Les rideaux sont tombés sur la première session du conseil présidentiel Sénégalo-Gambien à Banjul. Une rencontre au cours de laquelle le chef de l'État a évoqué plusieurs problématiques qui interpellent les deux pays.
Relations fraternelles
Dans son discours d'ouverture, le président de la République Macky Sall a invité son "frère gambien" le président Adama Barrow à dépasser les clivages frontaliers imposés par le système colonial pour impulser un souffle nouveau entre les deux pays. "Les deux pays ont la lourde responsabilité de préserver cet héritage pour un espace Sénégambien stable et apaisé pour les générations à venir", a dit le président Sall. Le chef de l'État estime que la lutte contre la criminalité et le trafic illicite, constituent une priorité de premier ordre. Ce sont des fléaux que les deux États doivent combattre. Et ce combat ne pourra avoir lieu tant que les forces de l'ordre ne travaillent pas en parfaite collégialité "dans le cadre de l'Accord sur la gestion des ressources transfrontalières dans le domaine de la foresterie", fait savoir Macky Sall, selon qui, le trafic illicite n'est pas seulement une violation formelle de la loi. Il est une source d'instabilité pour l'État.
Les Accords signés
Les deux États ont signé des accords dans plusieurs secteurs que le chef de l'État a dévoilés dans son discours: "nos deux pays pourraient davantage coopérer de façon plus pragmatique dans les secteurs de la pêche, de l'élevage, de l'agriculture, des mines et de l'énergie, en éliminant les lourdeurs administratives pour aboutir à des résultats rapides et durables".
Sur la Construction du Pont
Le président Sall a félicité son homologue gambien, Adama Barrow sur sa volonté de matérialiser le projet de pont qui traverse la Gambie. Un dossier que le Sénégal a voulu réaliser pour la mobilité des voyageurs et surtout pour désenclaver la Casamance. Le président Sall est allé au-delà de l'aspect transport. "Ce pont c'est aussi un facteur de progrès économique, un trait d'union indispensable entre les peuples et un puissant facteur d'intégration sous régional". Les tracasseries, les barrières non-tarifaires et les pratiques anormales le long des corridors et aux frontières restent l'autre fléau abordé par Macky Sall Il précise que ces tracasseries violent les textes de la Cedeao, heurtent le sentiment de citoyenneté des deux pays. A ce sujet, le chef de l'exécutif invite les forces de défense et de sécurité à veiller à la bonne circulation des personnes et des biens dans l'espace "Sénégambien". Il s'est félicité de la tenue, le jeudi 1er mars 2018 à Karang, de la première journée sénégalo-gambienne sur la libre circulation des personnes et des biens.
Pour une application des recommandations de Karang
Devant son homologue gambien, le Président Sall a donné des instructions à son gouvernement pour la l'application des recommandations de la déclaration de Karang, y compris celles relatives à l'élimination des Pratiques anormales sur le corridor Dakar-Banjul et l'installation de Centres d'information frontaliers. Ce, avec le soutien du Secrétariat permanent sénégalo-gambien. Il a invité le président gambien d'en faire autant.
4 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (13:35 PM)Macky est une honte si les sénégalais étaient rationnels il n'aurait pas un second mandat car il avait promis de créer 5000000 emplois par année et le taux de chômage à 2 chiffres ne baisse pas au contraire ça accroît.
Avec Macky l'industrie de la transhumance est plus rentable, la corruption et la mal gouvernance à des niveaux jamais égalés.
Allez vous inscrire pour mettre fin à cet amateur de président dont son fils serait déjà milliardaire et est entrain d'investir dans l'immobilier dans les pays du golf
D.
En Mars, 2018 (13:58 PM)Les sénégalais ne se sont pas trompés en 2012.
VIVEMENT 2019 !!!!
Anonyme
En Mars, 2018 (16:33 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (18:53 PM)Je cautionne pas les gréves mais Machy s'en fiche du Sénégal,
Vivement sa chute en 2019
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