L’économie sénégalaise sort petit à petit des énormes difficultés qu’elle a connues il y a quelques années. Aujourd’hui, plusieurs clignotants semblent être au vert depuis le début de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse). Les services du ministère de l’Economie des finances et du Plan ont tenu un point économique ce vendredi, pour parler des résultats dudit Plan. «Avec le Pse, d’importantes réformes ont été mises en œuvre. Du point de vue budgétaire, il y a eu un effort important en matière de rationalisation des dépenses publiques à travers la maitrise des charges courantes. Ce qui a permis de restaurer les marges de manœuvres budgétaires de l’Etat, combinées avec les efforts du point de vue des recettes», a expliqué le conférencier Pierre Ndiaye, Directeur de la prévision et des études économiques. Parmi ces réformes, il citera les améliorations dans l’environnement des affaires qui ont a permis de faire des bonds dans le classement Doing Business. «On peut citer la réforme dans le secteur de l’agriculture avec le Pracas (Programme d'Accélération de la Cadence de l'Agriculture Sénégalaise : Ndlr)», a ajouté M. Ndiaye.
Les bons points
La première mise en œuvre a permis d’engranger des résultats significatifs, renseigne le Directeur de la Dpee. Des résultats tels que «la hausse du taux de croissance à 4.3%, la réduction du déficit budgétaire et l’amélioration des exportations». Cependant, les véritables améliorations ont eu lieu en 2015, lors de la deuxième année de mise en œuvre du Pse, montre M. Ndiaye. «La vraie première année de mise en œuvre du Pse c’est l’année 2015. On a une amélioration du taux de croissance économique qui est passé de 4.3% en 2014 à 6.5% en 2015. Une performance qui est due en partie au secteur agricole, mais aussi aux mesures mises en œuvre par le gouvernement qui ont permis d’enregistrer des résultats très satisfaisants au niveau du secteur agricole notamment avec l’amélioration de la qualité des semences, des intrants etc.». A cela, il faut ajouter le lancement de chantiers dans le domaine des infrastructures et de l’habitat social, tels que la relance des Ics (Industries chimiques du Sénégal), la reprise des activités de raffinage, l’effet positif des investissements dans le secteur des infrastructures, et la bonne tenue des services notamment des transports et des finances. Le secteur secondaire, explique M. Diouf, qui «a connu des difficultés réelles dans la période 2010-2011, a connu en 2014 une croissance de presque 3% et en 2015, le secteur a progressé de presque de 7.1%». Le secteur tertiaire a, quant à lui, subi un ralentissement avec une croissance autour de 3.8%en 2015.
Des finances reluisantes
Côté finances publiques, ces dernières années, l’Etat retrouve davantage de marges de manœuvre. «On a eu une progression significative des recettes budgétaires de l’ordre de 7%. Du point de vue des dépenses publiques, nous avons noté une progression maitrisée. Mais ce qui est surtout important, c’est que les 2/3 du budget d’investissement sont financés sous ressources propres. L’Etat a fait d’énormes efforts en matière de rationalisation des dépenses ce qui a permis de dégager des ressources qui ont été affectées à l’investissement», se réjouit M Ndiaye. L’Etat a aussi fait des efforts dans l’amélioration de la qualité des dépenses publiques. Il a réussi à réduire le déficit budgétaire de 2 points en 4 ans.
Un taux à maintenir
Quant à la dette publique, elle a incontestablement progressé. Mais, le conférencier rassure : «Il y a eu effectivement une progression de l’encours de la dette sur le Pib qui a atteint 57% du Pib. Mais le seuil pour l’Uemoa est de 70%. Mais ce qui est important, ce sont les efforts de reprofilage de la dette en mettant l’accent sur des ressources plus longues. Et ça c’est la politique prônée par l’Etat en matière d’endettement».
Ainsi, pour 2016, l’Etat table sur un taux de croissance de 6.6%. Mais pour maintenir de tels niveaux de croissance, le secteur privé devra être mise dans les conditions nécessaires. «Aujourd’hui on a réussi à stabiliser notre cadre macroéconomique qui est assaini. Pour maintenir le niveau de croissance de 6% ou 7%, je crois qu’on doit mettre un accent particulier sur le secteur privé qui est le porteur de croissance et de créateur de richesses et qui crée des emplois. Aujourd’hui, tout a été mis en œuvre pour que le secteur privé puisse s’épanouir», a indiqué Pierre Ndiaye.
Des risques à gérer
Bien que nombre d’éclaircies soient notées depuis le début de la mise en œuvre du Pse, des risques subsistent cependant. Et c’est le Directeur de la Dpee qui le souligne : «En interne, des risques portent sur tout retard qui pourrait y avoir dans l’exécution des projets. Il y a également les aléas climatiques. Mais aujourd’hui, tout ce qui est en train d’être fait par le ministère de l’Agriculture en termes de programmes d’adaptation, de limitation, constituent des réponses du gouvernement pour limiter un peu ces risques climatiques», indique M Pierre Ndiaye. Quant aux risques externes, il y a par exemple, l’environnement international, les cours des matières premières, la situation sécuritaire dans la sous-région etc.
12 Commentaires
Nev
En Juillet, 2016 (20:44 PM)DES CHIFFRES INCOHERENTS. DU BLUFF
Anonyme
En Juillet, 2016 (20:45 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (20:51 PM)Lick1239
En Juillet, 2016 (20:56 PM)Des chiffres mais le chômage est là et aucune statistique n'est disponible officiellement pour mesurer ce taux. La jeunesse est battante à l'mage des Ambulants le gouvernement n'a pas de politique pour les étudiants car le gouvernement se camouffle souvent sur le taux de scolarisations que sur la qualité et ensuite l'insertion.
La mendicité indispose la capitale un plan social s'impose c'est pas de renvoyer quelques étrangers que le problème sera réglé. Il va falloir améliorer la condition de vie de la population sinon vos chiffres non aucun sens sauf politique.
Le justificatif des retards notés dans le chantier du nouveau aéroport ne sont toujours pas connus. Le pont de le Patte d'oie, personne ne connaît la date officielle de sa livraison et l'hivernage ne va pas améliorer les choses c'est pour cette raison qu'ils veulent justifier les retards par l'hivernage alors qu'un ingénieur prend en compte les saisons pour un projet de plus de 12 mois.
Anonyme
En Juillet, 2016 (21:13 PM)yaya jammeh a une vision quoique critiquable. macky n'en a pas.
Anonyme
En Juillet, 2016 (21:38 PM)Macky Korr Mareme Faye
En Juillet, 2016 (21:40 PM)Macky sounou President moo ko yorr
Macky korr Première djéeke moo ko yorr
Macky Sall Ngaari gorko torodo
Avec Macky pour un Sénégal émergent
Anonyme
En Juillet, 2016 (21:49 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (22:22 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (23:15 PM)Eliba
En Juillet, 2016 (23:16 PM)Allo Stop
En Juillet, 2016 (02:26 AM)Participer à la Discussion