Les classements du Sénégal en matière d’environnement des affaires se suivent sans se ressembler. La dernier en date concerne la 16e édition de la carte des risques politiques, établie chaque année par le conseiller en matière de risques et courtier d’assurances américain Aon. Selon le site du magazine Jeune Afrique qui a en fait état dans un article publié le mardi 15 avril, le Sénégal est crédité d’une note de 4 sur la carte évalue des risques que les entreprises encourent à l’international.
Le classement des pays est fonction d’une grille de six échelons allant des risques "faibles" à "très élevés", selon l’état de l’environnement des affaires. D’après la même source, la cartographie établie par Aon prend aussi bien compte des risques liés au cadre macroéconomique et financier (solvabilité des États, vulnérabilité des institutions financières, capacité des États à mettre sur pied une politique fiscale), que de ceux inhérents aux rapports entre sphères politique et économique (niveau d’interférence de l’État dans l’économie, nature de la législation et des réglementation applicables aux entreprises, etc.).
Dans l’UEMOA, le Sénégal est au même niveau de notation que le Bénin, le Burkina Faso, et le Togo, mais devance la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger qui comptent chacun un score de 5, alors que la Guinée Bissau en est à 6.
Dans la CEDEAO, le Sénégal devance également le Nigeria noté 6, mais est devancé par le Ghana (3) qui figure parmi les mieux notés en Afrique en compagnie du Botswana, premier avec une note de 2 (risque moyennement faible), le Maroc (3) et l’Ouganda (3) logés à l’enseigne « risque moyen ».
A la publication, en novembre 2013, du Doing Business 2014 de la Banque mondiale, le Sénégal s’était vu en recul et placé au 178e rang sur 189 pays contre 176e sur 183 pays dans le précédent classement.
En son temps, le nouveau régime du président Macky Sall était tombé de nues. « J’ai eu beaucoup de regrets, lorsque j’ai lu le dernier rapport Doing Business où, véritablement, ce qui a été noté est aux antipodes de l’ambition que j’ai pour ce pays », s’était écrié le président Sall. Lequel avait instamment enjoint à son gouvernement – celui du Premier ministre Aminata Touré promis à « accélérer les réformes » - de « lever sans délais toutes les contraintes administratives liées à la délivrance des permis de construire, aux transferts de propriété, à l’optimisation du dispositif fiscal alliant attraction des investissements réels, efficacité du recouvrement et simplicité pour l’investisseur ».
Et, dans le contexte de démarrage du Plan Sénégal Emergent (PSE), Aminata Touré, a informé jeudi, en conseil des ministres décentralisé à Kadougou (sud-est du Sénégal) avoir tenu une réunion sur les mesures d’amélioration du classement des projets du Doing Business. « Le Premier ministre a révélé que six mesures à fort impact sur la notation du pays ont connu une application effective », rapporte, sans plus de précision, le communiqué faisant l’économie de ce raout gouvernemental. Aminata Touré aurait, en outre, « marqué son insistance sur une communication efficace afin d’amener les contributeurs à attester de l’effectivité et de l’impact de ces mesures sur l’environnement des affaires ». Chat échaudé…
3 Commentaires
Dxb
En Avril, 2014 (17:38 PM)Voayage
Sejour
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Travail
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Franchement
En Avril, 2014 (21:37 PM)Self
En Avril, 2014 (02:49 AM)Me permettant une analyse, je dirai qu'en Economie le Postulat est le "bien être". Le Droit et la Gestion sont des Principes sur lesquels on s'appuie pour atteindre cet objectif. Les techniques du Droit consacrent la réglementation d'ensemble. Les techniques de Gestion consacrent les pratiques susceptibles créer une croissance d'où une compétitivité.
Donc pour être un bon économiste, il faut être un bon juriste doublé d'un bon gestionnaire. Mais, avant tout, fraudait- il saisir d'abord le lien qui existe entre la Sociologie et l'Economie. Bref, une nécessité à connaitre la Philosophie des matières.
De Self, un sénégalais sans génie ni dispositions particulières
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