Le Burkina Faso a exprimé sa "solidarité" envers l’armée malienne, accusée par l'ONU d’avoir exécuté en mars 2022 au moins 500 personnes lors d’une opération anti-jihadiste à Moura, dans le centre du Mali.
"Le gouvernement du Burkina Faso s’étonne du contenu du rapport sur les évènements de Moura du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme" publié vendredi et "marque son incompréhension quant aux conclusions dudit rapport", écrit le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
"Il exprime sa solidarité au gouvernement et au peuple frère du Mali ainsi qu’à l’ensemble des forces combattantes engagées dans la lutte contre les forces du mal et injustement pris à partie pour des allégations supposées de violation des droits de l’Homme", poursuit M.Ouedraogo dans un communiqué consulté mardi par l'AFP.
La semaine dernière, l'ONU avait affirmé avoir "des motifs raisonnables de croire" qu'au moins 500 personnes auraient été "exécutées par les Forces armées maliennes et les personnels militaires étrangers", en mars 2022 à Moura.
Les autorités de Bamako avaient répondu en dénonçant un "récit fictif", assurant qu'il s'agissait d'une opération antijihadiste dans laquelle aucun ressortissant civil n'a été tué.
"Parmi les morts, il n’y avait que des combattants terroristes", a déclaré le porte-parole du gouverment malien, le colonel Abdoulaye Maïga.
Comme son voisin malien, le Burkina Faso est dirigé par des militaires putschistes et est pris dans une spirale de violences jihadistes depuis plusieurs années.
Selon le communiqué de Ouagadougou, "la violence ignoble et la négation de toute humanité sont celles perpétrées contre les innocentes populations sahéliennes par des hordes terroristes assoiffées de sang, de richesse et de pouvoir".
Le gouvernement burkinabè dit également s'interroger sur "cette approche des droits humains à géométrie variable qui observe une complaisance suspecte face aux exactions de ces mêmes groupes terroristes et dédouane la communauté des nations, de son devoir de solidarité vis-à-vis des peuples du Sahel, violentés et martyrisés".
Au Burkina Faso, une enquête a été ouverte après le massacre de 136 personnes - dont 50 femmes et 21 enfants - le 20 avril dernier, par des hommes en uniformes militaires, à Karma, dans le nord du pays.
Lors d’un entretien télévisé, début mai, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a appelé à éviter des "conclusions hâtives" accusant l'armée d'être responsable du massacre de Karma.
"Le gouvernement du Burkina Faso s’étonne du contenu du rapport sur les évènements de Moura du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme" publié vendredi et "marque son incompréhension quant aux conclusions dudit rapport", écrit le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
"Il exprime sa solidarité au gouvernement et au peuple frère du Mali ainsi qu’à l’ensemble des forces combattantes engagées dans la lutte contre les forces du mal et injustement pris à partie pour des allégations supposées de violation des droits de l’Homme", poursuit M.Ouedraogo dans un communiqué consulté mardi par l'AFP.
La semaine dernière, l'ONU avait affirmé avoir "des motifs raisonnables de croire" qu'au moins 500 personnes auraient été "exécutées par les Forces armées maliennes et les personnels militaires étrangers", en mars 2022 à Moura.
Les autorités de Bamako avaient répondu en dénonçant un "récit fictif", assurant qu'il s'agissait d'une opération antijihadiste dans laquelle aucun ressortissant civil n'a été tué.
"Parmi les morts, il n’y avait que des combattants terroristes", a déclaré le porte-parole du gouverment malien, le colonel Abdoulaye Maïga.
Comme son voisin malien, le Burkina Faso est dirigé par des militaires putschistes et est pris dans une spirale de violences jihadistes depuis plusieurs années.
Selon le communiqué de Ouagadougou, "la violence ignoble et la négation de toute humanité sont celles perpétrées contre les innocentes populations sahéliennes par des hordes terroristes assoiffées de sang, de richesse et de pouvoir".
Le gouvernement burkinabè dit également s'interroger sur "cette approche des droits humains à géométrie variable qui observe une complaisance suspecte face aux exactions de ces mêmes groupes terroristes et dédouane la communauté des nations, de son devoir de solidarité vis-à-vis des peuples du Sahel, violentés et martyrisés".
Au Burkina Faso, une enquête a été ouverte après le massacre de 136 personnes - dont 50 femmes et 21 enfants - le 20 avril dernier, par des hommes en uniformes militaires, à Karma, dans le nord du pays.
Lors d’un entretien télévisé, début mai, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a appelé à éviter des "conclusions hâtives" accusant l'armée d'être responsable du massacre de Karma.
7 Commentaires
Onu Anus
En Mai, 2023 (12:55 PM)Ce n'est qu'un début les armes russes chinoise et turque sont en voi d'arriver sur le terrain en attendant ceux qui doivent venir de Corée du Nord vos supplétifs jihadistes vont subir de terribles pertes et l'onu fera encore plus coin coin ce machin comme disait l'autre
Diakher
En Mai, 2023 (13:05 PM)Ces organisations ne servent que les intérêts des occidentaux.
Les régimes putchistes qui servent l Occident sont tranquilles,et ceux qui ont chassé les armées occidentales sont critiques.
Paul Aussaresses et Bob Denard ont fait en Afrique ce qu aucun autre tortionnaire n a fait.
Alors les occidentaux et leurs trolls,allez au diable.
Vive tous les régimes qui ont chassé les merdes coloniales.
A leurs trolls dans ce forum,allez vous faire foutre.
Nous voulons une Afrique dépouillée de ces saletés occidentales de pédé et gays.
Awadiop
En Mai, 2023 (13:49 PM)Participer à la Discussion