Financement du terrorisme : La Cedeao prône l’harmonisation des dispositifs

Le nouveau président de la Commission de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest : Ndlr), Jean Claude Kassi Brun, est au Sénégal. Ce, pour une visite de travail avec les autorités étatiques de deux jours (8 et 9 avril).

Après son audience avec le Président de la République, Macky Sall, et le ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Mbagnick Ndiaye, ce lundi, l’Ivoirien a profité de son séjour à Dakar pour visiter les locaux du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba), afin d’échanger sur les programmes d’action qui sont menés par ces deux institutions depuis de longues années.

«Le Giaba et le Ccdg jouent un rôle important dans l’économie de la Cedeao»

Selon Jean Claude Kassi Brou, le Giaba et le Ccdg jouent un rôle important au niveau de l’économie de la communauté. D’où la nécessité, pour lui, de renforcer la lutte. «Il faut lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Parce qu’à travers ces activités illicites qui sont financées par ces mécanismes, on arrive à avoir des difficultés au niveau économique. Et cela créé beaucoup de problèmes», a-t-il noté.

Et d’ajouter : «cela est d’autant plus important que nous sommes dans une union monétaire au niveau de l’Uemoa» (Union économique et monétaire ouest africaine).

Et pour y arriver, le président de la Commission de la Cedeao estime qu’il faut «une harmonisation des dispositifs».

«Une panoplie de programmes en cours pour le genre»

Concernant le genre, le président de la Commission de la Cedeao a soutenu que c’est une question importante. Sous ce rapport, il estime que les progrès notés au niveau de la communauté doivent continuer. Et pour se faire, il a fait savoir que son institution, à travers le Centre de la Cedeao pour le développement du genre (Ccdg), est en train de développer une panoplie de programmes, telle que la formation et la création d’emplois, pour compléter les actions déjà mises en place au niveau de chaque pays.

Cheikhou AIDARA