Une enquête diligentée dès octobre 2012 par l'Inspection générale d'État a indiqué que Petro Tim ne remplissait aucune des conditions pour obtenir un permis de recherche et d'exploration des hydrocarbures au Sénégal. Les limiers de l'État ont relevé tous les manquements à la procédure et demandé, depuis l'arrivée de Macky Sall aux affaires, le retrait desdits permis.
Petro Tim n'aurait jamais dû entrer dans le secteur pétrolier sénégalais. Au-delà du bruit et de la fureur qui entourent le nom de cette compagnie, surtout portés par le fait que le nom du frère du Président Macky Sall y serait lié, l'Inspection générale d'État, dans son rapport d'enquête 94/2012 d'octobre 2012, suggérait déjà à l'autorité que les permis octroyés à Petro Tim soient retirés "en raison des irrégularités qui entachent la validité de la convention signée avec Petro Tim qui en est le substrat".
L'enquête de l'Ige avait été lancée à la suite d'une plainte de la compagnie Tullow oil Sénégal qui avait écrit aux autorités à l'époque pour se plaindre du traitement qui lui a été réservé par Petrosen. Le 2 mai 2012, la directrice Sénégal de Tullow oil, Mme Awa Ndongo, avait saisi le ministre chargé de l'Energie à l'époque pour déclarer irrégulière la convention de recherche et de partage d'hydrocarbures liant l'État à Petro Tim. Elle déclarait dans sa correspondance, à la base de l'enquête de l'Ige, que "les blocs attribués à Petro Tim faisaient l'objet de négociations entre Petrosen et sa société, que les négociations étaient tellement avancées que les dirigeants de Tullow oil Plc, la société-mère de Tullow oil Sénégal, ont effectué des déplacements à Dakar".
La correspondance de la dame ajoutait par ailleurs que le Dg de Petrosen lui avait demandé le paiement d'1 million 500 mille dollars américains à titre de paiement de bonus de signature par bloc sollicité. Mais, ajoute le rapport, "à sa surprise, elle a appris que les blocs concernés ont été attribués à Petro Tim limited, avant même que la demande de paiement de bonus de signature n'eût été formulée, ce que n'ignorait pas le directeur de Petrosen". En clair, la dame fait comprendre que le directeur de Petrosen à l'époque voulait "escroquer" son entreprise.
La convention, objet de litige, portait sur les blocs de recherche de Cayar offshore profond et Saint-Louis offshore profond. Interrogé par l'Ige, le Dg Mbodj aurait rétorqué que "sa demande a été motivée par la volonté de rendre attractive l'offre de Tullow qui n'était pas seule à solliciter les blocs concernés". Argument battu en brèche par les enquêteurs de l'Ige.
En fait, dès le départ, Petro Tim n'aurait même pas dû être retenue, et encore moins autorisée à présenter une offre de convention.
Le coup de pouce de Karim Wade
L'Ige assure que c'est suite à un courrier adressé au ministre de la Coopération internationale, du transport aérien, des infrastructures et de l'énergie, Karim Wade, et daté du 3 octobre 2011, que le représentant de Petro Tim limited, M. Wong Joon Kwang, a manifesté son intérêt pour les blocs de Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond. Le 10 octobre de la même année, soit à peine une semaine après, le ministre Karim Wade donne, par courrier, des instructions au Dg de Petrosen de prendre contact avec les représentants de Petro Tim, d'étudier leurs propositions et de voir les modalités d'une éventuelle délivrance de permis de recherche et d'exploration sur les blocs sollicités.
A la suite de quoi, en avril 2012, M. Wong Joon Kwang s'est félicité d'avoir pu conclure avec Petrosen un contrat sur les blocs cités, et s'est engagé à mettre rapidement en place les procédures et les équipements nécessaires, ainsi que le personnel requis pour entamer le travail.
Aux enquêteurs de l'Ige, Ibrahima Mbodj a affirmé qu'il "n'y a pas eu de négociations entre Petro Tim et la commission d'évaluation de Petrosen, car les instructions du ministre ont consisté à lui présenter un contrat signé, elles n'ont pas consisté à entamer des négociations".
Le Code pétrolier définit de manière claire la procédure pour obtenir un permis de recherche et d'exploration d'hydrocarbures.
Quand des prospecteurs formulent une demande de recherche d'hydrocarbures, l'État, par le biais du ministère en charge des Hydrocarbures, négocie une convention avec les demandeurs. Ladite convention, une fois aboutie, est signée par le ministre et le représentant légal du ou des demandeurs, après avis conforme du ministre en charge des Finances. A la suite de quoi, la convention est soumise à l'approbation du président de la République, et le décret et la convention sont publiés au Journal officiel.
Le Code pétrolier indique que Petrosen, société d'État, a la charge de recevoir les demandes de permis de recherche et d'effectuer les démarches pour le compte de l'État. Par ailleurs, aux termes de la loi sur le Code pétrolier, toute demande de permis de recherche doit être inscrite au registre spécial des hydrocarbures. Il est dit que "l'administration chargée du secteur des opérations pétrolières ouvre un registre spécial des hydrocarbures, tenu à jour. Y sont répertoriés et datés tous les demandes, octrois, résiliations ou autres éléments concernant les titres miniers d'hydrocarbures et les contrats de services".
Dans ce registre sont annexés les cartes géographiques et les périmètres des zones objets des autorisations de prospection, des permis de recherche et de concession d'exploitation relatif aux contrats de services. Le cas échéant, les zones interdites aux opérations pétrolières y sont également délimitées.
Ce registre doit être tenu à jour, sous peine de violation de la loi. Or, au cours de son enquête, l'Ige a pu constater que "le registre existe, mais il n'est ni coté, ni mis à jour. Toutes les demandes de recherche d'hydrocarbures et les contrats de services n'y sont pas répertoriés.
En lieu et place, la direction des Hydrocarbures a élaboré un tableau de bord des activités d'exploitation d'hydrocarbures. Mais il ne répertorie que les titres miniers d'hydrocarbures définitivement attribués, c'est-à-dire approuvés et publiés".
Le fait que le registre ne soit pas tenu à jour a eu pour conséquence, selon l'Ige, que la manifestation d'intérêts relative aux blocs sédimentaires de Saint-Louis offshore profond et de Cayar offshore profond, introduite par Petro Tim, n'y est pas répertoriée.
Petro Tim, une demande jugée irrecevable
Quoi qu'il en soit, les Inspecteurs généraux d'État ont relevé que la manifestation d'intérêts de Petro Tim n'a pas été enregistrée dans le registre spécial des hydrocarbures, tel que prescrit par le Code pétrolier. Par ailleurs, ladite demande ne comporte aucune mention des capacités financières et techniques de la compagnie, ni non plus les noms et adresses des membres fondateurs de l'entreprise. Or, ces éléments font partie des prescriptions du décret d'application de la loi sur le Code pétrolier. Cela était d'autant plus impératif dans le cas d'espèce que, assurent les enquêteurs, "Petro Tim a été immatriculée aux Îles Caïmans le 19 janvier 2012, sous le numéro 265741, donc postérieurement à l'octroi du permis".
Autre contre-vérité relevée par l'Ige, Petro Tim a été présentée dans le rapport de présentation du décret, portant approbation de la convention, comme une filiale de Petro Asia. Sur ce sujet, les enquêteurs se veulent formels : "Petro asian energy holdings, dénommée Petro asian, répertoriée dans le Hong Kong stock exchange en 2002, n'a pas de filiale du nom de Petro Tim limited".
Autre élément de disqualification, l'avis conforme du ministre en charge des Finances, requis par la loi, n'a pas été pris ; d'où la conclusion nette du rapport de l'Ige : "La demande de permis présentée par Petro Tim n'était pas conforme aux exigences de l'article 8 du décret n°98-810. A cet égard, elle devait être déclarée irrecevable, en application de l'alinéa 2 de l'article 14 dudit décret". Les enquêteurs ajoutent que le fait même de demander a posteriori l'avis conforme du ministre en charge des finances "n'a aucun effet sur l'irrecevabilité relevée".
Par conséquent, soulignent ces hauts fonctionnaires, le permis accordé à Petro Tim aurait dû lui être retiré toutes affaires cessantes.
Tullow oil écartée et escroquée
L'Ige a également pu établir que, concernant le bloc de Cayar offshore profond, Petrosen était parvenue à un accord avec Tullow oil dès janvier 2010. Une convention devait même être signée en mars de cette année. Samuel Sarr, alors ministre de l'Energie, avait envoyé plusieurs courriers à son homologue en charge des Finances pour solliciter son "Avis conforme", ainsi que le prévoit la loi.
Dans une correspondance datant du 3 mai de la même année, le ministre Samuel Sarr rappelait à son collègue Abdoulaye Diop que, conformément aux dispositions du décret 98-810, faute de réponse de sa part, il devait considérer l'"Avis sollicité" comme conforme. L'Ige se demande pourquoi le ministre Karim Wade, qui a pris le relais de Samuel Sarr à l'Energie, n'a pas voulu tenir compte de cette procédure. Mais au moment de l'enquête de l'Ige, Karim Wade était en dehors du pays et n'a pu être interrogé.
Tullow oil avait néanmoins dû régler une indemnité de pénalités de 3 millions de dollars américains pour inexécution d'engagements contractuels pris sur le bloc Saint-Louis offshore peu profond, que la compagnie avait repris de Africa energy qu'elle avait rachetée. Cette indemnité lui était réclamée par lettre du ministre Karim Wade, datant du 10 février 2012. Tullow affirme s'être acquittée de cette demande et avoir versé l'argent dans un compte bancaire de Petrosen. Les Ige estiment que ce montant aurait dû être versé au Trésor public et non laissé à la disposition de Petrosen. Ils ont alors demandé son remboursement sous peine de poursuites pour recel de deniers publics.
Autre manquement, s'agissant de Ibrahima Mbodj, il lui a été reproché par Tullow oil d'avoir demandé le paiement d'un bonus de signature de 1,5 million de dollars américains pour chacun des blocs que sollicitait la compagnie. M. Mbodj aurait exprimé cette demande par un e-mail envoyé le 19 janvier 2012 au Dg de Tullow oil Sénégal. Cette demande était faite alors que le représentant de Petrosen savait, selon Tullow, que les blocs avaient été attribués à Petro Tim ; ce qui est interprété comme une tentative d'escroquerie.
Interrogé, Mbodj a affirmé avoir voulu "rendre attractive l'offre de Tullow, qui n'était pas seule à solliciter les blocs concernés". Il aurait ajouté que ladite demande de bonus qui, selon lui, n'était pas interdite par la loi aurait été formulée avant la conclusion du contrat signé avec Petro Tim.
L'Ige a démontré que la demande de bonus de signature était contraire à la loi, et il était illégal de le faire. De ce fait, Ibrahima Mbodj devait être poursuivi pour tentative de concussion, aux termes de l'article 157 du Code pénal.
M. Mbodj a déclaré avoir soumis au ministre de tutelle la convention avec Petro Tim en mars 2012. Selon lui, ladite convention lui serait revenue du ministère en comportant une date antérieure à sa conclusion et à sa transmission pour contreseing.
19 Commentaires
Arc En Ciel
En Mai, 2017 (12:09 PM)Senegal Pourri
En Mai, 2017 (12:09 PM)En octroyant des bourses d’excellence, l’Etat se défait de ses meilleurs élèves qui devraient prendre le destin du pays en main. Presque tous les bacheliers ayant obtenu la mention Bien ou Très-Bien obtiennent une bourse pour partir en France, ou en Amérique du Nord. Ceux qui ont des mentions Assez-Bien ont aussi des bourses pour le Maroc, la Tunisie, ou l’Algérie, ou bénéficie d’une aide s’ils réussissent à partir en France. Parmi les meilleurs qui partent, la majeure partie restent en Europe pour des raisons multiples : manque de rigueur dans l’administration sénégalaise, maraboutage des collègues nullards qui ne veulent pas qu’on les devance, lobbying des nullards qui leur ferment les portes. Ce faisant, il ne reste au pays que des étudiants avec un niveau moyen (environ 5%) et des nullards (environ 95%). Un exemple concret ? Sur les 30 candidats admis au concours de la Magistrature, seuls le 1er à une moyenne supérieure à 12/20 (12,35 plus précisément). En se référant aux résultats 2015 et 2016 du CFJ, on peut facilement imaginer que plus de ¾ des magistrats ont eu leur bac avec mention passable et ont été accepté au concours avec une moyenne à peine supérieure à 10/20. Idem, les meilleurs nullards restés au pays intègrent l’ENA dont à peine ¼ ont le niveau réel pour être haut fonctionnaire. En envoyant ses meilleurs éléments à l’étranger et en confiant l’administration aux nullards, L’Etat forme lui-même des arrivistes qui dans leurs plus doux rêves d’enfant ne se voyaient pas haut fonctionnaire. Ces nullards devenus magistrats, inspecteurs des impôts ou des douanes, DAGE, ministre, Directeur d’agence, etc. se goinfrent comme des affamés avec les deniers publics. Partout dans l’administration, les promotions se font par liens de parenté ou copinage. Le directeur de service ne veut être entouré que par des chefs de bureau nuls ou par des parents. Car sachant qu’il/elle est nul(le), il/elle ne veut pas avoir à ses côtés des gens plus compétents.
Il y a des centaines de sénégalais qui ont obtenu leur doctorat dans de grandes universités avec des publications record et qui veulent rentrer au pays, mais les nullards restés au pays leur ferment la porte. Le recrutement des enseignant-chercheurs n’est pas du tout objectif. Il faut avoir un parent dans un ministère ou dans l’université pour être accepté. L’étudiant nul qui a passé 10 ans avec un nullard de professeur pour une thèse nulle (sans aucune publication) se voit attribué le titre de Dr. Avec Mention très honorable et félicitations du jury! Ce soi-disant docteur devient l’assistant du professeur nul. Et cela se poursuivra avec cet assistant nul quand il deviendra un professeur nul. Ce qui explique qu’il n’y a plus d’enseignement de qualité dans les universités sénégalaises, ni de publications, ni de recherche appliquée. Plus de 90% des professeurs de l’UCAD n’ont pas eu de mention au BAC. Ce qui montre qu’ils étaient déjà nuls à la base. Comment expliquer qu’un enseignant-chercheur puisse stagner toute sa vie au statut de « Maitre-assistant» ? Par ce que même dans un milieu universitaire pourri où avec quelques colloques et conférences sous- régionales et ZERO publication dans des «peer-reviewed journals», on peut devenir Professeur titulaire NUL, l’assistant nul n’y arrive pas.
Et les exemples sont plus que nombreux. LE SYSTEME EST TOUT SIMPLEMENT POURRI.
Talibe
En Mai, 2017 (12:21 PM)timis ,alioune et macki ne perdent rien pour attendre
Conétou
En Mai, 2017 (12:26 PM)Diouf
En Mai, 2017 (12:28 PM)Halte Au Lobby Des Nullards
En Mai, 2017 (12:34 PM)En octroyant des bourses d’excellence, l’Etat se défait de ses meilleurs élèves qui devraient prendre le destin du pays en main. Presque tous les bacheliers ayant obtenu la mention Bien ou Très-Bien obtiennent une bourse pour partir en France, ou en Amérique du Nord. Ceux qui ont des mentions Assez-Bien ont aussi des bourses pour le Maroc, la Tunisie, ou l’Algérie, ou bénéficie d’une aide s’ils réussissent à partir en France. Parmi les meilleurs qui partent, la majeure partie restent en Europe pour des raisons multiples : manque de rigueur dans l’administration sénégalaise, maraboutage des collègues nullards qui ne veulent pas qu’on les devance, lobbying des nullards qui leur ferment les portes. Ce faisant, il ne reste au pays que des étudiants avec un niveau moyen (environ 5%) et des nullards (environ 95%). Un exemple concret ? Sur les 30 candidats admis au concours de la Magistrature, seuls le 1er à une moyenne supérieure à 12/20 (12,35 plus précisément). En se référant aux résultats 2015 et 2016 du CFJ, on peut facilement imaginer que plus de ¾ des magistrats ont eu leur bac avec mention passable et ont été accepté au concours avec une moyenne à peine supérieure à 10/20. Idem, les meilleurs nullards restés au pays intègrent l’ENA dont à peine ¼ ont le niveau réel pour être haut fonctionnaire. En envoyant ses meilleurs éléments à l’étranger et en confiant l’administration aux nullards, L’Etat forme lui-même des arrivistes qui dans leurs plus doux rêves d’enfant ne se voyaient pas haut fonctionnaire. Ces nullards devenus magistrats, inspecteurs des impôts ou des douanes, DAGE, ministre, Directeur d’agence, etc. se goinfrent comme des affamés avec les deniers publics. Partout dans l’administration, les promotions se font par liens de parenté ou copinage. Le directeur de service ne veut être entouré que par des chefs de bureau nuls ou par des parents. Car sachant qu’il/elle est nul(le), il/elle ne veut pas avoir à ses côtés des gens plus compétents.
Il y a des centaines de sénégalais qui ont obtenu leur doctorat dans de grandes universités avec des publications record et qui veulent rentrer au pays, mais les nullards restés au pays leur ferment la porte. Le recrutement des enseignant-chercheurs n’est pas du tout objectif. Il faut avoir un parent dans un ministère ou dans l’université pour être accepté. L’étudiant nul qui a passé 10 ans avec un nullard de professeur pour une thèse nulle (sans aucune publication) se voit attribué le titre de Dr. Avec Mention très honorable et félicitations du jury! Ce soi-disant docteur devient l’assistant du professeur nul. Et cela se poursuivra avec cet assistant nul quand il deviendra un professeur nul. Ce qui explique qu’il n’y a plus d’enseignement de qualité dans les universités sénégalaises, ni de publications, ni de recherche appliquée. Plus de 90% des professeurs de l’UCAD n’ont pas eu de mention au BAC. Ce qui montre qu’ils étaient déjà nuls à la base. Comment expliquer qu’un enseignant-chercheur puisse stagner toute sa vie au statut de « Maitre-assistant» ? Par ce que même dans un milieu universitaire pourri où avec quelques colloques et conférences sous- régionales et ZERO publication dans des «peer-reviewed journals», on peut devenir Professeur titulaire NUL, l’assistant nul n’y arrive pas.
Et les exemples sont plus que nombreux. LE SYSTEME EST TOUT SIMPLEMENT POURRI.
Halte Au Lobby Des Nullards
En Mai, 2017 (12:36 PM)En octroyant des bourses d’excellence, l’Etat se défait de ses meilleurs élèves qui devraient prendre le destin du pays en main. Presque tous les bacheliers ayant obtenu la mention Bien ou Très-Bien obtiennent une bourse pour partir en France, ou en Amérique du Nord. Ceux qui ont des mentions Assez-Bien ont aussi des bourses pour le Maroc, la Tunisie, ou l’Algérie, ou bénéficie d’une aide s’ils réussissent à partir en France. Parmi les meilleurs qui partent, la majeure partie restent en Europe pour des raisons multiples : manque de rigueur dans l’administration sénégalaise, maraboutage des collègues nullards qui ne veulent pas qu’on les devance, lobbying des nullards qui leur ferment les portes. Ce faisant, il ne reste au pays que des étudiants avec un niveau moyen (environ 5%) et des nullards (environ 95%). Un exemple concret ? Sur les 30 candidats admis au concours de la Magistrature, seuls le 1er à une moyenne supérieure à 12/20 (12,35 plus précisément). En se référant aux résultats 2015 et 2016 du CFJ, on peut facilement imaginer que plus de ¾ des magistrats ont eu leur bac avec mention passable et ont été accepté au concours avec une moyenne à peine supérieure à 10/20. Idem, les meilleurs nullards restés au pays intègrent l’ENA dont à peine ¼ ont le niveau réel pour être haut fonctionnaire. En envoyant ses meilleurs éléments à l’étranger et en confiant l’administration aux nullards, L’Etat forme lui-même des arrivistes qui dans leurs plus doux rêves d’enfant ne se voyaient pas haut fonctionnaire. Ces nullards devenus magistrats, inspecteurs des impôts ou des douanes, DAGE, ministre, Directeur d’agence, etc. se goinfrent comme des affamés avec les deniers publics. Partout dans l’administration, les promotions se font par liens de parenté ou copinage. Le directeur de service ne veut être entouré que par des chefs de bureau nuls ou par des parents. Car sachant qu’il/elle est nul(le), il/elle ne veut pas avoir à ses côtés des gens plus compétents.
Il y a des centaines de sénégalais qui ont obtenu leur doctorat dans de grandes universités avec des publications record et qui veulent rentrer au pays, mais les nullards restés au pays leur ferment la porte. Le recrutement des enseignant-chercheurs n’est pas du tout objectif. Il faut avoir un parent dans un ministère ou dans l’université pour être accepté. L’étudiant nul qui a passé 10 ans avec un nullard de professeur pour une thèse nulle (sans aucune publication) se voit attribué le titre de Dr. Avec Mention très honorable et félicitations du jury! Ce soi-disant docteur devient l’assistant du professeur nul. Et cela se poursuivra avec cet assistant nul quand il deviendra un professeur nul. Ce qui explique qu’il n’y a plus d’enseignement de qualité dans les universités sénégalaises, ni de publications, ni de recherche appliquée. Plus de 90% des professeurs de l’UCAD n’ont pas eu de mention au BAC. Ce qui montre qu’ils étaient déjà nuls à la base. Comment expliquer qu’un enseignant-chercheur puisse stagner toute sa vie au statut de « Maitre-assistant» ? Par ce que même dans un milieu universitaire pourri où avec quelques colloques et conférences sous- régionales et ZERO publication dans des «peer-reviewed journals», on peut devenir Professeur titulaire NUL, l’assistant nul n’y arrive pas.
Et les exemples sont plus que nombreux. LE SYSTEME EST TOUT SIMPLEMENT POURRI.
Arc En Ciel
En Mai, 2017 (12:37 PM)Sangat
En Mai, 2017 (12:55 PM)Intelligencia
En Mai, 2017 (13:03 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (13:08 PM)Pourquoi? Comment est-ce possible dans un Etat organisé ?
RV à la CREI de 2019 inchallah.
Anonyme
En Mai, 2017 (13:58 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (16:05 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (16:12 PM)Pourtant Petro Tim a rempli sa mission. Petro Tim a mis les moyens, a cherché et a trouvé ce qu'il cherchait.
Anonyme
En Mai, 2017 (16:20 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (16:57 PM)Xeme
En Mai, 2017 (19:15 PM)Je constate juste une chose, une procédure. Les gens qui disent la vérité écrivent. Les fanatisés, les dames de compagnie, les mercenaires de la presse des 100, sont envoyer assaillir les médias pour des insultes, des tournures de phrases, des attaques de diversions, etc. Puis, ils font le bilan et constatent qu'ils ont enfoncé un peu plus ceux qu'ils tentent de défendre. Alors, ils réfléchissent et reviennent à la charge avec la certitude qu'il n'est plus possible de tout défendre. Alors ils délectent le navire, jettent certains en mer, pour tenter de sauver l'essentiel, peut être même sauver seulement le capitaine du navire.
Nous avons compris maintenant. Le Quotidien de Madiambal a décidé de lâcher Aly Ngouye, tenter de le mettre avec Karim et ainsi sauver la dynastie. Peine perdue. En rappel, Karim a signé un accord avec un Petro-Tim Wong, pas d'Aliou Sall ou de Frank Timis. Et dans l'accord même est libellé un article qui dit que l'accord n'a de valeur que lorsque le décret l'approuvant est signé. Point. Barre. Il est clair qu'il faut se sentir entrain de se noyer pour s'accrocher à un "Karim Wade a signé". Maintenant, ce que le Quotidien ne dit pas, et ne dira jamais, c'est que Aly Ngouye ne peut pas faire cela tout seul, et pour le bénéfice de la dynastie, gardant pour lui seulement les responsabilités. Je rappelle que lorsque Wade a fait une sortie pour parler de Petro-Tim, c'est tout suite Aly Ngouye qui déboulé devant les plateaux de TV, manquant de s'étrangler, pour le traiter de menteur qui doit fournir ses preuves. Trois ans après, il patauge toujours dans les suites de la seule sortie de Wade. Et maintenant, la presse qui était mise à son service commence à le lâcher parce qu'elle ne peut tout défendre en même temps. Il faut sacrifier certains, pour rassembler toutes les forces pour défendre le capitaine.
Allez ! Aly Ngouye Ndiaye offert aux requins. Qui sera le suivant ?
Vous avez dit Bizarre ? Comme c'est bizarre.
Michel
En Mai, 2017 (19:55 PM)tellement déterminante pour le devenir de toute une nation et de son peuple qui aspire seulement au travail et au bien être
De grâce soyez des patriotes et des gens déterminés pour porter le projet de cette société sénégalaise pour un développement digne et durable pour nous et pour le futur
Si on est conscient de nos exigences et de notre devenir pour notre cher pays commençons a travailler sans relâche pour bâtir notre pays pour faire de ce Sénégal un pays développé
Les gens qui veulent profiter des moyens étatiques par des lois anti développements doivent être éloignés du système
Ne soyons pas fatalistes les autres ont réussit pourquoi pas nous
Quant vous sollicitez un poste éligible ou nominatif soyez intègre pour un intérêt comun
Merci
Ly
En Mai, 2017 (01:59 AM)Participer à la Discussion