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[Tribune] “Quel modèle de rationalisation pour une meilleure efficacité du dispositif d’appui au secteur privé sénégalais ?”

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[Tribune] “Quel modèle de rationalisation pour une meilleure efficacité du dispositif d’appui au secteur privé sénégalais ?”
Depuis son indépendance, le Sénégal comme la plupart des pays en développement demeure confronté à des contraintes structurelles et à la lancinante problématique du développement économique et social. La croissance économique reste faible et l’économie demeure largement dépendante de l’aide publique au développement du fait d’un secteur privé peu performant et peu compétitif. Le faible niveau de la croissance de l'économie sénégalaise résulte des facteurs suivants : (i) la prépondérance du secteur informel, peu productif, dans la création de richesse et d’emplois ; (ii) les chocs exogènes qui soulignent la fragilité des fondements productifs de l’économie sénégalaise et (iii) les impacts relativement limités des politiques publiques sur la croissance économique. L'économie sénégalaise extravertie et peu industrialisée reste dominée par une production de biens à faible valeur ajoutée et repose sur des schémas de spécialisation basés sur des produits peu dynamiques qui n'ont pas permis une insertion réussie dans l'économie mondiale.

Dans toutes ses stratégies de développement économique et social, le Sénégal a toujours fait le choix stratégique de positionner le secteur privé comme le bras séculier de ses politiques de développement pour atteindre les taux de croissance requis. 

Le secteur privé sénégalais est composé majoritairement de Petites et Moyennes Entreprises. Ces PME qui représentent 99,8% du tissu économique d’après le Recensement Général des Entreprises (RGE) de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), jouent un rôle important dans l’économie nationale et apparaissent comme un levier essentiel de création de richesse et de lutte contre le sous-emploi. A ce titre, l’État sénégalais considère les PME comme le moteur de la croissance, mais également comme un levier puissant du secteur priv dont l’impact en termes de développement a été démontré dans nombre de pays.

Toutefois, malgré leur importance numérique, les PME ne couvrent au Sénégal, d’après l’Enquête Nationale sur les PME (ENPME) de l’ANSD que 42% des emplois, 26,7% du chiffre d'affaires et 22,4% de la valeur ajoutée nationale du fait de la faiblesse de leur performance et de leur manque de compétitivité. En effet, même avec l’existence d’une loi d’orientation à la promotion et au développement des PME devenue loi sur la modernisation de l’économie et le développement des PME et d’une Lettre de Politique Sectorielle (LPS), le cadre demeure toujours peu incitatif pour leur développement. A cela s’ajoutent les contraintes d’ordres techniques, structurels, managériaux et financiers. Il s’agit, entre autres, de la faible prise en compte de la dimension « qualité » dans la démarche des PME, de l’insuffisance de la main-d’œuvre qualifiée et du coût de la main d’œuvre non qualifiée, de l’accès aux financements, de l’accès limite? aux marchés et de l’insuffisance dans la coordination des mesures de soutien. On peut également parler de la faiblesse de l’assistance technique, du poids des charges sociales et autres obligations, de la faiblesse de la diversification de la production et de la répartition géographique des entreprises avec une forte concentration a? Dakar. Dans le même ordre d’idées, on peut enfin noter l’absence d’un système d’information et de veille, l’insuffisance de systèmes de recherche et d’innovation, de l’insuffisance de la compétitivité et de la productivité des PME, l’insuffisance du contrôle qualité des produits et la faiblesse des relations inter-entreprises.

En outre, le développement d’un secteur prive? fort, notamment au niveau des PME, se trouve confronter aux contraintes suivantes (i) le taux de mortalité précoce des entreprises (environ 60% durant la première année de création); (ii) la prédominance du secteur informel et le manque de professionnalisme; (iii) la difficulté d’accès à la commande publique; (iv) la faiblesse dans la production de l’information financière; et (v) la difficulté d’accès au financement bancaire adapte? aux PME. 

A ces contraintes, vient s’ajouter une faiblesse dans la coordination des actions des structures d'encadrement et d'accompagnement des PME. 

La Stratégie de Développement du Secteur Privé (SDSP), adoptée en 1999 et mise à jour en 2004 puis en 2022, constitue le cadre de référence pour stimuler l’initiative et les investissements privés. Le programme qui y est décliné insistait particulièrement sur la nécessité d’une amélioration de l’efficacité de l’intervention de l’État. Par ailleurs, les concertations nationales sur le crédit ou la Lettre de Politique Sectorielle des PME reprenant l’ensemble des rapports produits insistent toujours sur l’absence de structure formelle de coordination des activités menées par le dispositif d’appui.

Pour rappel, la mise en œuvre de cette stratégie s’est traduite par le renforcement sensible du dispositif institutionnel d’appui au secteur privé à travers trois leviers tels que la promotion de l’investissement, le développement des exportations et l’appui aux PME. On assiste ainsi à la naissance de deux structures d’appui non financier à savoir l’Agence de Développement et d’Encadrement des PME (ADEPME) en 2001 et l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Exportation (APIX) en 2000 devenue Agence de Promotion des Investissements et des grands travaux avec la création de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportation (ASEPEX) en 2006.

Par la suite, on a assisté à la floraison de nouvelles structures d’appui dont l’Agence Sénégalaise de Normalisation en 2001, l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA) et l’Agence pour la Régulation des Marchés (ARM) en 2002, le Bureau de Mise à Niveau des entreprises (BMN) en 2004, la Bourse Nationale de Sous-Traitance et de Partenariat du Sénégal (BNSTP), l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), ...

De même, afin de pallier aux difficultés de l’accès au financement, le Gouvernement, à la suite des échanges avec le secteur privé et notamment des Conseils Présidentiels de l’Investissement (CPI) et des concertations nationales sur le crédit (2003 et 2010), a complété ce dispositif d’appui financier avec notamment la création de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE), du Fonds de Garantie des investissements Prioritaires (FONGIP), du Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS) ainsi que de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER /FJ). 

Il demeure malgré tout, comme le Recensement Général des Entreprises (RGE, ANSD) en 2017 l’a révélé, une méconnaissance des structures d’appui de l’Etat par les PME et une faible satisfaction par rapport à leurs interventions. Une situation d’autant plus urgente à régler que le secteur privé est le levier principal par lequel les nouvelles stratégies économiques doivent être mises en œuvre. 
 
Aussi, on assiste ainsi à une multiplicité et une dispersion des structures d’appui au secteur privé. Cette situation entraîne un problème d’efficacité de l’intervention publique avec des conflits de compétence entre structures d’appui et une absence de coordination et de concertation, un déficit lisibilité par les PTF et de maillage sur le territoire national et enfin une redondance des missions et dispersion des ressources et un manque de synergie entre départements, directions et agences.

Depuis la Stratégie de Développement du Secteur Privé élaborée en 1999, la question de la rationalisation du dispositif d’appui aux PME revient avec insistance. Cette question qui, a priori, avait déjà été traitée par cette stratégie reste toujours d’actualité. Déjà en 2011 le Conseil présidentiel sur l’Investissement (CPI) avait commandité une étude sur la rationalisation du dispositif dont les conclusions n’ont pas été opérationnalisées. Avec ces mécanismes de services non financiers renforcés par les innovations introduites en 2012 pour améliorer les conditions d’accès des PME au financement ajoutés aux instruments de promotion de la formation professionnelle et de l’emploi, le fonctionnement du dispositif souffre aujourd’hui de la pluralité des acteurs et de l’absence de synergie.

La présente contribution est faite dans le sens de proposer un cadre de rationalisation du dispositif d’appui aux PME sur la base de trois facteurs. D’abord, un benchmark avec les schémas mis en œuvre dans certains pays de référence, ensuite, le panorama des structures d’appui aux PME et de leurs offres de service et enfin, le profil des PME et de leurs besoins suivant leur stade de vie.

Trois pays de référence sont analysés dans le présent article. Ces pays se sont manifestés par leurs capacités à définir un cadre de rationalisation ayant permis une amélioration de la lisibilité de leurs dispositifs d’appui et une optimisation de leurs interventions au profit des PME. Il s’agit de la Malaisie, du Maroc et de l’Ile Maurice.

En Malaisie, SME Corp a pris le relais de SMIDEC (Small & Medium Industries Development Corporation) et intègre le NSDC (National SME Development Council). Ce Conseil, présidé chaque année par le Premier Ministre, sert d'organe politique suprême pour définir l'orientation stratégique et la formulation des politiques en vue d'un développement plus complet et coordonné des PME en Malaisie.

Il a ainsi été confié à SME Corp les missions de formulation des politiques en faveur des PME et coordination des programmes destinés aux PME, de conseil et soutien aux PME, de gestion des données et informations relatives aux PME, de secrétariat de la NSDC et enfin de centre de référence pour l’information en direction des PME.

Avec ce dispositif, SME Corp occupe une place centrale non seulement en intégrant l’ensemble des missions de formulation et de mise en œuvre des stratégies publiques d’appui aux PME mais également en assurant la coordination de la mise en œuvre des 117 programmes sectoriels en rapport avec la PME portés par les autres ministères du pays. Cela offre en plus de la cohérence nécessaire au fonctionnement du dispositif, une très bonne visibilité sur les actions d’appui que les acteurs publics offrent aux PME grâce à un système d’information intégré utilisé par l’ensemble des programmes.

En Ile Maurice, à la faveur de la stratégie décennale de développement des PME élaborée, le Gouvernement a décidé en 2018 de mettre en place une nouvelle agence dénommée SME Mauritius. Cette nouvelle agence vient remplacer trois structures à savoir l’agence chargée de l’appui aux entrepreneurs et aux PME (SMEDA), l’agence de promotion du commerce et des exportations (Entreprise Mauritius) et la structure chargée de l’appui aux femmes entrepreneures (National Women Entrepreneur Council).

La nouvelle structure joue ainsi le rôle de guichet unique pour l’agrément au statut de PME, l’information et la formation aux PME, l’appui-conseil et la promotion des exportations. La stratégie de l’Etat en matière d’assistance technique aux PME repose ainsi sur un « one stop shop » assuré par SME Mauritius.

Au Maroc, après une décennie d’accompagnement des PME, l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) est devenue Maroc PME. Cette transition obéit au besoin pour le Maroc de renforcer la couverture du territoire et des principaux secteurs d’activité pour renforcer la compétitivité des PME grâce notamment à la mise à niveau des PME, le développement d’un écosystème d’entrepreneurs et de startups et la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle du pays. 

Par ailleurs, Maroc PME joue un rôle de maîtrise d’ouvrage délégué pour l’exécution des programmes des partenaires techniques et financiers et des Ministères sectoriels en faveur des PME.
Au Sénégal, l’appui au secteur privé est réalisé par un ensemble de structures à savoir entre autres :

L’Agence nationale chargée de la Promotion, de l’Investissement et des grands travaux (APIX) est une agence gouvernementale sénégalaise chargée de promouvoir les investissements nationaux et étrangers et de faciliter la mise en couvre de grands projets d'infrastructures dans le pays.

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) est le point focal du dispositif d’appui technique aux PME et a pour mission de contribuer à la densification du tissu d’entreprises, au renforcement de la compétitivité des PME et de surveiller les PME bénéficiaires de crédits de la part des entités de l’État.

Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) est chargé de mettre en œuvre le programme de mise à niveau des entreprises et a été créé au sein de l’ADEPME et a par la suite bénéficié d’une autonomie de gestion et cible prioritaire les PME dans ses interventions.

L’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) a pour mission principale de favoriser le développement continu de même qu’une diversification accrue des exportations sénégalaises.

La Bourse Nationale de Sous-Traitance et de Partenariat (BNSTP) est chargée de la promotion de la sous-traitance.

La Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER :FJ) a pour mission d'impulsion et de promouvoir l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

Le Fonds de Garantie des investissements Prioritaires (FONGIP)a été mis sur pied pour agir en complémentarité avec les autres entités publiques de l’écosystème financier afin de mobiliser les ressources financières publiques et privées destinées aux MPME en apportant un meilleur confort aux institutions financières.

Le Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS) a pour mission de contribuer à un développement inclusif et durable, en étant le catalyseur des écosystèmes de l’investissement en capital et d’épargne.

L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) a pour mission de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de promotion de l’emploi des jeunes et est née d’une fusion entre l’ANEJ (Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le FNPJ (Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse).

Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) a pour mission de financer la formation du personnel des entreprises, des organisations professionnelles, des jeunes en quête de qualification professionnelle et des établissements de formation professionnelle et technique.

Compte tenu des constats qui précèdent, du benchmark et en tenant compte des besoins réels d’appui en fonction du niveau de maturité des entreprises et enfin pour une meilleure efficacité et une optimisation de l’intervention publique en faveur du secteur privé, le dispositif pourrait être rationalisé par un recentrage des structures d’appui à travers quatre pôles : 

La promotion de l’investissement et des exportations au tour de l’APIX qui assurera en plus des missions de promotion des investissements et des grands travaux, celles de développement des exportations des entreprises championnes à l’instar du modèle marocain avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissement et des Exportations (AMDIE).

L’accompagnement et le développement des PME avec une grande Agence nationale de la PME qui regroupe l’ensemble des structures d’appui technique et sectoriel autour de l’ADEPME à l’instar des dispositifs des pays de référence eu égard à son positionnement stratégique d’agence d’exécution et de maitrise d’ouvrage délégué, à la confiance renouvelée des partenaires techniques et financiers et des résultats probants et impacts notamment en termes de performance des PME et de création d’emplois.

Le financement et la garantie avec le regroupement de toutes les structures et fonds de financement et de garantie dont le FONGIP et le FONSIS pour assurer la synergie d’actions afin de garantir l’efficacité et l’efficience de l’intervention.

La promotion de l’entreprenariat, de la formation et de l’emploi qui regrouperait la DER/FJ, le 3FPT l’ANPEJ pour une bonne mutualisation holistique de l’orientation, l’accompagnement et le financement de l’entreprenariat, de la formation et de l’emploi. Enfin, pour une bonne opérationnalisation systémique et performante du schéma de rationalisation, un certain nombre de mesures d’accompagnement est nécessaire. Il s’agit de :

la mise en place d’un observatoire unique de la PME sénégalaise avec un système performant d’intelligence économique pour assurer la veille et faciliter l’aide à la décision et renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises ;

la création d’un guichet unique et d’une plateforme électronique avec un système de scoring systématique permettant aux PME d’accéder de façon facilitée aux services financiers et non financiers du dispositif ;

la systématisation des contrats de performance pour suivre le niveau d’atteinte des résultats escomptés et assurer la redevabilité et la culture de résultats dans un contexte de gestion axée sur les résultats ;

la poursuite de l’amélioration de l’environnement des affaires de la PME en identifiant de nouvelles réformes pertinentes notamment dans l’accès aux services financiers et non financiers, la fiscalité, l’énergie, le foncier et les procédures administratives et assurer leur mise en œuvre pour renforcer la performance, la compétitivité et la croissance de nos entreprises ;

la mise en place d’un cadre harmonisé de coordination et de suivi-évaluation du dispositif assurant la mesure systématique de la performance et de l’impact de la politique de l’État en matière de promotion des PME.

Dr Ibra MBAYE
Économiste
Expert en développement du secteur privé


12 Commentaires

  1. Auteur

    il y a 1 semaine (22:31 PM)
    Ils veulent tous ecrire des contributions souvent un vrai copier-coller de google dans l'objectif de taper  l'oeil des nouvelles autorités avec de gros titre docteur photo cravatée

     

    Vous enervez Sonko avec votre voyeurisme indescent 

     

    Sonko deteste cela. En plu essayer au moins de le singer en mettant un grand Boubou à defaut de nous epargner de vos costumes et cravate et titre de Dr souvent sompeux. 

     

    Tous ces surdiplomés senegalais ne sont pas des bosseurs souvent 
  2. Auteur

    il y a 1 semaine (22:42 PM)
    Si vous n'êtes pas capables de produire des idées novatrices à l'image de cette contribution de haute qualité, merci de nous épargner de vos commentaires haineux et jaloux 

    au fait, auriez-vous perdu votre copine à d'un docteur 

    les plateformes reçoivent toujours des contributions de gens éveillés comme felwine ou bougar

    sinon, une belle contribution de ce monsieur mbaye, merci pour l'effort et le sens du partage 

    le Sénégal a des talents incroyables vraiment 

    merci encore 
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (22:50 PM)
      Il a abordé minutieusement les défis organisationels et institutionnels en perspective de la rationalisation du dispositif etatique dapui aux PME. Bravo à Dr Mbaye qui a montré ses connaissances du secteur privé. En tout cas ses orientations et propositions sont à tenir compte dans les nouvelles politiques publiques envers les PME
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (23:15 PM)
      Dans le monde de la connaissance il faut toujours refuser la tentation du sophisme.Le Sénégal à ses intelos souvent muselés par la vision des profanes et des pessimistes. Dans la vision du gouvernement DIOMAYE il est une place de choix réservée au souverainisme économique et social qui vise à redynamiser l expertise local. Les rouages du développement sont tellement exhaustifs et pleins d embûches. Comme disait Cheikh Anta Diop les peuples africains doivent savoir compter sur eux même leur expertise locale et nationale. On ne peut bâtir une nation sans accepter et regrouper les idées contradictoires et eparses fournies par les principaux acteurs économiques et sociales. Dans ce monde changeant à une vitesse effarante. La connaissance véritable doit se baser sur une analyse objective,un recensement des secteurs d activités une étude sur leur problématique sur les coûts et les acteurs. Le professeur IBRA MBAYE scientifique émérite ancien séminariste international sur la question de développement des PmE du secteur concentré de l informel de l intangibilite des partenaires bancaires les faibles impacts sur la croissance du PiB et l absence de qualité de production pour concourir avec les firmes internationales et surtout la limitation de la vision d un développement durable qui s étend sur un long terme méticuleusement mis en place. Les gouvernements n ont pas de bâton magiques ils ont de bonnes politiques manageriales basées sur les découvertes et recherches universitaires. Il ne s agit pas de partager l avis d'un expert de l aimer ou de le détester il suffit de savoir mener un débat de fond et non de fortune. Les axiomes comme les théorèmes nous renvoient à une alchimie de statistiques qui dresseront les vraies politiques de développement inclusif et participatif. L environnement des affaires souvent décrié dans les pays sous développés car sans science nous n élaborons que du hasard sans méthodes nous sombrons dans le tâtonnements et dans le prolixe.
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    Auteur

    il y a 1 semaine (22:56 PM)
    Au Sengal les gens sont d une.mechancete incroyable. Ce monsieur a oris ke temps d ecrire et de documenter son texte et vous ne trouvez rien a dire qu il cherche a.taper khaw ma lane. C fou quand mrme.

    Voud vous ne taperez a l oeil de personne c sur
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (23:25 PM)
      Le secteur privé sénégalais est au bas niveau depuis des décennies et l ensemble des contingences identifié et répertorié .La rationalisation du secteur privé en secteur competitif ne doit pas seulement se limiter à la vision nationaliste et  patriote. Le plus grand problème du secteur privé n est pas seulement un manque d accompagnement des états c est aussi souvent une faible part de marché dans l international et la sous région. Le professeur IBRA MBAYE que nous avons côtoyé et suivi à travers le monde et d autres inteos de sa trempe mérite une attention particulière car vitesse n est pas synonyme de précipitation et le monde numérique dans la prospection des leaders evite les erreurs banales et le manque d objectifs à atteindre. Nous aurons toujours besoin de consultants et  de prévisions hypothétiques pour asseoir et assister la population à se prendre en charge. 
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    Auteur

    Le Patriote

    il y a 1 semaine (22:58 PM)
    Excellente contribution qui entre en droite ligne avec la volonté exprimée du régime !!! Le dispositif d'accompagnement de notre secteur privé a plus que jamais besoin d'être rationnalisé afin de garantir une intervention plus harmonisée. 
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    Auteur

    il y a 1 semaine (23:00 PM)
    Contribution pertinente

    Les nouvelles autorités devraient se baser sur les compétences nationales pour appuyer le secteur privé avec un accompagnement adapté aux besoins de chaque Pme.

    L'accompagnement à la formalisation des MPME devraient permettre un élargissement de l'assiette fiscale et améliorer le niveau de revenus des chefs d'entreprises informelles concernés.
    Auteur

    il y a 1 semaine (23:17 PM)
    Bravo Dr

    Une contribution bien documentée qui témoigne une bonne connaissance du secteur en question.
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    Auteur

    Sambou

    il y a 1 semaine (00:20 AM)
    Je suis chef d'entreprise et j'adhère parfaitement à cette contribution très en phase avec la réalité. 
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    Auteur

    Fallou Thiam

    il y a 1 semaine (01:05 AM)
    Merci monsieur Mbaye suite logique cet intervention est de haute facture

    Nous t'encourageons sur cette voie de contribution à la vie entrprenariale pour booster l'économie les compétences ect...

    C'est primordial de rassionaliser. 

    Bonne continuation debout pour un Sénégal a la hauteur des multiples attentes.
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    Auteur

    Issa

    il y a 1 semaine (08:56 AM)
    La politique de l'Etat doit mettre la priorité sur la création et le développement des PME. C'est la seule voie pour une croissance et une création d'emplois de qualité 
    Auteur

    Doff

    il y a 1 semaine (17:33 PM)
    Bravo Docteur Mbaye pour cette belle contribution. Le sénégal peut toujours compter sur les fils du pays.

    Moi, Président, je vais vous confier le développement des PME et secteur privé 

     
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    Auteur

    Fall Fall

    il y a 1 semaine (21:57 PM)
    Ki dé bakhoul santoul Yalla. C'est mon cousin. Beaucoup de paroles en l'air mais jamais dans l'action. Il cherche un poste. Ce n'est pas par méchanceté mais dama ko kham. Il a longtemps travaillé dans le secteur  (d'où il a puisé ses infos) mais c'est un beau parleur. Jamais dans l'action. Il veut juste se faire remarquer.
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (09:16 AM)
      Monsieur Ibra MBAYE que DIEU augmente Son aura et sa responsabilité et son altruisme..il est à l abri du besoin et in homme du social.Demander dans golf sud quand on a voulu le hisser comme maire de ma commune il disait humblement c est pas ma personne qui est importante mais le développement de la banlieue et l assistance des bonnes volonté à mener une politique cohérente pour les populations. IBRA MBAYE à droit à tous les postes et nous attendons de le voir dans la compétition des appels à candidatures. Il est citoyen model et pertinent un haut cadre et il a su garder les mains propres. Pour votre gouverne le Sénégal a besoin de tous du pouvoir et de  l opposition. Chaque sénégalais a sa partition à jouer mais nous ne pourrons jamais nous départir des chefs d orchestre des bons arrangeurs et de sciences. C est incroyable que l on soit dans le negativisme de la critique. Le Sénégal n est et ne sera la chasse gardée de personne. Ibra MBAYE futur président et maire c'est tout le mal que  nous lui souhaitons. Ni rage ni haine ni co sanguinité ni feront obstacle. 
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    Auteur

    Mbaye Mayacine

    il y a 1 semaine (09:46 AM)
    L’article est bien complet, une belle production intellectuelle savamment documentée et illustrée avec des données chiffrées. Le niveau d’expression est limpide et assez vulgarisé. Il n’en demeure pas moins, à mon avis, qu’il soit un peu trop technique pour la plupart des sénégalais. On sent l’expertise de haut niveau.

    Je pense que la mutualisation des acteurs de promotion et de développement des PME permettra une meilleure lisibilité de leur action. Cela permettra de les rendre plus efficients en optimisant les coûts liés à leur fonctionnement et au personnel. Aussi, cela permettra aux porteurs de projets d’identifier clairement leurs interlocuteurs. La multiplicité des agences est un gouffre financier avec des résultats extrêmement mitigés. Plus de la moitié de la longue liste que tu as citée mériterait d’être supprimée. La création de ces 4 pôles permettrait certes une mutualisation des moyens et des compétences mais risque de se retrouver avec plusieurs doublons sur leurs différentes missions à cause de la création tout azimut de toutes ces agences.

    Parmi les modèles des pays étrangers que tu as cités, le modèle allemand mériterait toute ton attention. La balance commerciale de l’Allemagne est excédentaire grâce à la promotion et la priorisation du secteur des PME dans leur économie. En effet, les PME allemandes sont très actives dans les marchés internationaux par l’exportation massive. Grâce à leur petite taille, elles sont extrêmement flexibles et réactives aux différentes mutations du marché mondial et s’adaptent assez rapidement à la demande. Elles jouent un rôle majeur dans l’innovation et dans le développement des nouvelles technologies car la politique de l’offre en Allemagne est essentiellement basée sur leur développement et leur expansion.

    L’ANSD, en tant que baromètre de l’économie du pays, ne joue pas pleinement son rôle. Leur site internet n’est pas ergonomique, les données en PDF ne sont pas téléchargeables (donc pas très exploitables pour la recherche) et les productions intellectuelles portées sur des études tant conjoncturelles que structurelles ne s’y bousculent pas.

    Par conséquent, suite à ta brillante analyse du secteur privé au Sénégal, en général, du secteur des PME en particulier, je me pose et je souhaiterai te faire parvenir les questions qui taraudent mon esprit de profane:

    - Le secteur privé peu compétitif ne souffrirait-il pas de ressources humaines peu compétitives : les mêmes causes produisant les mêmes effets ?

    -      Quand les chocs exogènes influent assez fortement sur l’économie du Sénégal, cela ne relève-t-il pas d’un vrai manque de souveraineté ?

    -      Les choix de l’offre économique, porté sur le secteur tertiaire spécialement à la main d’entreprise étrangère, ne sont-ils pas le véritable frein à l’investissement dans des secteurs stratégiques permettant la création de PME qui constitue le véritable levier de création de la valeur ajoutée ? À Toulouse, par exemple, quasiment toutes les PME gravitent autour d’airbus et lui vendent leur expertise dans l’assemblage des avions.

    -      Ne faudrait-il pas lancer la procédure de formalisation du secteur informel afin de pouvoir analyser et évaluer leur réel impact sur l’économie du pays ?

    -      Ne faudrait-il pas adopter une politique de formation professionnelle afin de rendre la main d’œuvre compétitive sur la production de qualité et d’assumer une politique de l’offre discriminatoire en faveur des PME installées en dehors de Dakar ?
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