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Culture

Goncourt et polémique : Felwine Sarr défend son poulain, Mbougar

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Goncourt et polémique : Felwine Sarr défend son poulain, Mbougar
Évitant, à son corps défendant, de raviver cette polémique autour du livre de son poulain primé Goncourt 2021, La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr, Felwine Sarr trempe enfin sa plume. Dans cette contribution publiée sur sa page Facebook, l’écrivain et universitaire aux multiples facettes, descend les « hordes de nativistes identitaires » qui en veulent à Mbougar Sarr. Voici in extenso sa contribution:

ÉCRIRE AU MILIEU DES CRIS

Il fallait attendre que la clameur s’apaise quelque peu et que les cris stridents qui avaient irrité nos oreilles s’estompent, pour que nous prenions la parole.

De quoi s’agit-il ? Un jeune écrivain sénégalais de 31 ans qui écrit un roman majestueux, La Plus Secrète Mémoire des Hommes, qui est son quatrième opus, qui reçoit le plus prestigieux prix littéraire en langue française, le prix Goncourt, un siècle après le Guyanais René Maran en 1921. Après une première salve de félicitations unanimes, mâtinées de fierté nationale, les cris d’orfraie d’une frange de nos concitoyens qui l’accusent de tous les maux de Nubie, retirent leurs félicitations, le vouent aux gémonies en ressortant des placards son précèdent roman, De purs hommes, qui n’avait pourtant pas fait débat à sa parution en 2018, ainsi qu’une satire de jeunesse qu’il avait écrite, et prétendent qu’il a obtenu ce prix pour s’être fait le chantre de l’homosexualité, de l’aliénation culturelle et je ne sais quelle autre supposée plaie d’Égypte…, bref le charivari habituel. Ces derniers entretiennent savamment une confusion sur le livre primé, par des collages de textes destinés à nourrir les amalgames, mais surtout, par un procédé désormais connu, évacuent son travail littéraire et le sens de celui-ci, pour ramener leurs obsessions complotistes et leurs complexes victimaires au cœur de ce que l’on ne pourrait qualifier de débat tellement la parole qui la porte est indigente, fausse, mensongère et superficielle.

Une éthique dégradée de la parole semble hélas être le signe de nos temps. Les nouveaux lieux d’une expression censée être ouverte, libre et démocratique, que sont les réseaux dits sociaux, sont devenus dans leur versant obscur, des dépotoirs de la haine ordinaire, des espaces de procès sans appels et des lieux d’exécutions sommaires. Une cohorte de bourreaux en mal d’emploi y organise la vindicte populaire et la lapidation jouissive ; souvent y règle leurs comptes avec la société ou avec le vacuum de leur propre existence.

Faut-il répondre sur le fond, expliquer que le Goncourt ne prime pas une œuvre littéraire ni un parcours, mais un livre, que les jurés dudit prix pour la plupart ignoraient les précédents romans de Mbougar, que leur géopolitique était surtout littéraire. Allons-nous primer un roman classique ? Un texte complexe aux récits enchevêtrés ? Quels imaginaires nouveaux ces textes finalistes véhiculent-ils, sont-ils écrits dans une langue singulière, que disent-ils aux temps qui sont les nôtres ? Tels étaient leurs questionnements.

Faut-il expliquer tout ceci aux oreilles qui n’entendent pas et opposer des arguments rationnels et des faits à ceux dont les motivations profondes se logent hors de la raison et de la réalité nue ?

Il se joue au sein de notre société une bataille culturelle, menée par ceux qui estiment détenir la clef d’une authenticité sénégalaise sinon africaine ; chantres d’un récit, d’une eschatologie, d’un costume, d’une langue, d’un oratorio, d’une vision monochrome et souvent dichotomique du monde avec d’un côté les bons, et les méchants de l’autre. Ceux-là sont rejoints par une horde de nativistes identitaires qui refusent aux autres les inculturations qu’ils ont pourtant eux-mêmes opérées avec les éléments d’une culture venue d’ailleurs. S’y ajoutent, agglutinés et hallucinés, une foule de poujadistes qui réduisent le réel à la surface de leur propre dimension et demandent à tous d’habiter ce monde étriqué qu’ils proposent.

Les peuples du monde pratiquent pourtant depuis l’aube de l’humanité l’assimilation créatrice d’éléments venus d’ailleurs tout en restant eux-mêmes, en se métamorphosant et en se réinventant. Et les gardiens d’un temple longtemps défraîchi voudraient nous empêcher de faire notre miel de tous nos héritages, y compris parfois par une étrange haine de soi, de notre part négro-africaine. Cette même haine de soi rend suspecte toute reconnaissance de l’un des nôtres, venue d’ailleurs. Celle-ci ne peut-être le fait simple du talent du récipiendaire, celui-ci aurait forcement vendu son âme au diable.

Voici une société qui ferme les yeux sur la maltraitance de sa petite enfance, sur ses violences conjugales, ses incestes, sur l’exploitation et le piétinement du plus faible, sa fureur et sa violence quotidienne, et qui se pique quand quelqu’un ose affirmer l’inaltérable dignité des humains.

De tous ces maux, nous avons notre part de responsabilité. Pour avoir laissé pendant des années le champ libre à la propagande furieuse, à la réduction du réel et à la non-pensée. Pour avoir assisté sans rien faire à la dégradation de la parole, notamment plurielle. Pour avoir laissé dépérir les lieux d’éducation, d’édification et de culture de l’âme et de l’esprit. Pour n’avoir rien dit lorsque des censeurs autoproclamés se sont permis de nous dicter que voir, que lire, que comprendre, …. Pour avoir passivement assisté au désarmement moral de la société.

Depuis quelque temps, sous nos cieux, des censeurs prétendent indiquer le partage du visible, du sensible, de l’intelligible, de ce qui de nos vies est montrable ou pas. Du haut de leur monticule, ils tentent d’ériger leurs frayeurs en normes pour le grand nombre. C’est toujours ainsi que les fascismes commencent. Quelques individus terrorisent la foule et on les laisse faire. Sidérés, paresseux, trop occupés, on retarde le moment d’affronter la bête qui deviendra immonde un jour si on ne l’arrête pas à temps. Le désastre qui nous guette et qui déjà projette son ombre, est celui de la démission de la pensée et de la créativité, lorsque celle-ci, intimidée par la violence verbale et symbolique, déserte nos espaces quotidiens. C’est à cette nuit-là qu’il ne faudra pas consentir.

La littérature n’est pas la littéralité ; elle est écart. C’est une cérémonie qui initie les lecteurs aux secrets de l’existence. Un écrivain est quelqu’un qui décide de prendre la parole pour révéler ses mondes intérieurs, la réalité telle qu’elle est et non telle que certains aimeraient qu’elle soit. S’adresser à ses semblables dans l’intimité de leur solitude, révéler les mondes que portent les individus dans leurs contrastes, leurs tensions existentielles, leur casuistique intime, et dire ce qui fait de nous des humains ; ni anges ni démons, mais oscillant entre lucidité et ferveur. Un écrivain n’est pas là pour conforter l’ordre établi ou la moraline dominante, il révèle les infinis possibles de la vie et de l’existence, qu’il fait advenir à notre conscience et ainsi, élargit notre réalité et nous fais habiter un monde plus vaste.

Qu’un écrivain de 31 ans ait eu le courage et la lucidité, dans l’un de ses ouvrages, de tendre un miroir à une société qui se dit pieuse et pétrie de valeurs, mais qui déterre les corps d’individus accusés ou suspectés d’homosexualité, les profane, violente leurs cadavres, les traîne dans la rue et refuse l’ultime dignité d’une sépulture à un être désormais défunt, oubliant qu’enterrer nos morts, c’est ce qui fait de nous des humains, est salutaire pour nous tous. Écrire c’est rendre proche nos semblables, en reconnaissant leur humanité. Écrire, c’est parfois rappeler aux humains leur part lumineuse.

Que répondre aux cris, aux éructations d’individus qui n’ont pas lu, ne savent lire, ne veulent lire et n’ont pas besoin de lire pour clouer au pilori, et qui craignent de se laisser habiter par l’inquiétude de la pensée et le tremblement (vacillement) de leurs certitudes. Que répondre à ceux qui ne savent pas passer du cri à la parole ?

Répondre serait reconnaître la légitimité de leur tribunal auto-institué d’inquisiteurs aux passions tristes. Ne peuvent réellement converser que ceux qui ont creusé dans la solitude de leur antre et y ont trouvé quelques lueurs à partager. Autrement le dialogue est sans poids. Comment alors parler sans affaiblir la parole ?

Nous écrivons pour éviter que par saturation de l’espace, la mauvaise parole ne finisse par définitivement chasser la bonne. Il y a dans ce pays et ce continent des jeunes gens qui rêvent d’écrire, de créer, de penser la vie et le monde, d’en explorer les richesses infinies. C’est à eux que s’adresse ce texte. Que nul n’effraie leur esprit et n’inhibe leur génie créateur.

On ne préserve pas les valeurs d’une société. Il n’y a que les valeurs fragiles (pas assez ancrées en nous) qui réclament qu’on les défende. Les valeurs justes se vivent, s’incarnent, silencieusement se donnent en exemple ; elles inspirent. Et là les humains les imitent et tentent de se les incorporer, éclairés et éblouis par leur sillage lumineux. Parce qu’au fond, si ces thuriféraires étaient assez ancrés dans la part lumineuse de leurs héritages, ils ne craindraient pas les autres cultures, y compris leur part ombrageuse. Leur lumière serait dévoreuse d’ombre. On ne défend que les valeurs que l’on a déjà perdues. Celles-ci ne hurlent pas au cœur de la nuit. Elles parlent délicatement à nos oreilles.

Ici, que l’on ne s’y trompe pas, la vertu se trouve du côté de Mbougar Sarr. Heureusement pour ce pays que demeurent des foyers ardents de production d’éthique et d’excellence. Les valeurs de jom, de fulla et de dëggu du pays profond et l’excellence et la rigueur du Prytanée militaire de Saint-Louis, ont trouvé à s’incarner chez ce jeune homme de 31 ans, droit dans ses bottes, lucide, talentueux et courageux. Il nous rappelle à nos honneurs perdus et à nos rêves longtemps désertés. Il s’agit pour nous de nous déterminer en toute conscience et de choisir le versant de l’humanité que l’on souhaite habiter. Nous n’avons pas besoin d’être nombreux pour cela, il nous faut juste être résolus et peut-être sauverons-nous ce pays de l’obscurité qui le guette.  Il s’agit de tenir ferme le front de la liberté de créer, d’imaginer, de penser et de dire.

Qu’il est important pour une jeunesse d’avoir des figures de l’excellence ! Lorsque nous étions adolescents et que nous rêvions de l’esprit, nous avions comme modèles des ainé(e)s qui réussissaient brillamment dans les humanités et les sciences dures partout dans le monde. La rumeur nous faisait parvenir leurs noms et leurs cursus, nous savions qu’untel était major de sa classe préparatoire, un autre de Polytechnique ou de l’EPT de Thiès, d’autres excellaient au MIT, au Japon, à L’École militaire de santé, untel encore avait raflé tous les prix au concours général, un autre était champion de Génies en herbes. Ils venaient de nos villes, de nos campagnes et de nos quartiers, et avaient humé les mêmes saisons que nous et, par analogie et métonymie, nous pouvions donc faire comme eux et rien ne nous était interdit.

Dans la circulation des représentations du monde, l’Afrique a souvent eu la part congrue. Ce roman contribue à la dissémination de nos imaginaires et de nos élans existentiels aux quatre coins du monde. La Plus Secrète Mémoire des Hommes sera traduit en une quarantaine de langues. Aujourd’hui, il est en tête des ventes dans tout l’espace francophone. Pour les lettres sénégalaises et africaines, pour la circulation de nos imaginaires et leur capacité à affecter le monde (pas seulement à être affecté par lui), c’est une bonne nouvelle, qui en augure d’autres.

La vraie source de l’écriture est la mort. L’écrivain le sait. L’auteur a déjà généreusement écrit quatre romans dans lesquels il a pris souverainement la parole et altéré l’existant en creusant le sillon de sa voix singulière. Désormais, le monde devra faire avec. D’ailleurs, il rappelle dans une récente interview trois choses : «d’abord, le roman n’est pas un espace idéologique, mais un espace de fiction, de liberté et de questionnements ; ensuite, employer la forme romanesque pour « parler » d’un sujet, même tabou à l’intérieur d’une société, ne signifie pas le promouvoir ou le défendre ou l’encourager, mais l’interroger, en questionner les enjeux politiques, philosophiques et existentiels par la fiction ; enfin, la liberté et l’indépendance dans la création sont des valeurs sacrées pour un écrivain».

Dans La Plus Secrète Mémoire des Hommes, TC Élimane après avoir longtemps erré et cherché sa vérité dans l’écriture et dans le monde, revient en pays sérère à la fin de sa vie et y trouve la paix, en y reprenant sa place et y jouant son rôle d’ancien et de Yaal Mbin. Cet épilogue dit tout sur la matrice de sens et de sérénité existentielle que constitue ce lieu pour l’auteur et la place qu’il accorde au pays natal dans le commerce des imaginaires, et comme lieu d’élection. Il faudrait pour cela avoir lu et compris (ou deviné) les 460 pages du roman.

Mbougar n’a ni à se justifier ni à clarifier quoi que ce soit. L’élevé ne défère pas à la barre de l’inférieur. Écrire est une aristocratie de l’esprit et une forge incessante de notre humanité, et ce pays en a grandement besoin.

Felwine Sarr


39 Commentaires

  1. Auteur

    En Novembre, 2021 (09:28 AM)
    Felwine

    Ca fallait l'ecrire bi tiowbi amai

    Pourquoi,poursuii,alirs qu'aujourdhui on ennparle plus?Il ya ru Laffaire Falla qui a etouffe ca,et toi tu reviens pour remettre le goss devant?

    C fait expres?

    Mbougarrr par contre maalako gnaane,boul meussa tontou!Il ny a quau Senegal quil faut se justifier quand on est primé.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (09:48 AM)
      ça dépend sur quoi on est primé, un musulman primé par des homosexuels pour un roman pornographique où l'on insulte ses propres soeurs et puis pour un autre roman pro gay, je me demande à quel point on peut être aussi hypocrite et malhonnête et vous avez un sérieux problème avec vos prix là, le complexe que vous nourrissez à l'endroit de ces toubabs et de leur langue de colon là, c'est vraiment sidérant. Seulement vous commencez à nous emmerder très fort avec vos romans; il est temps d'aller travailler et de faire quelque chose de vraiment utile pour le sénégal, gagnez des prix scientifiques en nous créant des fusées ou autres appareils du futur mais fenn rekk fenn rekk du matin au soir, regardez moi ce felwine là par exemple, tout ce qu'il nous écrit içi, pensant qu'on va se donner la peine de lire cette merde; vous n'êtes en rien utiles aux sénégalais, prenez votre goncourt et autres récompenses des pds là et débarrassez nous le plancher, on a d'autres chats à fouetter svp.merci.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (10:48 AM)
      le message de 10:33 essaie de trouver de meilleurs arguments la prochaine fois et évite aussi de répondre pour répondre, ça montre juste l'absurdité de nos propos, un musulman non pratiquant, ça n'existe pas dans l'Islam, c'est votre création à vous comme tant d'autres d'ailleurs, le problème sur seneweb, c'est l'anonymat, on peut perdre son temps à communiquer avec un adolescent boutonneux sans le savoir, bref, à suivre.
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  2. Auteur

    Mooooooooo

    En Novembre, 2021 (09:28 AM)
    oh khoooooooooooooo may niou nonou yow
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (09:42 AM)
    Stop les commentaitres svp.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (15:57 PM)
      On a vu toutes les peines qu'il s'est donné pour le retour des biens culturels au Bénin, ce qui est une  bonne chose mais lui semble  être dans un activisme anti religions abrahamiques notamment l'islam en Afrique.
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (09:56 AM)
    Excellent article. Tres bien ecrit et tres bien dit.

    Non à la dictature, laissons les esprits libres s'exprimer. Cette lettre de Felwine aurait du etre celle d'un de nos politiciens. Mais ils sont devenus tous froussards, pris en otage par leur electorat. les politiciens ne tirent plus les masses mais c'est le contraire. Personne n'ose s'exprimer, on laisse la parole aux Jamraistes ( 3 peles et 2 tondus) qui nous dictent leur loi pendant ce temps les politiciens du pouvoir ou de l'opposition sont la à s'agenouiller devant les religieux à longueur de journée.

    Aucun d'eux n'a osé dire : Etre contre le lynchage d'un voleur ou d'un violeur, ne veut pas dire promouvoir le vol ou le viol

    ils n'osent pas dire que quand ils etaient dans notre pays le senegal, on ne deterrait pas les presumes homosexuels.

    Leur religiosité qu'ils exhibent n'est que de facade, le religieux est profondement croyant et croit profondement
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    Auteur

    Quelle Horreur

    En Novembre, 2021 (10:02 AM)
    Ce texte de Felwine Sarr est une horreur! Jamais faire l'apologie de l'homosexualité dans un livre primé ou non ne fera de son auteur un modèle pour nos jeunes. Mani! Felwine Sarr yow ak Mbougar Sarr yeup! May lene niou diamm. Watieu ngene sene andeu! Fimou toleu andeu bolene yeek dina todj. Niou dem rek!
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    Auteur

    Superbe Texte

    En Novembre, 2021 (10:05 AM)
    Merci Felwine Sarr
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (10:16 AM)
    Merci Felwine. Je pense qu'il est temps que les intellectuels de se pays se dressent systématiquement contre l'obscurantisme dont Jamra est le pion avancé. Il faut organiser la riposte sinon le Senegal ne sera plus ce pays que nous connaissons et aimons
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:50 AM)
      Les religions sont estampillées dans lee cœurs et chercher à les combattre conduit à un échec comme tant d'autres.
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    • Auteur

      Djibson

      En Novembre, 2021 (13:11 PM)
      Justement l'amour est aveugle.  Il te fait prendre des vessies pour des lanternes.  L'usage de du khel est plus fiable en e qui concerne la vérité. 
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    Auteur

    Dkarois

    En Novembre, 2021 (10:21 AM)
     Ça fait du bien de lire les propos très pertinents de notre compatriote Felmine.

    Fierté pour la littérature sénégalaise et africaine. Merci Mbougar.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:10 AM)
      donc tu as lu tout ça là ??? vous avez du temps hein, qu'est ce que ça t'a apporté de nouveau dans ta vie de larbin ???
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    Auteur

    Prix Gay

    En Novembre, 2021 (10:23 AM)
    Vous n'arriverez pas à masquer ce que tout le monde voit clair. Mbougar est à la solde des gays. Le prix qu'il a reçu hier en est la preuve. Quand vous dites que ceux qui otn choisi le Goncourt éventuellement ne connaissent pas les autres oeuvres de Mbougar!!! Quel mensonge! Ce sont des gens qui lisent qui font le Goncourt. Ils s'intéressnt à un parcours évidemment! 
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    Auteur

    Joulit Deugg

    En Novembre, 2021 (10:25 AM)
    Merci Felwine. En fin, un intellectuel qui a du courage 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (10:57 AM)
      intellectuel, intellectuel, ils se prennent tous pour des intellos mon Dieu, comment on va faire avec nos nègres de maisons là sérieusement, chttt, le complexe est trop profond, j'abandonne
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (15:57 PM)
      L'homosexualité n'aura jamais sa place dans le Sénégal.
      Demandez aux camarades de classe de Mbougar comment ce dernier se comportait et vous allez mieux le comprendre.
      Ses oeuvres ne peuvent bien se vendre que chez les blancs.
       
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    Auteur

    Pro Gay

    En Novembre, 2021 (10:26 AM)
    Ce Felwine Sarr est lui-même un pro gay. C'est bel et bien lui qui est derrière Mbougar Sarr. 
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    Auteur

    Merci Felwine

    En Novembre, 2021 (10:35 AM)
    J'aimerais savoir combien de personnes parmi ceux et celles qui portent un jugement au livre de Mbougar ont effectivement lu le livre. Please combien de personnes?
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:08 AM)
      pour le lire, il faut l'acheter, et l'acheter c'est contribuer au succès commercial du livre et ça il est hors de question, on a le résumé de différentes parties qui suffisent largement pour se faire un avis, roman pornographique écrit par un pro gay, c'est suffisant pour insulter sa mère
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (14:03 PM)
      je l ai lu, il est excellent le livre. Mais probleme bi lolou , probleme bi moy le senegal est une nation avec sa culture et ses croyances, les questionner c est bien, mais les juger ou ne pas les respecter c est autre chose. Et cela qu on critique.
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    Auteur

    Yal

    En Novembre, 2021 (10:49 AM)
    Merci Felwine
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    Auteur

    Lectrice Galsen

    En Novembre, 2021 (10:51 AM)
    Merci Felwine Sarr
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    Auteur

    Amath Sow

    En Novembre, 2021 (10:57 AM)
    Merci Felwine pour cette psychanalyse de la société sénégalaise. Tout comme la pierre de Spinoza, elle est entrain de chuter vertigineusement dans les abysses de l'indigence intellectuelle et créative vers les bas-fonds d'idéologies les plus infectes et phagocitantes les unes que les les autres sans en avoir conscience.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:05 AM)
      en voilà un autre encore, qui se débrouille à produire une phrase complexe dans la langue de molière pour essayer de nécessairement passer pour un intello; vous êtes certainement les descendants des nègres de maisons d'autan, ce n'est pas possible, un tel niveau de larbinisme du blanc ça doit être génétique, c'est forcément dans le sang, seigneur.
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    Auteur

    Neyssane

    En Novembre, 2021 (11:06 AM)
    Tous les gays de la planete vont venir aimer les commentaires pro Felwine. Mon Dieu!
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:23 AM)
      ce n'est pas grave, ils peuvent venir occuper les commentaires, ça ne fait rien, moi tant que je ne les vois pas dans nos rues il n'y a pas de souci, ils n'ont que l'anonymat de seneweb pour se défouler un peu et se donner l'impression d'exister; une vraie vie de rat, c'est très triste
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    Auteur

    Saint-just

    En Novembre, 2021 (11:06 AM)
    Une contribution de trés haute facture, objective, courageuse et engagée ! Voilà ce qu'on attend des intellectuels dignes de ce nom !! Mille fois merci Felwine !!!
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (15:40 PM)
      Bizarrement il ne revient pas sur les déclarations de Mbougar sur l'odeur d'oignon et les femmes sénégalaises.
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    Auteur

    Lourd

    En Novembre, 2021 (11:07 AM)
    Le texte est inutilement lourd
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    Auteur

    Djibson

    En Novembre, 2021 (11:07 AM)
    Apparemment, Felwine a fait mouche.  Il y a moins d'aboyeurs que d'habitude.  
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:14 AM)
      pour que ça fasse mouche il faudrait d'abord que le texte soit lu, on ne saura jamais ce qu'il a dit, sauf vous, faites nous un résumé après, on n'a plus le temps de vous lire
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    Auteur

    Il Faut Le Reconnaître

    En Novembre, 2021 (11:15 AM)
    Felwin door nñou cravaches you saf sap mais dans le bon sens. J'espère que ça va nous  secouer l'esprit parce qu'il n'est jamais trop tard pour rectifier. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:20 AM)
      on ne saura jamais ce qu'il a dit pusqu'on ne lira même pas son texte, donc pour les cravaches là va falloir chercher autre chose
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (11:24 AM)
    Lire ce texte me rassure.
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    Auteur

    Mor

    En Novembre, 2021 (11:38 AM)
    Tous ces soit disant intellectuels dans des domaines qui ne servent d'ailleurs à rien pour le développement du pays n'oseraient jamais remettre en cause les valeurs occidentales.Ils sont logis, nourris et blanchis par le toubab à l'image des lacquais de l'époque coloniale qui en ont fait voir de toutes les couleurs à leurs parents noirs comme eux. 
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    Auteur

    Le Dogon

    En Novembre, 2021 (11:56 AM)
    Felwine, vous avez fait le choix de vous exiler. Un choix que nous respectons. Vos leçons, enseignez les aux américains. De grâce, laissez nous tranquille. 
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (11:59 AM)
    Filouwine...oups paron Felwine, comme son pote Achille Mbembé, mange à tous les rateliers. 

    En défendant Mbougar dont il est l'un des éditeurs, il défend, en réalité, son beefsteak.

    Tu peux ergoter autant que tu pourras, mais une chose est certaine: on ne parle pas la bouche pleine!

    A l'image de Blaise Diagne, ancien muezzin de la mosquée de Gorée, Felwine est un instrument de la France. 

    Il est l'un des principaux artisans de la Françafrique new look: restitution des oeuvres d'art, global africa project, etc. 
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (12:11 PM)
    Merci pour ce texte inspirant et qui nous prouve qu'il y a encore des intellectuels debout dans ce pays et je demande avant de le critiquer de lire le texte et de ne pas le reduire en pro ou anti et de debattre. On dit que dans notre pays on a beaucoup de litteraire mais quand on voit la pauvrete des debats on se demande si cela est vrai. Au passage Felwine a fait une serie scientifique au bac pour ceux qui critiquent le litteraire. Pour Bougar, il est talentueux et brillant il faut le feliciter apres  dans ce pays il y a beaucoup de gens qui cherchent la petite bete qui font plus dans le paraitre que dans l'etre et qui utilise leur peu de savoir pour manipuler.
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    Auteur

    M

    En Novembre, 2021 (12:43 PM)
    Merci Felwine Sarr. Merci.
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    Auteur

    Pacofafe

    En Novembre, 2021 (12:58 PM)
    Infiniment merci cher FRERE. TOUT EST DIT.

    Je ne peux que partager ce beau et lumineux texte qui ne s'adresse qu'à l’intelligence humaine.

     

    Que les obscurantistes et faibles d'esprit passent leur tour.

    Dr PacoFafe
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    Auteur

    Complexe

    En Novembre, 2021 (13:08 PM)
    Notre société sénégalaise est très complexe.

    Ma rirando mofo beri ! déjà deukeul nayoulen folen bokoul.

    Malheureusement les médias sont envahis par de piètres personnes.
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    Auteur

    Soce

    En Novembre, 2021 (13:09 PM)
    Le désastre qui nous guette et qui déjà projette son ombre, est celui de la démission de la pensée et de la créativité, lorsque celle-ci, intimidée par la violence verbale et symbolique, déserte nos espaces quotidiens. C’est à cette nuit-là qu’il ne faudra pas consentir.
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    Auteur

    Dioundioung

    En Novembre, 2021 (13:20 PM)
    «Quand la société se putréfie, quand la machine sociale détracte, le rôle du penseur, de l'écrivain, est d'observer chaque plaie nouvelle, et d'interpréter....»Pour comprendre Felwine, il faut aussi savoir lire.
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (13:34 PM)
    Heureusement qu'il ya encore des intellectuels au Sénégal. Tout n'est pad encore perdu. Que Dieu nous éloigne de l'obscurantisme et de la crétinisation 
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (14:01 PM)
    Merci Felwine.Quand la religion n'est plus utilisée pour assainir les âmes mais comme une entreprise,on comprend mieux pourquoi tout ce tintamarre qui ne peuvent vient pas des Sénégalais mais des lobbies politico-religieux.Le réveil des Sénégalais  commence .
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    Auteur

    Bougar Nobel Littérature

    En Novembre, 2021 (14:37 PM)
    En tout cas il faudra pas s'étonner si un jour  Bougar  remporte le prix Nobel de Littérature. 
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (14:58 PM)
    Merci Felwine SARR, au moins tu défend des idées tandisque les autres sont dans la dilatoire, la diffamation, la méchanceté, l'hypocrisie, le populisme et souvent tous les noms d'oiseaux pour discréditer mettre à nu d'honnêtes intellectuels. Aujourd'hui au Sénégal le culte de l'excellence est voué aux gémonies. j'ai peur pour mon pays
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (15:09 PM)
    Merci Felwine pour cette sortie magistrale. Ce pays a besoin de débats. Nous en avons toutes les ressources pour échanger, malheureusement nous avons des associations et autres organisations qui te terrorisent dés que tu ne vas pas dans le même sens qu'elles veulent. Elles sont là, font la pluie et le beau temps. Elles distribuent les bonnes notes et les mauvaises notes, attaquent en justice, détruisent des carrières de jeunes talents, font tomber en faillite des entreprises culturellles. Ce sont des associations et organisations qui ne créent rien. Elles ne sont que dans la destruction. Elles sont presque investies de mission de nous montrer comment on doit manger, se vétir, etc. 
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    Auteur

    Niit

    En Novembre, 2021 (15:20 PM)
    Felwine Sarr est la personification de tous les tares qui charactérisent le peuple et la culture francaise. Des phrases lourdes avec des mots pompeux, vides de toute substance, pas capable de porter un message simple sur la forme et fort dans le fond. On le laisse continuer à faire son travail de chien de garde à la porte du temple pendant que ses maîtres se delectent de chair d'enfants africains avec à la main un gobelet rempli de sang et de sueur de gens depossédés!
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    Auteur

    Purs Ou Pires

    En Novembre, 2021 (15:55 PM)
    "Les purs hommes"oui les Pires hommes...la femme n'a pas de place dans notre milieu.Un homme nique un homme ou se fait niquer par un homme,voilà "les purs hommes";dans la realité réèlle ce sont les PIRES hommes:déchets de l'humanité.tchiiiim...
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    Auteur

    En Novembre, 2021 (16:08 PM)
    Les jaloux vont encore megrire. Merci Bougar Sarr.
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    Auteur

    Felwine Lui Même Et Mbougar

    En Novembre, 2021 (17:29 PM)
    Je me demande si ce ne sont pas Felwine Sarr et Mbougar Sarr eux même qui commentent ici! Mou way!

    Les sénégalais gueumou niou lène. Ce que vous essayez de faire ne passera pas. Bou lene sakh soneu. On vous combattra avec la dernière goutte d'énergie.
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