FESTIGRAFF 2011 (14-23 AVRIL) : Une trentaine de graffeurs attendus au Ccf

La seconde édition du Festival de graffitis «Festigraff 2011» est prévue du 14 au 23 avril prochain, au Centre culturel Léopold Sédar Senghor avec la participation de plus d’une trentaine de graffeurs venus du monde entier. Initié par Docta de «Doxandem squad», ce festival est placé sous le thème «Xam Xam mooy alal» (La plus grande richesse c’est la connaissance). 

Il sera une occasion de mieux comprendre ce mouvement. Puéril, inventif, égocentrique, génial, flagorneur, original, le graffiti, c’est tout et son contraire. Vus comme une agression visuelle par certains ou comme un art à part entière par d’autres, les tags et les graffs font aujourd’hui partie intégrante des paysages urbains. «Dakar n’échappe pas à la règle à tel point que la ville est devenue une des capitales africaines de l’art urbain puisque pratiquement, sur tous les murs sont notées des écritures de graffitis», nous fait savoir un communiqué des organisateurs du «Festigraff 2011», la seconde édition du Festival de graffitis de Dakar. 

 C’est en raison de ce constat de la place qu’occupe Dakar dans cet art que Docta, le Directeur de la structure «Doxandem Squad» et pionnier du Mouvement a initié cette deuxième édition dans la capitale sénégalaise. Une manifestation qui se tiendra du 14 au 23 avril prochain au Centre culturel Léopold Sédar Senghor. Pour cette année, plus de 30 graffeurs venant des quatre coins du globe sont attendus. Ces artistes seront là «pour sensibiliser, informer, et promouvoir l’art et la culture urbaine. Mode d’expression artistique de la culture hip-hop, le graffiti sera au centre de la manifestation au travers de performances live de graff, d’expositions collectives, et des projections des films du célèbre graffeur londonien Bansky et du photographe parisien Jr», poursuit le document. Le thème choisi par Docta et son équipe, c’est «Xam xam mooy alal» (la plus grande richesse c’est la connaissance). 

Cette édition du «Festigraff» se propose également de mieux comprendre le mouvement avec l’organisation d’une conférence sur les cultures urbaines. En outre, ce Festival ne s’arrêtera pas seulement aux graffitis, il fera également la part belle aux autres formes d’expression avec l’organisation d’une soirée slam, d’un concert hip hop, d’un défilé streat-wear, renseignent ces initiateurs.