La croissance sénégalaise, attendue à 5,4 % en 2015, devrait ensuite "se consolider d'année en année" pour atteindre 7, 2% en 2018, a indiqué le directeur général de la Planification et des Prévisions économiques (DPPE) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Pierre Ndiaye.
A partir de 2015, l’activité économique "devrait se consolider d'année en année et les taux de croissance économique sont attendus respectivement à 6,4% en 2016, 7% en 2017 et 7,2% en 2018", a-t-il déclaré dans un entretien paru dans le dernier numéro du magazine "La Gazette".
Selon M. Ndiaye, la mise en œuvre des projets du Programme d'actions prioritaires (PAP) du Plan Sénégal émergent (PSE), combinée à l'exécution de réformes-clés (énergie, foncier, environnement des affaires, accès au crédit) "devrait être véritablement ressentie à partir de 2015".
Le cadre de réalisation du PSE consiste en un Plan d'actions prioritaires (PAP) quinquennal adossé à des axes stratégiques, objectifs sectoriels et lignes d'actions. Le PAP se décline à travers des projets de développement inscrits dans un cadre budgétaire pour la période 2014-2018.
Une quinzaine de projets dits phares du PSE "ont été dotés en priorité pour un montant d'environ 166 milliards de francs CFA sur ressources internes", a indiqué le DG de la DPPE. "Une enveloppe dite de précaution de 52 milliards a été aussi mise en place pour le financement d'autres projets du PSE après le bouclage des études de faisabilité", a ajouté Pierre Ndiaye.
Il note toutefois que le succès du PSE, nouvel référentiel des politiques publiques du Sénégal, "nécessite une nouvelle démarche de rupture et des changements de comportements des différents acteurs (consommateurs, producteurs, entrepreneurs, fonctionnaires, décideurs, acteurs, partenaires sociaux, etc.)".
BK
2 Commentaires
Gooraan1
En Janvier, 2015 (11:59 AM)Mop
En Janvier, 2015 (13:15 PM)Thiey econometrie!
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