La Société de conserves alimentaires du Sénégal (SOCAS) a licencié 84 employés et décidé de fermer sa deuxième de tomates à Dagana (408 km, Nord), rapporte un correspondant de l'APS, citant Radio-Sénégal (publique).
"Nous avons été convoqués par la Direction générale qui nous a fait savoir que, vu les 30.000 tonnes qui lui ont été allouée et les charges salariales, elle ne pourra pas faire face et a décidé de fermer l'usine", a dit le porte-parole du collectif des travailleurs, Amath Sokhna Kandji.
Selon lui, ces ex-agents "ne peuvent pas s'opposer à la fermeture de l'usine, qui a eu dans le passé à produire jusqu'à 75.000 tonnes, si telle est la volonté de ses bailleurs".
"La volonté de tous les licenciés aujourd'hui est de bénéficier le plus rapidement possible de leurs droits, à savoir un mois de salaire, un mois de préavis et des indemnités", a toutefois précisé M. Kandji.
A défaut, a-t-il prévenu, les travailleurs licenciés vont attaquer en justice décision de leur employeur de les mettre au chômage sans s'acquitter du règlement de leurs droits sociaux.
Les contacts avec la direction de la SOCAS à Dagana sont restés vains, a signalé le correspondant de l'APS à Saint-Louis.
En juin dernier, l'ancien ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural, Benoît Sambou, était au Centre agricole de Ndiaye, dans la région de Saint-Louis, dans le cadre d'une visite de prise de contact avec les acteurs relevant de son département ministériel.
M. Sambou soulignait les difficultés rencontrées cette dans la filière des tomates en raison de la décision de la SOCAS de ne pas acheter la production. Il annonçait des concertation avec les parties concernées pour trouver "des solutions idoines".
La tomate industrielle a réalisé un chiffre d’affaires de 3,120 milliards de francs CFA lors de la dernière campagne, apprenait l'APS lors d'une réunion annuelle destinée à faire le bilan de cette filière, tenue à Saint-Louis.
Abdoulaye Dieng, un responsable de la filière, indiquait une production de 40.000 tonnes de tomates enregistrée en 2012, "dont 28.700 livrées aux usines de la SOCAS et 11.205 achetées par la Société Agroline, soit un chiffre d’affaires de 3,120 milliards".
Cette production était en baisse par rapport à celle de la campagne 2010-2011 qui avait atteint 60.000 tonnes. Cette chute était imputable à des conditions climatiques peu favorables pour cette filière polarisant 15.000 chefs de famille des départements de Dagana et Podor.
8 Commentaires
Papi
En Février, 2013 (06:06 AM)Il faut quitter ce maudis francs CFA pour stimuler le credit et permettre aux locaux d'investir.
C'est quoi une unsine de concentre de Tomate? Les Chinois montre le chemin dans le saloum: Petite Unite de transformation et tout le monde y trouve son compte.
Les colons peuvent partir,ils conditionnent tout.
Dalez
En Février, 2013 (09:18 AM)Jdc
En Février, 2013 (09:46 AM)Boy Walo
En Février, 2013 (10:57 AM)Garbalawal
En Février, 2013 (12:02 PM)Xamlé
En Février, 2013 (17:21 PM)Raisonnable
En Février, 2013 (17:56 PM)Ce qu'il nous faut plutôt c'est de réfléchir et surtout d'investir dans la recherche et les emploies d'avenir comme par exemple l’énergie propre... Et pour cela il faut avoir le courage et les moyens politiques et économiques d'accomplir cette révolution car c'est une vraie révolution en se lançant dans un tel projet il y a de la concurrence. Qui maîtrise la recherche d’aujourd’hui dominera sans aucun doute l'industrie de demain
De toute façon l'usine de transformation de tomate de Dagana anciennement SNTI battait de l'aile depuis la fin des années 90
Pepes
En Février, 2013 (12:02 PM)Participer à la Discussion