(Kaolack, envoyé spécial) - «Valorisation des produits locaux : la maitrise des paramètres de compétitivité. Commerce et intégration entre le Sénégal et la Gambie : réalisations et défis». Tel est le thème de la journée Sénégambie que la 4ème édition de la Foire internationale de Kaolack (Fika) a tenue, ce vendredi 8 février 2019. Elle a noté la présence d’une forte délégation gambienne, conduite par l’ancienne Vice-présidente de la Gambie, Mme Fatoumata Tambajang. Et qui a comme marraine Mme Fatou Senghor.
Au cours de cette journée, les dirigeants des Chambres de commerce de Kaolack et de Gambie, et le Réseau des femmes entrepreneurs et leaders Sénégalo-gambiennes (Rfelsg) ont échangé longuement sur le thème. Ils ont aussi émis des propositions pour rendre le réseau plus dynamique et faire en sorte que ses membres soient autonomes financièrement.
Il s’agit, selon Serigne Mboup, président de la Chambre de commerce de Kaolack, d’une société de micro-finance, de créer une zone économique soit en Gambie ou au Sénégal ou encore au niveau de la frontière entre les deux pays. Une institution financière qui aura comme objectif d’«encadrer et promouvoir» des produits, la noix d’acajou notamment, qui feront partie de ceux qui seront exportés à partir de cette zone économique.
Il s’agit aussi de faire en sorte que la libre circulation des personnes et des biens soit facile. Certes, il y a le pont qui existe mais, l’opérateur économique estime qu’il faut aussi que «les polices et les douanes des deux pays s’assoient autour d’une table et définir ensemble les angles. Et de voir également comment mettre en place une foire internationale Sénégalo-gambienne».
A l’issue des travaux, les deux parties ont décidé de rédiger et signer un mémorandum. Ce, pour «le suivi et le respect des engagements».
«Le partage de l’expertise sénégalaise, une nécessité»
Mme Foutoumata Tambajang, pour sa part, s’est réjouie du choix de ce thème. Selon elle, l’Afrique possède d’énormes potentialités économiques, des produits locaux notamment mais leur transformation pose problème. Et soulignant que les femmes sénégalaises sont «en avance» par rapport à celles de son pays dans le domaine de la transformation de produits agricoles, elle estime que ledit réseau des femmes «devrait initier des voyages d’études au Sénégal afin que ses membres de la Gambie puissent acquérir des connaissances dans le domaine».
«La bonne gouvernance et la formation continue»
Mais, pour atteindre ces objectifs, Mme Tambajang estime que «le réseau doit aussi impliquer les médias, de part et d’autre, mener surtout les activités dans la bonne gouvernance, mettre en place une formation continue» pour ses membres et faire «une évaluation annuelle» pour voir ce qui a été fait ou non. S’y ajoute la mise en place de projets communs sénégalo-gambiens pour «mieux aider les populations à sortir de la pauvreté, d’éviter le gaspillage», entre autres.
Mme Fatoumata Tambajang estime également que les deux Chefs d’Etat, Macky Sall et Adama Barrow, «doivent faciliter les tracasseries douanières dans les deux pays.
L’ancienne Vice-présidente de la République de Gambie a profité de l’occasion pour formuler des prières afin que l’élection présidentielle du 24 février 2019 se déroule dans la paix.
4 Commentaires
D.
En Février, 2019 (12:23 PM)Les sénégalais ne se sont pas trompés en 2012.
Vivement le soir du 24 février 2019 pour sa réélection au premier tour du scrutin !!!
Anonyme
En Février, 2019 (13:51 PM)Anonyme
En Février, 2019 (17:45 PM)Anonyme
En Février, 2019 (20:05 PM)Participer à la Discussion