Le résultat net des banques et établissements évalué à 63 milliards FCFA (environ 100,800 millions de dollars) en 2016, selon un communiqué de l’agence principale pour le Sénégal de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) parvenu samedi à APA.
Selon cette source qui rendait compte de la rencontre trimestrielle, jeudi, entre Ahmadou Al Aminou Lô, le Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, et les directeurs généraux des banques et établissements financiers du Sénégal, il a été relevé à l'issue de l'exercice 2016, « le maintien de la dynamique haussière de l'activité des banques et établissements financiers marquée par un total de bilan en progression de 16%.
Il s'agit aussi d'une densification du réseau à 486 agences, en accroissement de 22,4% et une légère augmentation du taux de bancarisation de 1,4 point de pourcentage à 18,3% ».
Les échanges ont porté sur les moyens de dynamiser le marché interbancaire et le marché secondaire des titres de dette publique. « A cet égard, souligne la BCEAO, l'Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers soumettra un plan d'actions détaillé à l'examen de la prochaine réunion trimestrielle.
La réunion a été également mise à profit pour faire le point de la mise en œuvre, par les établissements de crédit, du projet d'implémentation dans l'UMOA des règles de Bâle II et Bâle III ainsi que du projet de plan comptable bancaire révisé, qui seront mis en application à compter de janvier 2018.
Par ailleurs, les directeurs généraux de banques et établissements financiers ont été informés de la situation de l'exécution des transferts sur l'extérieur et des rapatriements de recettes d'exportation.
Des rappels ont été faits aux banques sur les obligations qui leur incombent dans leurs relations avec les fournisseurs de plateformes de transfert d'argent et les Etablissements de Monnaie Electronique.
5 Commentaires
Abukeom
En Avril, 2017 (15:27 PM)Avec de tels bénéfices, qu'attendent les banques pour diminuer les frais de gestion de comptes qui sont encore exhorbitants... C'est un moyen efficace d'augmenter le taux de bancarisation.
Pourquoi les banques, avec de tels rendements, continuent-elles d'être aussi frileuses dans l'attribution de crédits aux entreprises. De nombreuses affaires pourraient gagner en compétence et en efficacité si elles disposaient de crédits à l'investissement à des taux intéressants. Ce serait un plus pour lutter contre le chômage.
Quelle part de ces mirobolants bénéfices est-elle consacrée au bien-être de la population. Il ne serait pas inconvenant de reverser une partie directement aux hôpitaux, aux établissements scolaires, aux associations diverses... Ne serait-ce que 5 %... Les banques ne seraient pas moins riches et cela constituerait un ballon d'oxygène pour le peuple sénéngalais, toutes classes confondues.
Différents ouvrages traitent de la main-mise des banques et organismes financiers sur la marche du monde et de leur complicité dans les affaires frauduleuses. Les banques qui font des bénéfices vont-elles rembourser les milliards qui ont été perdus dans les famauses "subprimes", les SWAP et autres titres bancaires de la bulle financière de 2008. La dette a été payée par les contribuables à travers leurs impôts et les taxes, mais ne serait-il pas simplement juste et équitable de rembourser les perdants et les Etats qui ont ouvert leur tiroir caisse pour combler les trous abyssaux des fraudeurs et escrocs de Wall Street. Certes, les banques sénagalaises n'ont pas été touchées par ces pertes monstrueuses, du moins pas directement. Mais comme la plupart sont des filiales de banques mondialisées, il serait temps qu'on inverse la vapeur.
Anonyme
En Avril, 2017 (23:26 PM)https://www.linkedin.com/pulse/banques-entrepreneurs-un-tandem-oblig%C3%A9-demba-ndiaye
Agio
En Avril, 2017 (09:56 AM)D'ores Et Déjà
En Avril, 2017 (10:04 AM)Cauris D'or
En Avril, 2017 (10:17 AM)Participer à la Discussion