale. Le point d) est le plus crucial car longtemps les populations ont été habituées à « dealer » avec le système du taux de change fixe vis-à-vis de l’ancien euro. Le passage du fixe au flexible pourra se faire au travers d’un taux de change fixe que l’on pourrait laisser « varier » entre deux bandes. Cette pratique s’est avérée être la meilleure option, surtout si l’on prévoit que l’euro a de forte chance de s’écrouler.  Dans tous les cas, la zone Franc doit commencer à réfléchir sur son propre sort avant que tout ne se gâte en Europe. 

Importante mise en garde: l’analyse que vous venez de lire est de nature préventive. Elle ne doit pas être utilisée pour affoler les marchés. Elle se base sur un rapport de la firme anglaise «capital economics » qui a envisagée différents scenarii s’offrant aux pays membres de l’euro dans le cas où la zone monétaire venait à se disloquer en deux monnaies principales. C’est dans une pareille circonstance que nous  avons réfléchi sur le sort du Franc-CFA. 

 

Francis Konan,

Chargé de Politique Economique au journal « les Afriques »

Économiste, diplômé de l’Université d’économie et de gestion de Vienne (Autriche), diplômé de l’Institut des études avancées de Vienne (Autriche), diplômé de la Faculté des sciences économiques & gestion de l’université d’Abidjan (Cocody).



21 Commentaires

  1. Auteur

    Tef

    En Juillet, 2012 (20:31 PM)
    THIEYE :cry: 
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  2. Auteur

    Karm

    En Juillet, 2012 (20:46 PM)
    Pas de dévaluation j'espère

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    Auteur

    Doumodoumo

    En Juillet, 2012 (20:54 PM)
    DEVALUER REK GNOUNE MODOU YI GNOU GNISSI AK KHALISS BOU BEURRY MAGUI OUBI CONTE DEVISE LEGUI   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    économiste

    En Juillet, 2012 (20:56 PM)
    La dévaluation sera la seule solution pour les Africains  :sad: 
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    Auteur

    Qadaffi Currency

    En Juillet, 2012 (20:57 PM)


    Qaddaffi avait prevu cela, c pourkoi il voulait creer une Bank centrale africaine et avoir notre monnaie propre.

    c pourkoi l'Europe, la france a tout fait pour le faire tomber.



    Qadaffi est loin d'etre un deranger mais un intelligent bien entoures et souvent taquineur





    Wade est notre Mandela.

    Il a reussi a imposer la 1ere transition democratik le 22 Mars 2000.

    ce fut un moment , il avait meme fait oublier Mandela en Afrique .



    Mais , plus tard , il se fera chercher ou forcer un entouraage de ex-PS



    Longue vie Wade, tu es courageux, non-complexee, innovateur et bref tu as tourner le dos aux europeens surtout France pour s'associer avec le Sud : Inde, Iran, China, Le Golfe, Dubai , Australia, south africa pour l'or
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    Auteur

    Gueum Sa Bopp

    En Juillet, 2012 (21:08 PM)
    QUE DES CONS CES AFRICAINS
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    Auteur

    London

    En Juillet, 2012 (21:32 PM)
    Tu pense affoler quels marchés avec ton analyse lamentable? Mdrr....

    Même pour un copier-coller, vous êtes ridicule!

    Il faut parler de choses que vous maîtrisez, n'est-ce pas monsieur l’apprenti -économiste.

    Ce dont je suis persuadé c'est que vos professeurs à Cocody ne seront pas fiers de ce torchon.
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    Auteur

    Comment Sortir De La Zone Cfa

    En Juillet, 2012 (22:02 PM)


    Comment sortir de la zone franc?



    Par Amath Soumare le 29 Juin 2001

    Créé en 1939, le franc de la communauté financière Afrique dit f cfa (ex-franc des colonies françaises d'Afrique) s'est rapidement imposé comme la monnaie des 15 pays (8 dans l'Uemoa, 6 dans la Cemac et la république de Comores) qui avaient choisi de rester sous la tutelle monétaire de la France, pays qui garantissait la convertibilité de cette monnaie avec les autres devises internationales. Pour cela, il fallait que les africains déposent 65% des réserves de change sur un compte du trésor français. La France s'est vu octroyer un droit de veto au niveau des banques centrales membres de la zone lorsque le compte "Afrique zone franc" accusait un déficit. Manque de confiance ? Prévoyance de la France ? Certainement les deux



    La dévaluation de 50% du f cfa en janvier 1994 n'a pas apporté les résultats escomptés et des voix autorisées s'élèvent pour demander le démantèlement de tout le système d'autant plus que le franc français n'existera plus d'ici 2002, phagocyté dans l'euro. Protection de l'épargne était l'une des pré-conditions pour permettre à la zone franc de contribuer au développement, à la stabilité et à la croissance, affirmait Laurent Fabius, ministre de l'Economie et des Finances de la France qui, d'ailleurs, reconnait la situation ubuesque actuelle : "il est légitime, en effet, que l'épargne africaine puisse désormais revenir aux africains et ne pas servir, notamment, à financer la dette publique des pays de l'Ocde". Il faut y rajouter le fait que le système, selon Sanou Mbaye, économiste africain, bénéficie principalement à la France qui, avec moins de 2% de sa masse monétaire, s'assure ainsi une capacité d'influence avec, entre autres, l'accès privilégié aux matières premières à des coûts défiant toute concurrence, les bases militaires, et bien sûr, l'ingérence directe ou indirecte dans la gouvernance des pays. La France est devenue, au fil du temps, la destination privilégiée pour la fuite des capitaux et l'aide au développement s'est métamorphosée, entre autres, en une sorte de subvention indirecte aux entreprises françaises (les moins rentables) installées en Afrique francophone. Avec la pratique, le f cfa a, d'une part, finalement permis l'émergence, au niveau national, de barrières douanières, renforcées par le nationalisme étroit, et d'autre part, refoulé aux calendres grecques, la culture et le goût pour le travail et l'investissement productif. Les acteurs économiques, pris collectivement, ont préféré opter pour la liquidité notamment la préférence d'une minorité solvable pour la consommation principalement tout ce qui ne provient pas du terroir. Ce commerce asymétrique avec la France, et maintenant avec l'Europe contribue au déséquilibre des comptes des Etats de la zone. Surévalué par rapport aux monnaies des pays hors zone franc, le f cfa est co-responsable des trafics divers tels que la contrebande et le change parallèle qui sévissent entre les zones franc et hors f cfa. Le commerce intra-régional avec moins de 10% de trafic en est la conséquence directe. La stabilité, malgré la récente dévaluation, a bien existé. La réalité est que la zone franc est une zone de stabilité de l'influence française, à ce titre rien ne garantit une future dévaluation si les comptes des pays de la zone auprès du trésor français sont de nouveau conjoncturellement déficitaires et offrent ainsi le droit de véto-dévaluation à la France. Il n'est d'ailleurs pas impossible que cette fois-ci, il y ait différenciation entre l'Uemoa et la Cemac à l'instar du franc comorien qui n'a été dévalué qu'à hauteur de 33%. Sortir de ce système de guillotine monétaire, suppose la remise en cause de l'histoire des relations entre la France et l'Afrique ayant opté pour le f cfa. Le silence sur cette question garantit les survies politiques pour les ministres des Finances de la zone. Pourtant, l'intégration régionale est en panne. Qu'il faille parfois 22 heures entre Cotonou et Accra via Lomé par la route (au lieu de 5 heures), avec plus de 13 heures pour les douaniers officiels et officieux, témoigne du sérieux accordé par les politiques à la question de l'intégration. La réalité du terrain diverge avec les discours lyriques sur la question et fait douter de la volonté réelle d'intégration des dirigeants africains au profit de tous les citoyens. L'explication première doit être recherchée dans l'indiscipline du comportement de certains décideurs africains, tant sur le plan monétaire que de la mise en pratique des décisions.

    Le noir en général, l'africain en particulier, brille très souvent sur le plan individuel. Par contre, sur le plan collectif, il y a du chemin à faire. Dans un monde interdépendant, la globalisation semble faciliter la promotion de ceux qui s'organisent en réseaux et acceptent une discipline interne aux dépens de ceux qui privilégient l'indiscipline, l'improvisation et l'imprévisibilité. La résultante souvent négative des trois derniers points sont souvent mis sur le compte de Dieu. Que ce soit la globalisation des marchés, la globalisation de la solidarité mondiale défendue par els organisations non gouvernementales et reprise à son compte par Jacques Chirac lors de la 3e Conférence des Pma tenue à Bruxelles à la mi-mai 2001, trois règles d'or permettent aux réseaux ou aux groupes de s'organiser, de servir les intérêts de leurs membres, de profiter des opportunités qu'offre la mondialisation ou à défaut d'en limiter les effets en défendant au mieux les intérêts du réseau. Pour survivre, il devient nécessaire d'élargir le réseau en pérennisant les relations internes. Il faut pour cela :



    un accord préalable sur les règles du jeu basé sur la transparence et l'intérêt mutuel,

    une autodiscipline doublée par un contrôle mutuel,

    le respect des engagements pris en commun sur la mise en pratique des politiques de convergence et d'intégration doublé de sanctions pouvant varier entre la mise à l'index, des mécanismes d'ajustement et l'exclusion.

    Sur pratiquement la plupart des sujets vitaux pour l'avenir des africains pris collectivement tels que la réduction de la dette, le prix des matières premières, l'exportation et la transformation de ces matières premières, l'infrastructure, la communication, l'éducation, la santé, l'intégration régionale et panafricaine, l'intangibilité des frontières, la recherche et la mise en commun des connaissances et la monnaie, etc., l'Afrique collective est en panne souvent à cause d'elle-même. L'absence de vision commune et la double allégeance de certains responsables, l'individualisme de plus en plus opérationnel au niveau des Etats ont facilité, au mieux, le statu quo, au pire la régression. En réalité, c'est la nullification des actes de progrès et d'amélioration collective du sort de la population qui en sont les conséquences. Pourquoi ? Parce que l'Afrique arrive rarement à dépasser l'étape 1, celle des préalables, qui finissent en conciliabules, palabres, compromis non basés sur la défense des intérêts de la population. L'absence d'autodiscipline structurante a conduit à l'élimination progressive et systématique des hommes et femmes détenant une parcelle du savoir ou du savoir-faire au profit de ceux et celles qui détiennent uniquement le pouvoir. Il arrive même que le bon sens soit modifié au profit d'une pensée unique pour offrir des services à ceux qui disposent de moyens convaincants comme l'argent, l'intimidation ou la violence pour tisser un réseau parallèle allant non plus dans le sens de la transparence et du développement, mais de la satisfaction des besoins "ventrologiques". S'y opposer, relève du courage. Les forces du marché ont appris à autodiscipliner les acteurs utiles au sein de leurs réseaux. La monnaie et le f cfa n'y échappent pas. Jean-Marie Gankou, ministre délégué chargé de la Stabilisation des finances du Cameroun, et Dieudonné Bondoma Yokono, économiste et Alassane Ouattara à l'époque directeur-adjoint du Fmi, ont rappelé en 1998 que la parfaite compatibilité entre les règles régissant l'unification monétaire européenne et celles de la zone franc exige la poursuite de politiques économiques et financières prudentes, l'adoption de critères de convergence et l'institution d'un système de surveillance multilatérale au sein de la zone

    La réunion des ministres de la zone franc à Abidjan en avril 2001, 2e rencontre en l'espace de 10 ans, a permis de constater que 40% du produit intérieur brut (pib) de l'Union monétaire ouest-africaine (Uemoa) sont détenus par la Côte d'Ivoire qui, par ailleurs, a son représentant, Charles Konan Banny, qui dirige la Banque centrale de cette sous-région. Mais avec un taux de croissance de - 3% en 2000, on s'aperçoit que lorsque la Côte d'Ivoire tousse alors l'Uemoa s'enrhume. La convergence des politiques monétaires, l'intégration régionale et la bonne gouvernance reposent principalement sur l'autodiscipline. La logique de solidarité commune suppose-t-elle que les mieux disciplinés de la zone payent pour les moins disciplinés ? Personne n'a daigné répondre à cette question. Pourtant, ce point est fondamental pour parler sérieusement de la disparition de la zone franc et du f cfa avant d'opter pour une monnaie unique sous-régionale ou à terme panafricaine. Il faut se rappeler que la sortie officielle de l'esclavage en 1848 a coïncidé avec la constitution des groupes régionaux de l'Afrique occidentale et équatoriale française (Aof et Aef) sous le contrôle de Paris. La monnaie a toujours constitué le nerf de la colonisation et son contrôle a servi de lévier à l'exploitation. C'est ainsi que le pouvoir d'émission de la monnaie de la zone f cfa est passé de Saint-Louis du Sénégal à Dakar, puis à Paris entre 1853 et 1901. Par la suite, ce pouvoir est revenu en Afrique de manière déconcentrée au niveau des institutions monétaires dont l'épicentre reste la Bceao, la Beac et la Banque centrale des Comores. Sortir du piège de la Bceao, c'est oublier que le cordon ombilical avec le trésor français ne peut être coupé sans risque d'asphyxie ou de mort subite. Nombreuses sont les voix qui s'élèvent pour décrier le rôle néfaste du f cfa sur les économies de la zone francophone. Pourtant, c'est ce f cfa qui a permis un minimum de discipline dans la zone. Malheureusement, le mauvais usage a profondément perturbé les comportements et a forcé à une discipline de type centralisme démocratique avec droit de veto pour le trésor français au niveau du conseil d'administration des banques centrales de la zone. Sortir de la zone suppose donc d'abord une volonté des dirigeants, ce qui n'existe pas encore, une vision sur un plan alternatif et surtout un courage collectif. Ces trois conditions non remplies sont remplacées par une sorte de position médiane doublée d'une prudunce extrême des décideurs qui s'apparente finalement à un manque de courage

    Les initiatives ne manquent pourtant pas. Le manque de transparence sur les avantages réels qu'est censée procurer la zone franc en comparaison aux zones anglophones ne permet pas de faire la part des choses. Pourtant, la comparaison entre le Ghana et le Togo ou le Bénin permet d'affirmer que l'audodiscipline peut émerger sur la base de l'apprentissage par l'erreur. L'argument du cordon ombilical du trésor français comme garant de l'autodiscipline n'est plus acceptable. Les banqeus centrales de la zone apparaissent de plus en plus comme une excroissance d'un département du trésor français. Les intérêts des pays africains pris collectivement deviennent alors une priorité seconde surtout si le ministre des Finances veut conserver son poste. Afficher simplement ses vues comme la Côte d'Ivoire à l'arrivée de Laurent Gbagbo au pouvoir peut mener à une asphyxie économique compte tenu du niveau d'endettement de ce pays et du rôle de facilitateur que joue la France tant sur le plan bilatéral qu'auprès des institutions de Bretton-Woods ou de Bruxelles. L'Afrique francophone piégée par le f cfa et demain par l'euro ? Engluée dans la zone franc et demain l'euro ? Peut-être ! Mais sortir de cette impasse sans la France est un leurre économique. La dépendance économique s'est muée en interdépendance économique. Feindre de ne pas le savoir par nationalisme mal placé ou tout simplement par activisme intégrationniste virtuel en posant les jalons de la monnaie unique de la Cedeao, c'est devenir adepte de cette forme perverse du rêve africain qui consiste à croire en un avenir meilleur au lieu de le construire chacun à son niveau.



    L'individualisme des Etats doit cesser afin de permettre un élargissement-refondation d'une monnaie sous-régionale sans le veto de la France au conseil d'administration de la Banque centrale sous-régionale. La convergence entre zone f cfa de la Cedeao et la zone non f cfa ne pourra se faire qu'en deux étapes. Il faudra alors envisager l'adoption de taux de change flottant non pas pour les monnaies nationales qui devront disparaître mais pour une monnaie sous-régionale. En cela, l'autodiscipline aura contribué à s'éloigner de la construction artificielle et institutionnelle qui est en train de miner les bases d'une véritable construction-intégration des économies des sous-régions africaines au Sud du Sahara. Il faut prendre exemple sur la Tunisie et le Maroc qui ont quitté la zone franc juste après les indépendances et qui s'en portent bien. Il n'y aura pas de monnaie commune sans autodiscipline intravertie dans la recherche de l'harmonisation et la convergence des économies. L'intégration régionale passe par une intégration et une démocratie écoomiques. Alors, et alors seulement, la monnaie commune, reposant sur un régime de change flottant lié à un panier de devises dont le dollar et l'euro, émergera comme une volonté d'affirmation de la souveraineté monétaire sous-régionale.

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    Auteur

    Packou

    En Juillet, 2012 (22:26 PM)
    MAIS vous ne dites pas pourquoi ses professeurs ne seront pas satisfaits de son article que moi je trouve exellent en tant que matiere a reflechir. la politique c'est aussi l'art de prevenir. et toi ferait tu mieux que lui?
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    Auteur

    Jamilo

    En Juillet, 2012 (02:11 AM)
    La zone franc doit avoir sa propre monnaie qui n'est pas a parite fixe avec l'euro mais avec un panier des grandes monnaies dont l'euro, le dollar, le yuan chinois, suivant le volume des echanges avec ces pays. Ce sera une monnaie stable et protégée contre les speculateurs

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    Auteur

    Cloudcomputing

    En Juillet, 2012 (05:06 AM)
    C'est une excellente analyse economique. Cela dit je ne suis pas du tout en phase avec certaines hypotheses emises par l'auteur. En effet certaines remarques ne collent pas avec la realite economique des pays consideres.

    1- Dans l'etat actuel de l'economie europeene la probabilite d'un eclatement de la zone euro est tres faible car des mesures ont ete prises pour juguler la crise avec notamment des mesures d'austerite pour contenir les deficits et des mesures pour recapitaliser le systeme bancaire. En effet l'auteur fait fi des cycles economiques (boom and bust) qui sont le propre des economies dites de marche. Meme si cette crise revt un caractere exceptionnel.

    2- Dans le pire des cas dans la zone euro des pays comme la Grece,l'Espagne, l'Italie auront interet a sotir de la zone euro pour eviter les effets drastiques des mesures d'austerite menees pour contenir les deficits budgetaires cumules. Il faut noter a priori que sortir de la zone monetaire ne signifie pas etre en dehors de l'Union. C'est une situation exceptionnelle de cas de force majeure qui est prevu dans la chartre europeene. C'est une scenario qui a ete envisage pour la Grece au cas ou la politique d'ajustement structurel initiee ne porte pas ses fruits. Cette initiative peut etre elargie aux autres Etats membres du maillon faible de la CEE.

    3-Cette nouvelle parite qui a ete etablie entre Nouveau Franc Francais et le CFA avec comme equivalence 1NFF =455 CFA me parait trop optimiste car elle ne reflete pas assez la situation respective des economies concernees. Cette zone regroupe le maillon des pays faibles de l'europe et la patite ne tient pas suffisamment en compte cette realite.

    4- Last but not least la CEE a tout a gagner en essayant de renforcer la zone avec une integration des politiques budgetaires et une meilleure coordination des politiques economiques. Les consequences d'un eclatement de la zone euro sont sans commune mesure et risqué a terme de fragiliser davantage l'economie mondiale. Nous avons deja des exemples concrets des effets nefastes de cette crise avec notamment: la chute des marches financiers a travers le monde, le ralentissement de la croissance en Chine qui est passé de 10.3% en 2Q11 a 7.3% en2Q12 voire meme aux Etats-Unis.
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      Reply_author

      En Juin, 2023 (01:32 AM)
      C un navet ! Arrêtez vos conneries et travaillez d'abord sur le fameux projet et montrez en au moins les grandes lignes sans meme entrer dans le détail ! Du moins pour le moment !!
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    Auteur

    Samory Aw

    En Juillet, 2012 (09:45 AM)
    l' analyse "... se base sur un rapport de la firme anglaise «capital economics » ..." signé, le grand économiste Francis Konan. beaucoup de théorie, bref. l'analyse s'inspire de l'empirique, l'on rapporte ainsi les effets d'un contexte sur le réel. le contexte de notre époque est celui d'une crise éconoque en europe, c'est là que vous devriez nous révéler vos talents de grand économiste, cher frère. Sans vouloir déconstruire les idées reçues et européocentristes, je vous convie à réfléchir par vous-même : 1- il est des règles comportementales anonciatrices de prémices, nier l'esquisse de ce qui se dessine c'est y penser ; 2- quand on y pense, la brêche est ouverte ; 3- quand la brêche est ouverte nous sommes alors dans le sillage de l'acceptation de la pensée comme solution ; 4- de la pensée à l'action il n'y a qu'un pas à franchir. Parlez-nous donc, monsieur Konan, du contexte actuel de la crise économique, des liens séculaires qui soudent nos nations riches, même, s'ils disent le contraire, de son sous-sol, de ses bras, des peuples jeunes dans la vigeur de l'âge, des enfants d'Afrique dont la "cummunauté internationale" ne voulait pas il y a à peine une génération en arrière. ce n'est plus des bouches à nourir, c'est des bras pour travailler à moindre coût au moment ou les chinois demandent d'avantage de droits. Méditez, monsieur Konan, cogiter et vous concocterez un bon article qui sera plus proche de la réalité, du hic et nunc, que de la théorie qui se laisse bercer au fil des siècles. Le salut de l'Afrique passse par l'Afrique, mais sommes nous libre ? cette constante exogène nous laissera t-elle les coudées franches ? Rien ne nous le fait entrevoir. Bonne journée, monsieur Konan. Il aurait falut en un même temps de multiples Mandela, l'occasion pour mois de faire un clin d'oeil à mon icône et de lui souhaiter joyeux anniversaire pour ses 94 ans, que Dieu vous garde MADIMBA ROLOLALAH !
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    Auteur

    La Vérité

    En Juillet, 2012 (09:55 AM)
    Que de débilité dans cet article ainsi que dans les commentaires !

    Ne nous manquerait-il pas 1000 ans de soleil ?
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    Auteur

    Senvigile

    En Juillet, 2012 (10:02 AM)
    il est quant même curieux que vous ayez pensé à tous les scenarii sauf le meilleur : Que l'Afrique FCFA prenne enfin son indépendance et ait enfin sa monnaie propre
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    Auteur

    Gege

    En Juillet, 2012 (11:18 AM)
    article qui ne veux absolument rien dire ... parce qu il n y aura jamais deux types d euro en europe .... et que les pays ne reviendront jamais a la monnaie d origine ...par exemple pour la france revenir a la monnaie d origine reviendrai a multiplier sa dette par 7 .......... donc nullement envisagé .....
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    Auteur

    Franc Cfa

    En Juillet, 2012 (16:28 PM)
    en fait le CFA comptoir français d'Afrique à l'origine était une manière simple, pour la france, de distinguer la manne financière que leur rapportait leurs territoire d'outre-mer à l'époque où, au 15 ième siècle, la métropole installait ses comptoires commerciaux le long de la côte ouest africaine. ces comptoires se sont répandus dans l'espace colonial, le CFA aussi. Histoire de ne pas mettre l'argent dans une même bourse et de faire le distingo sur son origine. contrairement à l'idée sous-jacente qui fait croire que les pays africaines sont autonomes après que les indépendances eu été prononcé, ce CFA demeure l'instrument qui tient en lesse nos pays. et aujourd'hui plus que jamais, avec cette crise, nous sommes liés à la france qui garantie, par le bais du trésor public français, la convertibilité du CFA. Si vous voulez acheter en Allemagne, votre transaction passe par le trésor public français. et si la france juge qu'elle peut honorer le marché, elle se positionne en force sur le marché. voilà pourquoi l'ami privilégé de l'afrique est la france, la france le clame à tout bout de champ, voilà pourquoi la france-à-fric est dirigée toujours par un africain qui fait allégence pour une meilleure maîtrise de l'espace économique, que l'africain parle aux africains ; le dialogue entre le français et les africains étant toujours emprunt de cette réminiscence séculaire liée à l'histoire coloniale. les hommes sont, en tant que dépositaires de l'action, au coeur des décisions. certains sont concillants, d'autres pas. c'est ainsi que Abdou Diouf porte-parole, qui n'a pas pris sa retraite dans son village, comme Mandela l'a fait, a été convoqué par holande pour parler d'un plan Marschall d'urgence pour l'Afrique. khaddafy lui a été tué, le meilleur des plans aurait pourtant été la création d'une banque et d'une monnaie par les africains pour les africains. ils est tant que nous autres émigrés sachions que nos maigres sous envoyés à nos parents réunis, nous pouvons nous passer de la soit-disante aide au développement qui n'est qu'une rétrocession d'une infime partie des bénéfices que leur procure la mainmise sur nos économies. Au Sénégal, la socosim fait au bas mot le milliard de chiffre d'affaire le jour, l'or de Sabadola est ceinturé dans un espace interdit aux nationaux ... Nous en reparlerons, les exemples de pillage ne manquent pas. Si nos marabouts ont les pouvoirs qu'on leur concèdent pourquoi ne pas les mettre à contribution pour houspiller ces voleurs ? ils n'en n'ont en réalité pas tant que ça, c'est une autre affaire.
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    Auteur

    Tapalapa2

    En Juillet, 2012 (05:51 AM)
    Analyse économique nulle frisant le ridicule !

    1/ deux monnaies en Europe (première puissance économique du monde) c'est pas demain la veille

    2/ La France 5ème puissance économique du monde et l'Allemagne 3ème vont se séparer au niveau de la monnaie ?



    Comment on peut écrire des conneries pareilles ! comment on peut définir que l'Europe va sécrouler !

    Ridicule!!!!!!

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    Auteur

    Mack

    En Juillet, 2012 (07:20 AM)
    Avons-nous besoin de cette arrimage a l'euro, au franc français et a la France ?

    Je me demande de quel cote est Monsieur Konan.

    Je ne suis pas économiste mais je voudrai attirer l'attention du public que nous payons d’énormes sommes d'argents au trésor français pour jute assurer cette parité franc cfa-euro dont nous n'avons pas besoin du tout.

    en plus cela pose une question de souveraineté. c'est a la France de décide de la valeur de notre monnaie et non pas la sante de notre économie.

    Tant que les pays africain ne chercherons pas a s'affranchir de la tutelle de l'occident dont elle n'a pas besoin, croyez-moi nous n'irons nulle part et nous continuerons a servir l'occident qui continuera a nous piller et a asservir nos population; de manière indirecte bien sur depuis les indépendance...

    Je tire un chapeau pour les pays précédemment sous domination Britannique qui quant a eux ont leur propre monnaie et donc sont plus souverain que nous ne le sommes.

    Le colonisateur nous a fait croire que nous seront misérables sans lui; alors que la réalité est que nous sommes misérables en restant sous sa tutelle.

    On nous dépeint un cliche tout a fait négatif de l'Afrique alors que ce sont les pays africains qui sont le poumon de l’économie des pays occidentaux.

    Pour dire les choses de manière crue, ce sont les africain qui entretiennent les occidentaux. Voila c'est aussi simple que çà...

    Et quand vos enfant s'expatrie en Occident, on trouve le moyen de les traiter de moins que rien.

    Et quand la Chine veut commercer avec nous, on crie au scandale et a l'exploitation !!! ????



    Je terminerai par cet appel:



    Pays africains, créez votre propre monnaie. plus vous êtes nombreux autour de cette monnaie mieux ce sera pour vous et tournez-vous vers la chine pour un commerce plus équitable, Négociez les terme des accords en fonction de vos besoins, Essayer toujours de vous doter de la technologie dont vous ne disposez pas en échange, souvenez-vous l'occident ne vous donnera jamais cette technologie.

    C'est la seule voix vers le développement de l'Afrique; car la Chine ne vous demandera aucune contrepartie du genre, "ne subventionnez pas votre agriculture" ou "augmenter le prix de l’électricité"...



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    Auteur

    Dambaleforce

    En Juillet, 2012 (12:25 PM)
    Le CFA n'est riien d'autre qu'une monnaie de pillage instaurée par la France et inspirée du mark Allemand en cours durant l'occupation! Ce sont les Allemands qui l'avaient mis en place pendant l'occupation parce qu'il y avait un mark Allemand valable que pour la France et non en Allemagne. Ce systéme de prédation économique rapide , efficace et meurtriére a inspiré DEGAULLE et FOCCARD qui, ont transposé ce systéme en Afrique!

    Un pays sans souverainté monétaire ne peut prétendre à une souverainEté économique. Donnez moi le nom d'un pays qui s'est developpé avec une monnaie dont il maitrise ni l'emission ni les taux de change, etc... Qui dit monnaie dit unité de reserve, moyen de paiement et unité d'epargne et le FCFA ne répond à aucun de ses critères basiques de la fonction monétaire!v Désolé j'évité d'être technique oui basique! Le FCFA c'est la HONTE pour l'Afrique , tant qu'il y a le FCFA ne revez m^me pas à un quelconque développement!



    Pourquoi la France a un droit de véto sur les décisions des banques centrales Africaines?????? Où passent les dépots de garantie que les Etatsc Africains paient au_ trésor Français depuis plus de 50 ans??? Et les comptes d'opérations avec leur fonctionnement digne d'un braquage de WALL STREET!

    La France n"'a qu'à reprendre sa monnaie de singe! Savez vous aussi que sur chaque 100FCFA gagné par un Africain sur le continent la France empoche IMMEDIATEMENT 65 FCFA( et ils disent qu'ils nous aident!!!)! Tuant ainsi la fonction monétaire qu'est l'épargne et qui dit INVESTISSEMENT!!!



    Le FCFA me fait honte et me déprime deopuis longtemps! Comment nos élites interllectuelles et politiques peuvent supporter cette bete immonde! Mais je suis optimiste sur l'avenir car je sais certains Africains travaillent sur sa disparition pure et simple et on va y arriver tôt ou tard! WAIT AND SEE
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    Auteur

    Papi

    En Juillet, 2012 (12:57 PM)
    Sans porter de jugement a l'analyse,accordons nous sur le point qu'il est temps de reflechir sur la gestion de notre propre monnaie.C'est inevitable l'euro va s'effrondrer parcequ'il sera impossible d'harmoniser les politiques fiscales des pays membres de l'euro.Les disprites culturelles et ideologiques sont tels que cette unite monetaires est utopique.

    Et,c'est la une opportunites de sortir de cette shappe de plombs dont le "Gentils,Hommes Grand-DeGaulles" nous avait leste.Il a ete inpire par la recette que l'allemeagne avait impose au regime de Vichy apres l'occupation,par consequent,il n'y a rien de bon dans cette relation que Sekou Toure decrivit comme celle du cheval et de son cavalier.

    Le marche financier est aujourd'hui libre,on a pas besoin d'etre garanti par une epagne de plus de 50% de notre PIB depose a la banque de France.

    Nous avons plutot besoin de cette argent pour alimenter les circuits du credit a la petite et moyenne entreprise pour la creation d'emplois reels.

    Au Senegal en tout cas,ceci devrait etre une priorite pour le nouveau parlement car c'est a lui de nous doter d'une politique monetaire souveraine.Si on peut prendre le eladership de tirer les autres dictatures vers une independance monetaires ,tant mieux,sinon on va seul et il finiront par suivre.

    Et,ce sera pas au President de la republique de prendre cette initiative,mais le parlement qui est cense representer la souverainete populaire,la monnaie est un juste un instrument de souverainete economique,et doit etre le fait du parlement.Ce nouveau parlement serait bien inspire de nous rendre notre independance et de prouver enfin qu'un parlement sert a quelque chose.

    Sans une monnaie independante le gouvernement n'a aucune emprise sur la disponibilte du credit et par consequent il ne peut pas avoir une politique d'expansion economique d'autant plus qu'il ne controle pas la creation monetaire.

    Les 10000 milliards en reserves a la banque de france peuvent servir a la meme chose dans une banque centrales n'importe ou.

    Tous les anciennes colonnies du maghreb sont sorti du CFA et s'en portent mieux.La ou les monnaies ont echoues c'est paceque il n'y avait pas un bonnes politiques fiscales pour controler les deficits budgetaires.Allez a notres independances monetaire peut se faire en conservant le CFA et negotier de nouvau termes avec la France ou avoir notre propre monnaie.Mais certainement,utiliser une monnaie qui une proprites du gouverment Francais et qu'on nous permet d'utiliser en payant avec plus de 50% de notre production ne peut qu'augmenter la pauvrete dans nos pays.



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    Auteur

    Serge Alain

    En Juillet, 2012 (02:04 AM)
    Bravo a l'Economiste Ivoirien qui une fois de plus a montre que nous les Africains surtout ceux de la zone franc doivent prendre le probleme de l'euro au serieux. j'ai consulte l'article source de Mr Konan sur le site de capital economics. il est en anglais, et montre d'une facons detaillee comment la Grece peut sortir de l'euro, et comment en cas extreme l'europe peut utiliser deux monnaies. Une, provenant d'un groupe conduit par l'Allemangne et l'autre conduit par la France. La genialite de L'economiste est de relier ce dernier scenario au destin du FrancCFA

    tout ceux qui proferent des insultes sur la persone de Mr Konan doivent relire les termes du site seneweb! il a expose tous les cas de parite. Pour ceux qui veulent tant que la zone franc se separe de l'euro, il doivent s'attendre a une intervention de force de la France, dans leur pays. Demandez a la Cote d'Ivoire. 2 semaines apres que l'ex pouvoir ait commence de parler de sortir de la zone Franc, que le pouvoir a ete attaquee.
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